Israël bombarde Gaza : plus de 200 morts
La Palestine est le clou sanglant du Sionisme planté dans dans l'incompétence de la communauté internationale et de l'ONU dont on se demande bien à quoi elle sert. Depuis plus de soixante ans, personne n'a mis un frein à la colonisation qui n'a jamais cessé. A tel point qu'il ne reste plus rien de la Palestine.
Mais ceux qui ne se mentent pas à eux-mêmes savent bien que les élites sionistes qui tirent les ficelles n'ont jamais voulu de Palestine. Ils veulent le Grand Eretz Israel. Alors bien évidemment, il y a une Résistance qui tire des roquettes. Mais franchement comment peut-il en être autrement ? Que faut-il faire pour que l'Occupant cesse de coloniser et rendent les terres qu'il a volé ? Qui fait quelque chose ? Est-ce que les Israéliens vivent en sécurité avec ces méthodes prédatrices ? Non, bien au contraire. Mais l'Occupant prend plaisir à faire monter la sauce pour ensuite frapper un grand coup et assassiner des civils innocents Palestiniens en laissant croire qu'il s'en prend au Hamas. A cause de l'élite Sioniste, l'Irak est en ruine, plus d'un millions d'Irakiens sont morts assassinés, bientôt ce sera le tour de l'Iran. Et après ? Allons-nous encore longtemps subir ce fléau que personne n'ose arrêter ? Il n'y aura pas de paix au Proche-Orient tant que l'Occupant continuera de coloniser, ne rendra pas les terres volées et poursuivra son Occupation. Le fait que l'Occupant frappe au moment de Noël prouve aussi combien il s'asseoit sur les sermons du Pape et combien il respecte les Chrétiens.
Israël bombarde Gaza : plus de 200 morts
Israel a lancé samedi des raids aériens massifs contre le Hamas à Gaza, tuant plus de 200 Palestiniens dans une tentative d'en finir avec les tirs de roquettes depuis le territoire sous le contrôle du mouvement islamiste.
L'opération "plomb durci", une des attaques les plus meurtrières lancée par Israël contre les Palestiniens depuis des dizaines d'années, a été déclenchée à 11H30 (09H30 GMT) lorsqu'une soixantaine d'appareils israéliens ont bombardé une cinquantaine de sites du mouvement islamiste, notamment le quartier de la police dans la ville de Gaza et des camps d'entrainement.
Les raids qui ont mêlé avions, drones et hélicoptères se poursuivaient samedi en début de soirée dans plusieurs secteurs de la bande de Gaza, notamment dans le sud, a-t-on appris auprès de témoins palestiniens.
Les médias israéliens faisaient état d'une "série" de raids aériens contre plusieurs cibles du Hamas en fin de journée.
Mouawiya Hassanein, chef des services d'urgence de Gaza, a fait état de 205 morts et de "centaines de blessés" dans un bilan encore provisoire.
La plupart des victimes sont des policiers du Hamas, a-t-on précisé de sources hospitalières et policières palestiniennes.
Les dirigeants israéliens avaient brandi la menace d'une action d'envergure après la fin, le 19 décembre, d'une trêve de six mois négociée par l'Egypte et la reprise des violences.
L'opération "se poursuivra et s'intensifiera autant que cela sera nécessaire", a averti samedi le ministre israélien de la Défense Ehud Barak.
La riposte palestinienne n'a pas tardé. Une trentaine de roquettes et un obus de mortier ont été tirés de la bande de Gaza contre Israël, selon la police israélienne.
Une de ces roquettes a tué un civil israélien à Netivot et fait quatre blessés dans une maison de cette localité à la lisière du désert du Néguev (sud), selon les services d'urgence israéliens.
D'autres ont atteint les villes de Sdérot et d'Ashkelon, sans faire de victimes.
Le général Tawfik Jaber, chef de la police du Hamas, a été tué dans les raids israéliens qui ont tout particulièrement visé le quartier général de la police du Hamas dans la ville de Gaza, selon le porte-parole de cette force, Islam Shawan.
Il a ajouté que plus d'une centaine de policiers figuraient parmi les morts et que, dans le nord de la bande de Gaza, un camp d'entrainement militaire du Hamas avait été entièrement détruit.
De la fumée montait de ruines dans le territoire palestinien tandis que des morts et blessés s'entassaient dans des hopitaux dans des scènes de chaos.
Le Hamas a appelé son bras armé, les brigades Ezzedine al-Kassam, à "mettre tous les moyens en oeuvre pour empêcher les sionistes de dormir" et des combattants ont dit aux Israéliens de "préparer des linceuls".
Le président palestinien Mahmoud Abbas a annoncé avoir entamé des "contacts urgents avec plusieurs pays arabes et autres pour faire cesser l'agression lâche et les massacres dans la bande de Gaza".
Le gouvernement palestinien s'est réuni à Ramallah (Cisjordanie) et a affirmé que des contacts étaient en cours pour une réunion d'urgence du Conseil de sécurité des Nations unies.
Alors que des appels au cessez-le-feu et des condamnations des violences provenaient de différents pays, Israel a défendu le recours à la force.
"Nous avons fait preuve de retenue jusqu'à présent. Aujourd'hui, il n'y a pas d'autres options qu'une opération militaire" contre le Hamas, a expliqué affirmé la ministre des Affaires étrangères Tzipi Livni.
Le secrétaire général de l'ONU, Ban Ki-moon, s'est dit "profondément inquiet" et a appelé à un "arrêt immédiat des violences".
Les Etats-Unis ont pressé Israël de faire en sorte que les raids ne fassent pas de victimes civiles tout en avertissant le Hamas qu'il devait cesser ses attaques à la roquette "pour que la violence cesse".
Bruxelles, Paris, Moscou, notamment ont appelé à la fin "immédiate" des violences.
Les pays arabes ont généralement condamné Israel et leurs ministres des Affaires étrangères ont prévu de se réunir dimanche au Caire.
En réaction aux raids israéliens, des centaines de Palestiniens ont manifesté en Cisjordanie, notamment à Hébron, à Bethléem, à Kalendia, à Ramallah, et dans les villages de Nilin et Bilin, selon des témoins.
L'arbre de Noël à Bethléem, qui reste d'habitude allumé jusqu'à la fin des fêtes chrétiennes orthodoxes en janvier, devait être éteint samedi pour protester contre les raids.
Avec AFP
Posté par Adriana Evangelizt