Rice appelle les Européens à l'unité face à une Russie "agressive"
Quand on entend Rice morigéner les Européens parce que certains d'entre eux ne veulent pas se mettre à dos la Russie, on se demande pourquoi personne ne réagit. De quel droit Rice se mêle-t-elle des affaires européennes ? De quel droit ? Quand elle dit que la Russie est agressive, elle ferait mieux de regarder ce qu'elle et les siens ont fait de l'Irak et de l'Afghanistan. Ou ailleurs. Ces donneurs de leçons à la moralité pourrie ferait mieux de se mêler de leurs oignons. Et foutre la paix au monde. Plus nous les regardons et davantage ils nous dégoutent. Nous espérons que Medvedev va répondre à cette harpie qui ne mérite rien d'autre que de se faire rabattre le caquet. Pour qui se prend-elle pour tenir de tels propos : "Notre objectif stratégique est maintenant de dire clairement aux dirigeants russes que leurs choix les placent sur une voie à sens unique: celle de l'isolement volontaire et de l'insignifiance dans le monde". Elle ferait mieux de balayer devant sa porte où les crimes de guerre se bousculent à la pelle... ce n'est pas Poutine qui a exterminé plus d'un millions d'Irakiens ni Poutine qui tue des civils tous les jours en Afghanistan. Les donneurs de leçon de la trempe de Rice n'ont justement aucune leçon à nous donner...
Rice appelle les Européens à l'unité
face à une Russie "agressive"
AFP, 18 sept.
WASHINGTON (AFP) — La secrétaire d'Etat américaine, Condoleezza Rice, a accusé jeudi la Russie d'être de plus en plus "autoritaire" et "agressive", appelant les Européens à l'unité pour l'empêcher de "tirer un quelconque bénéfice de son agression" en Géorgie.
Les actions de la Russie en Géorgie "correspondent à une détérioration de son comportement depuis quelques années", a déclaré Mme Rice, selon des extraits d'un discours qu'elle devait prononcer jeudi à Washington.
"Le tableau qui se dégage de ce comportement est celui d'une Russie de plus en plus autoritaire dans le pays et agressive à l'étranger", a ajouté la chef de la diplomatie américaine selon ces extraits rendus publics par le département d'Etat.
"La candidature de la Russie à l'Organisation mondiale du commerce (OMC) est maintenant remise en cause. Son adhésion à l'Organisation pour la coopération et le développement économiques (OCDE) l'est aussi", a-t-elle poursuivi.
Les pays membres de l'OMC se sont réunis jeudi pour discuter de l'adhésion de la Russie à l'organisation, mais ils ont remis leurs discussions à novembre sans avoir abordé le sujet, a-t-on appris de source proche des négociations.
Reconnaissant apparemment des divergences avec certains pays européens sur ces points, Mme Rice a appelé les Occidentaux à faire preuve de "détermination et d'unité".
"Nous ne pouvons nous permettre de donner raison aux préjugés apparents de certains dirigeants russes, qui pensent que si on fait suffisamment pression sur certains pays, si on les intimide, on les menace et on les frappe, nous allons céder, oublier et finir par nous incliner", a-t-elle prévenu.
"Les Etats-Unis et l'Europe ne doivent pas laisser la Russie tirer un quelconque bénéfice de son agression. Ni en Géorgie ni ailleurs", a-t-elle prévenu.
"Notre objectif stratégique est maintenant de dire clairement aux dirigeants russes que leurs choix les placent sur une voie à sens unique: celle de l'isolement volontaire et de l'insignifiance dans le monde".
Elle a rappelé que le seul dirigeant étranger à avoir reconnu l'indépendance de l'Abkhazie et de l'Ossétie du Sud était le président nicaraguayen Daniel Ortega, ancien chef de la junte sandiniste et allié historique de la Russie.
"La Russie a reçu peu de soutien pour ses actes: on peut difficilement qualifier de triomphe diplomatique une tape sur le dos de Daniel Ortega et du Hamas", a-t-elle lancé.
Le mouvement radical palestinien Hamas, qui contrôle la bande de Gaza, a également reconnu ces deux régions séparatistes géorgiennes mais la communauté internationale ne lui reconnaît aucune légitimité.
Alors que les tensions entre la Russie et les Occidentaux ravivent le spectre d'une nouvelle Guerre Froide, Mme Rice s'est voulu rassurante.
"L'étalage de sa puissance militaire par la Russie ne renversera pas le cours de l'Histoire", a-t-elle déclaré. "La Russie est libre de décider de ses relations avec des pays souverains. Et ceux-ci sont libres de décider de leurs relations avec la Russie, y compris en Amérique Latine".
Le président vénézuélien Hugo Chavez a soutenu la Russie dans le conflit avec la Géorgie.
Le président russe, Dmitri Medvedev, a adopté un ton conciliant jeudi, appelant à ne pas "gaspiller" le potentiel des relations russo-américaines par des problèmes "mineurs" qui font renaître "les stéréotypes du passé".
"Les relations avec les Etats-Unis restent parmi les priorités de la politique extérieure russe et définissent en grande partie l'ambiance dans le monde", a ajouté M. Medvedev.
"Malgré des divergences fondamentales dans les approches envers certains problèmes internationaux, nous sommes convaincus que nous avons toutes les possibilités pour développer une coopération constructive à long terme", a-t-il assuré.
Sources Alerte Otan
Posté par Adriana Evangelizt