9.000 emplois en moins pour ArcelorMittal
9.000 emplois en moins pour ArcelorMittal
Un nouveau coup dur pour les salariés d'ArcelorMittal. Le géant de l'acier envisage de supprimer jusqu'à 3 % de son personnel dans le monde, soit 9.000 salariés, et les deux-tiers de ces suppressions pourraient se faire en Europe, ont indiqué jeudi des sources patronale et syndicale sans préciser toutefois combien de postes en France seraient menacés.
De son côté, la direction du premier groupe sidérurgique mondial a expliqué que les 9.000 suppressions d'emploi envisagées se feraient sur une base "volontaire". Les employés les plus touchés seront d'abord ceux des secteurs "non productifs", travaillant dans les ventes, l'administration et les services généraux. C'est précisément dans ces catégories qu'ArcelorMittal s'est fixé pour objectif de réduire ses dépenses d'un milliard de dollars (775 millions d'euros), "en réponse à l'actuelle situation financière". "Notre priorité est maintenant de rencontrer toutes les parties prenantes pour expliquer les raisons de cette décision et les rassurer sur le fait que le processus sera mené en tenant compte de considérations sociales", a-t-il ajouté.
Effondrement de la demande d'acier
Une réunion entre la direction et les syndicats s'est déroulée jeudi au siège luxembourgeois du groupe. Deux points ont été mis à l'ordre du jour de la réunion. Le premier porte sur la situation des importations d'acier en Europe et le second concerne le plan d'économie annoncé par le groupe, a précisé Édouard Martin, délégué CFDT d'ArcelorMittal à Gandrange (Moselle). "La situation du groupe s'est aggravée en raison des fortes exportations d'acier de la part des pays émergents, notamment de la Chine, qui vend son acier en cassant les prix", a relevé le syndicaliste.
Pour faire face à l'effondrement de la demande d'acier dans le monde sur fond de ralentissement économique, le sidérurgiste a déjà annoncé début novembre une diminution de 35 % de l'ensemble de sa production au quatrième trimestre 2008.
En Europe, ces réductions "temporaires" atteindront notamment 50 % sur les sites français et belges de production d'inox. Ceux-ci viennent s'ajouter à la liste d'une "douzaine" de sites européens spécialisés dans les aciers plats, à destination de l'industrie automobile notamment, dont la production va être réduite de 30 %.
Mardi, ArcelorMittal avait déjà annoncé qu'il s'apprêtait à licencier "de l'ordre de 2.400" salariés dans son usine américaine de Burns Harbor (Indiana) d'ici mi-janvier. Cette usine est spécialisée dans la production d'aciers plats, utilisés en particulier par l'industrie automobile, confrontée à une chute des ventes. Des licenciements qui s'inscrivent "dans le cadre d'une réduction de production de l'ordre de 40 % en Amérique du Nord", selon la direction.
De son côté, la direction du premier groupe sidérurgique mondial a expliqué que les 9.000 suppressions d'emploi envisagées se feraient sur une base "volontaire". Les employés les plus touchés seront d'abord ceux des secteurs "non productifs", travaillant dans les ventes, l'administration et les services généraux. C'est précisément dans ces catégories qu'ArcelorMittal s'est fixé pour objectif de réduire ses dépenses d'un milliard de dollars (775 millions d'euros), "en réponse à l'actuelle situation financière". "Notre priorité est maintenant de rencontrer toutes les parties prenantes pour expliquer les raisons de cette décision et les rassurer sur le fait que le processus sera mené en tenant compte de considérations sociales", a-t-il ajouté.
Effondrement de la demande d'acier
Une réunion entre la direction et les syndicats s'est déroulée jeudi au siège luxembourgeois du groupe. Deux points ont été mis à l'ordre du jour de la réunion. Le premier porte sur la situation des importations d'acier en Europe et le second concerne le plan d'économie annoncé par le groupe, a précisé Édouard Martin, délégué CFDT d'ArcelorMittal à Gandrange (Moselle). "La situation du groupe s'est aggravée en raison des fortes exportations d'acier de la part des pays émergents, notamment de la Chine, qui vend son acier en cassant les prix", a relevé le syndicaliste.
Pour faire face à l'effondrement de la demande d'acier dans le monde sur fond de ralentissement économique, le sidérurgiste a déjà annoncé début novembre une diminution de 35 % de l'ensemble de sa production au quatrième trimestre 2008.
En Europe, ces réductions "temporaires" atteindront notamment 50 % sur les sites français et belges de production d'inox. Ceux-ci viennent s'ajouter à la liste d'une "douzaine" de sites européens spécialisés dans les aciers plats, à destination de l'industrie automobile notamment, dont la production va être réduite de 30 %.
Mardi, ArcelorMittal avait déjà annoncé qu'il s'apprêtait à licencier "de l'ordre de 2.400" salariés dans son usine américaine de Burns Harbor (Indiana) d'ici mi-janvier. Cette usine est spécialisée dans la production d'aciers plats, utilisés en particulier par l'industrie automobile, confrontée à une chute des ventes. Des licenciements qui s'inscrivent "dans le cadre d'une réduction de production de l'ordre de 40 % en Amérique du Nord", selon la direction.
Sources Le Point
Posté par Adriana Evangelizt