Enfin, la perquisition chez Lahoud

Publié le par Adriana EVANGELIZT

On perquisitionne enfin chez Imad Lahoud. Nous supposons que depuis le temps que l'histoire a commencé, il a eu le temps de faire disparaître tout ce qui aurait pu paraître gênant, quoiqu'à notre avis, l'homme n'est pas si bête pour laisser traîner à son domiciles des preuves compromettantes. Mais quand même, dans cette cacophonie picaresque, il y a plusieurs choses qui nous chagrinent. Pourquoi n'y a-t-il pas eu plus tôt de perquisition chez Lahoud ? Il nous semble pourtant que c'est un des témoins clés et que son parcours peut porter à réflexion voire à suspicion. Que la DGSE l'embauche comme ça sans poser trop de questions, nous semble plus que suspect. Il pouvait très bien être commandité par quelqu'un pour "infiltrer" et faire ce qu'il avait à faire. Par ailleurs, on a appris que des pièces avaient disparu du dossier pendant qu'il se trouvait au parquet. Et là, tous les jours, de nouvelles révélations surgissent, Le Monde et le Canard Enchaîné, apparemment en sont les principaux bénéficiaires. Qui leur a fait passer ? Comment se fait-il que les témoignages de Rondot se retrouvent à la une de tous les journaux ? Et surtout à qui ça profite ? C'est la question essentielle. Il y a certes une affaire Clearstream mais maintenant, il y a une manipulation certaine pour enfancer davantage le clou sans se poser de véritables questions sur les vrais protagonistes de cette mascarade qui, eux, ricanent en coulisses...

 

Perquisition au domicile d'Imad Lahoud dans le cadre de l'affaire Clearstream

Les juges d'instruction Jean-Marie d'Huy et Henri Pons ont effectué, vendredi 12 mai, dans la matinée, une perquisition au domicile de l'expert en informatique Imad Lahoud, à Paris, dans le cadre de l'affaire Clearstream. Déjà en avril 2005, les juges avaient visité son domicile, puis, en mars 2006, son bureau chez EADS. "C'est la troisième perquisition, et mon client n'est toujours pas mis en examen depuis deux ans : ça commence à bien faire", s'est emporté Me Pardo, l'avocat de M. Lahoud.

Cet expert en informatique, directeur du centre de recherches d'EADS, avait mis ses connaissances au service de la DGSE pour la lutte contre les réseaux terroristes. Ses officiers traitants lui ayant demandé de se procurer des fichiers de Clearstream, il s'est présenté en mars 2003 chez Denis Robert, journaliste auteur de deux livres d'enquête (en 2001 et 2002) sur la chambre de compensation luxembourgeoise, qu'il soupçonne de blanchiment d'argent. M. Robert lui avait remis un CD-ROM contenant des fichiers informatisés, que M. Lahoud dira avoir remis à la DGSE.

"IL N'EST PAS LE CORBEAU"

Quand ces listings de comptes resurgiront dans des courriers anonymes envoyés au juge Renaud Van Ruymbeke, chargé d'enquêter sur la vente des frégates à Taïwan en 1991, ils contiendront des noms ou pseudonymes de responsables industriels et d'hommes politiques, dont Nicolas Sarkozy. Le corbeau les accusera d'avoir touché des commissions en marge de la vente des frégates.

M. Lahoud sera ensuite soupçonné d'avoir falsifié les listings, et d'être lié au présumé "corbeau". D'autant que Denis Robert dira avoir retrouvé dans les lettres du "corbeau" des expressions utilisées par M. Lahoud.

Dans une brève déclaration à la presse, M. Lahoud avait indiqué le 28 avril qu'il réservait ses déclarations "à la justice française". "Dans le cadre des missions auprès de la DGSE et auprès du général Rondot, Imad Lahoud n'a ni manipulé, ni trafiqué, ni travesti aucun fichier, a affirmé Me Pardo. Il n'est pas, en aucune manière, l'auteur des manipulations. Il n'est pas, en aucune manière, le corbeau."

Sources : LE MONDE

Posté par Adriana Evangelizt

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M
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