Embuscade des talibans : l'état-major confirme qu'un soldat français a été tué à l'arme blanche
Sans vouloir minimiser les cachotteries du gouvernement actuel, nous tenons à signaler que le 6 octobre 2006, nous avons posé un article sur nos divers blogs dont celui-ci où il était question de "soldats français éventrés vivants par les talibans" d'aprés les témoignages de soldats anglais. Qui en a parlé à part nous et d'autre sites ensuite suite à cet article ? Les articles en anglais sont toujours visibles ICI et ICI. A l'époque, aucun media patenté n'en a parlé.
Extrait du témoignage d'un anglais "We had to fire and manoeuvre across open ground for 200 metres. The scene was like a human abattoir. We fought off the Taliban but were too late to save the French guys. All of us were shaking when we were flown back to base. One of the Afghan survivors said the French had been tied up then gutted alive by the Taliban. It was one of the most shocking things I had ever heard."
Donc, quand nous avons appris la mort des soldats français dans une embuscade, nous avons de suite pensé que ce drame devait ressembler à celui de 2006. Là, on nous dit que c'est un corps à corps mais on peut en douter. S'ils ont été fait prisonniers, nul doute qu'ils auront subi le même sort que leurs camarades.
Embuscade des talibans : l'état-major confirme qu'un soldat français a été tué à l'arme blanche
L'état major a finalement confirmé la rumeur selon laquelle un des dix soldats français tués le 18 août lors d'une embuscade des talibans a été tué au cours d'un combat au corps à corps.
L'état-major des armées a reconnu, vendredi 5 septembre, qu'un des dix soldats français tués dans une embuscade tendue par les talibans le 18 août en Afghanistan est décédé d'une blessure à l'arme blanche. "Pour mettre fin aux rumeurs qui déstabilisent les familles, je peux déclarer qu'un de nos soldats, blessé par balle, est mort par arme blanche au cours des combats rapprochés de l'embuscade du 18, selon les témoignages de ses camarades que nous avons recueillis, confirmés par des examens médicaux", a déclaré le capitaine de vaisseau Christophe Prazuck, de l'état-major, à l'AFP.
"Toutes les informations ont été transmises à la famille de ce militaire qui a demandé expressément au ministre (de la Défense Hervé Morin) de préserver l'anonymat de ce soldat", a poursuivi le commandant Prazuck.
Quant aux "examens médicaux des huit autres militaires tombés dans la vallée d'Uzbeen, ils montrent qu'ils ont été tués par balles ou éclats", a-t-il spécifié, rappelant que "le dixième soldat est mort le lendemain alors que son véhicule blindé, qui tentait de rejoindre les lieux des combats, s'est retourné dans l'effondrement d'une piste".
Une polémique est née ces derniers jours sur les circonstances précises de la mort de soldats, des journaux ou des témoignages de familles faisant état de plusieurs soldats égorgés.
Interrogé sur les circonstances de la mort des soldats, le ministre avait lancé : "Vous voulez le détail morbide de chaque circonstance de chaque soldat?". "Les familles qui seraient concernées le sauraient, parce que j'ai dit aux familles qu'à chaque fois qu'elles voulaient les éléments précis, je donnerai et je l'ai fait".Hervé Morin avait fustigé "celles et ceux qui colportent des rumeurs qui, à chaque fois, sont infondées". "Qu'avons-nous à cacher à cette affaire?"
(Avec AFP)
Sources Nouvel Observateur
Posté par Adriana Evangelizt