L'ancien patron des RG menacé de nouvelles plaintes après celle de Sarkozy

Publié le par Adriana EVANGELIZT

Tous ceux qui vont suivre l'exemple de Sarkozy et porter plainte contre Yves Bertrand sont des ânes ! Voilà. Si quelqu'un a voulu leur nuire, ce n'est certainement pas lui. Si ces carnets n'avaient pas été saisis, ils seraient toujours dans l'ombre. Jospin a bonne mine de taper sur Bertrand parce qu'il a parlé de son passé trostkyste ! Comme si c'était un mensonge. Ces gens-là n'assument rien, ils ne sont qu'imposture.



L'ancien patron des RG menacé de nouvelles plaintes après celle de Sarkozy




La plainte de Nicolas Sarkozy contre l'ancien patron des RG Yves Bertrand à la suite de la publication dans la presse d'extraits de ses "carnets secrets" pourrait être suivie de celles de plusieurs autres personnalités.

Le chef de l'Etat a ouvert la voie en déposant jeudi une plainte contre le directeur des Renseignements généraux (DCRG) de 1992 à 2004, pour notamment "dénonciation calomnieuse".

Cette plainte était toujours "à l'étude" vendredi au parquet de Paris qui peut décider de la classer ou d'ouvrir une enquête préliminaire. La dénonciation calomnieuse est punie de cinq ans d'emprisonnement et 45.000 euros d'amende.

Couvrant une période 1998-2003, les carnets manuscrits de l'ancien DCRG ont été saisis lors d'une perquisition dans le cadre de l'affaire Clearstream. L'hebdomadaire Le Point a publié le 8 octobre des extraits de ces 23 carnets qui fourmillent "d'indiscrétions" et de détails sur des affaires politico-financières récentes, la vie privée et publique du Tout-Paris et des hommes politiques.

Me Thierry Herzog, avocat de Nicolas Sarkozy, a expliqué que la plainte pour dénonciation calomnieuse visait uniquement M. Bertrand dans la mesure où il aurait transmis les "allégations" contenues dans ces carnets à l'Elysée, Matignon et l'Intérieur.

"M. Sarkozy agit ainsi comme il l'a fait en janvier 2006, en étant le premier homme politique à porter plainte dans l'affaire de dénonciation calomnieuse Clearstream, avant que Laurent Fabius ou Dominique Strauss-Kahn par exemple ne lui emboîtent le pas", a relevé auprès de l'AFP Me Herzog.

"Ca ne tient pas debout", a répliqué M. Bertrand, pour qui le chef de l'Etat "porte plainte contre des brouillons, des brouillons qui en plus étaient sous scellés, et qui ont été piqués".

M. Bertrand est attaqué sur un autre front avec la plainte déposée vendredi par l'homme d'affaires et de médias Jean-Noël Tassez. "Nous visons les propos prêtés à Bertrand selon lesquels (...) M. Tassez a versé de l'argent à M. Sarkozy", a expliqué Me Barratelli, avocat de M. Tassez.

L'affaire a également trouvé un écho politique avec la tribune publiée jeudi dans Le Point par l'ancien Premier ministre Lionel Jospin qui relève "le nombre extravagant (trente-trois!) de rendez-vous" qu'Yves Bertrand "aurait eus avec Dominique de Villepin" entre janvier 2001 et octobre 2002.

"Il apparaît clairement que ce haut fonctionnaire indélicat et nuisible a été maintenu en fonction et protégé par le président Jacques Chirac pendant douze ans", a déclaré M. Jospin à LCI. Comme on lui demandait si on devait à M. Bertrand la divulgation de son passé trotskiste, Lionel Jospin a répondu: "Je pense qu'il y a eu volonté de malveillance à mon égard".

L'ancien Premier ministre Edouard Balladur a justifié la plainte déposée par Nicolas Sarkozy. "Il faut tout faire pour mettre un point d'arrêt à un certain nombre de pratiques détestables et je dirais même méprisables", a déclaré M. Balladur à Canal +. "Tout n'est pas permis sous prétexte qu'on est dans la vie publique ou dans la vie politique (...) Ce n'est pas parce qu'il est président de la République en exercice qu'il n'a pas le droit de se défendre", a-t-il dit.

M. de Villepin a justifié en retour ses entretiens avec M. Bertrand par le fait qu'en période de cohabitation (1997-2002), l'Elysée devait être "régulièrement" informé des "grandes questions" telles que la menace terroriste.

 Sources AFP

Posté par Adriana Evangelizt

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