Affaire Petrella: les soeurs Bruni sont intervenues auprès de Sarkozy, selon Valeria
Nous pouvons dire aujourd'hui que Carla Bruni ne sert pas seulement à orner le bras de Sarkozy. On peut même dire que... si elle se bat pour des causes justes, elle aura vraiment mérité son titre de "Première dame de France"... il faut rendre à César ce qui lui appartient et à la belle un coeur qui bat peut-être davantage que nous ne l'avions pensé au commencement...
Affaire Petrella: les soeurs Bruni sont intervenues auprès de Sarkozy, selon Valeria
Valeria Bruni Tedeschi et sa soeur Carla Bruni-Sarkozy ont plaidé la cause de Marina Petrella, ancienne membre des Brigades rouges, auprès du président français Nicolas Sarkozy, a affirmé lundi l'actrice-réalisatrice d'origine italienne.
L'Elysée a annoncé dimanche que le président Sarkozy avait fait annuler, pour raison de santé, le décret d'extradition vers l'Italie de l'ex-brigadiste italienne Marina Petrella, condamnée par la justice de son pays à la réclusion criminelle à perpétuité pour complicité de meurtre.
"J'ai été parmi les gens qui l'ont soutenue, je pensais juste que c'était une chose terrible qu'elle meure, et j'ai juste essayé de donner mon avis à ma soeur, qui a donné son avis à son mari. Mais, au fond, tout ça est une décision du président de la République pour des raisons humanitaires, pour que quelqu'un ne meure pas", a expliqué Valeria Bruni Tedeschi, interrogée sur Europe-1.
L'actrice-réalisatrice, dont la soeur Carla est l'épouse du président français, a confirmé avoir joué un rôle d'alerte auprès de son beau-frère.
"Je trouvais important de donner un témoignage personnel et très direct, dire comment elle allait, qu'est-ce qui se passait dans sa tête, quelles sensations j'avais, et j'ai donné ces informations qui ont peut-être été un tout petit peu importantes pour qu'il (Nicolas Sarkozy) prenne la décision", a ajouté Valeria Bruni Tedeschi.
"J'ai parlé surtout cette fois-là et il a absolument écouté. Ensuite, il a rencontré à plusieurs reprises les médecins, l'avocate, il a étudié le dossier", a ajouté la réalisatrice de "Il est plus facile pour un chameau".
Mère de deux enfants, dont la dernière est âgée de dix ans, Marina Petrella a été arrêtée fin août 2007 en France, où elle résidait depuis les années 90, se pensant protégée par l'asile de fait accordé par la France aux réfugiés italiens depuis 1981.
Le 3 juin, le Premier ministre, François Fillon, avait pris le décret d'extradition de l'ex-brigadiste vers l'Italie. Mais, devant la dégradation de l'état de santé de Marina Petrella depuis son arrestation, Nicolas Sarkozy avait annoncé le 10 juillet qu'il avait écrit au président italien Giorgio Napolitano et au chef du gouvernement Silvio Berlusconi pour leur demander de la gracier. Le 5 août, la cour d'appel de Versailles avait ordonné la remise en liberté de Marina Petrella pour raison de santé. AP
Sources Nouvel Observateur
Posté par Adriana Evangelizt