Les appels au cessez-le-feu se multiplient

Publié le par Adriana EVANGELIZT

Voilà les propos de Rice... madame est  "profondément attristée" par la perte de "vies innocentes" à Cana, c'est fou comme on la croit. D'autant que la suite vaut son pesant d'or, si l'on puit dire... elle a promis de "continuer à faire pression pour que le plus grand soin soit pris durant les opérations militaires afin d'éviter des pertes civiles". Vous voyez, là, on l'aurait en face de nous avec Olmert et Livni, nous aurions le plus grand mal à conserver notre calme. Il y a quand même des limites à l'insolence, à l'arrogance, au mépris de la vie humaine et à l'irrespect total envers le monde entier. Ouvertement, il se foutent de nous. Et en plus de cela, ils sont dangereux. Elle poursuit imperturbable... 'll est temps de parvenir à un cessez-le-feu, nous devons en instaurer un", "le plus tôt possible", là, c'est pareil, elle brasse du vent, elle fait lambiner pour qu'Olmert continue ses exactions... il est temps de... mais quand ? Nous, personnellement, nous savons très bien que si personne ne tape un grand coup de poing sur la table, dans quinze jours lorsque le Liban ne sera plus qu'un gros trou noir sur la carte, et que les bombes commenceront à pleuvoir sur la Syrie, il sera trop tard. Parce que les propos d'Olmert sont très clairs... "En dépit de cet incident pénible, je ne demanderai pas aux forces de défense de stopper le feu ou de modifier leurs opérations. Nous continuerons à agir sans hésitation contre le Hezbollah", a-t-il déclaré, poussant même le vice et le cynisme à dire à Rice qu'il avait "encore besoin de 10 à 14 jours pour poursuivre son offensive". Histoire de terminer le boulot commandé par Cheney, Rumsfeld, Perle et compagnie... alors quand après, il nous fait part de "sa plus grande peine à la suite de cette attaque contre des civils innocents au Liban", qu'il promet une enquête et que l'on regarde encore les photos...

on comprend ce que peuvent ressentir tous les musulmans du monde parce que l'on ressent la même chose qu'eux. Olmert se pavane, il ricane, il est fier de lui. Et le ressentiment de l'humanité entière -sauf leurs affidés- contre ce genre d'individus est à son paroxysme.  Nous ne pouvons plus les supporter quand on voit où ils entraînent le monde et comment ils traitent l'humanité. Franchement sommes-nous né pour supporter ça et est-ce que ces individus sont en train de construire le monde de demain pour nos enfants ? Non. Ils sont en train de nous bâtir l'enfer. Tout ça pour s'approprier de quelques lopins de terre. Alors excusez-nous du peu mais le vase déborde... et nous sommes polis.

Les appels au cessez-le-feu se multiplient après le bombardement de Cana

La communauté internationale presque unanime a dénoncé dimanche 30 juillet le bombardement israélien du village de Cana, au Liban sud, qui a tué au moins 56 civils dont 34 enfants, selon un bilan de la Croix Rouge libanaise. Et les appels à un cessez-le-feu immédiat se sont multipliés. Les Etats-Unis et la Grande-Bretagne, qui avaient refusé de lancer un tel appel lors d'une rencontre au sommet vendredi, ont légèrement infléchi leur position.

RICE POUR UN CESSEZ-LE-FEU  "LE PLUS TÔT POSSIBLE"

La secrétaire d'Etat américaine Condoleezza Rice, en visite en Israël, s'est dite "profondément attristée" par la perte de "vies innocentes" à Cana, et à promis de "continuer à faire pression pour que le plus grand soin soit pris durant les opérations militaires afin d'éviter des pertes civiles". 'Il est temps de parvenir à un cessez-le-feu, nous devons en instaurer un", "le plus tôt possible", a-t-elle poursuivi devant des journalistes. Elle a revu dimanche Ehoud Olmert, et lui a fait part de son mécontentement, selon l'entourage du premier ministre israélien.

M. Olmert avait auparavant rejeté tout cessez-le-feu immédiat. "En dépit de cet incident pénible, je ne demanderai pas aux forces de défense de stopper le feu ou de modifier leurs opérations. Nous continuerons à agir sans hésitation contre le Hezbollah", a-t-il déclaré. Selon un responsable gouvernemental israélien, cité par l'AFP, le premier ministre aurait indiqué à Mme Rice avoir encore besoin de 10 à 14 jours pour poursuivre son offensive. Israël a par ailleurs fait part de "sa plus grande peine à la suite de cette attaque contre des civils innocents au Liban", et a promis une enquête.

Le président français Jacques Chirac a exprimé sa "consternation"  et condamné "cette action injustifiable, qui montre plus que jamais la nécessité de parvenir à un cessez-le-feu immédiat sans lequel d'autres drames ne peuvent que se répéter". Le ministre des affaires étrangères Philippe Douste-Blazy a annoncé qu'il se rendrait lundi à Beyrouth. Se disant "choquée et consternée" par l'attaque israélienne, la présidence finlandaise de l'UE a, elle aussi, appelé à une "cessation immédiate des hostilités", de même que la Chine, la Suisse, l'Arabie saoudite et la Turquie. Le pape Benoît XVI a demandé "à tous les responsables de cette spirale de violence" un cessez-le-feu "immédiat" , afin de pouvoir construire "à travers le dialogue une cohabitation stable et durable" au Proche-Orient. 

 "CRIME DE GUERRE"

Le président syrien Bachar Al-Assad, silencieux depuis le début de la crise, a condamné un "horrible carnage" et accusé Israël de pratiquer un "terrorisme d'Etat". L'Organisation de la conférence islamique (OCI), le plus grand regroupement de pays musulmans avec 57 membres, a dénoncé "un crime de guerre"  et appelé le Conseil de sécurité de l'ONU à "agir d'urgence pour adopter une résolution proclamant un cessez-le-feu et amener Israël à stopper son agression". L'OCI prévoit une réunion extraordinaire sur la crise jeudi.

Le président palestinien Mahmoud Abbas, évoquant un "crime", a annoncé qu'à l'issue d'un entretien téléphonique avec le président et le premier ministre libanais, "il y a eu un accord pour que nous demandions, tous en tant qu'Arabes, un cessez-le-feu avant d'envisager une quelconque négociation politique". Le chef de la diplomatie iranienne, Manouchehr Mottaki, a lui demandé à l'ONU de "traduire en justice" les dirigeants israéliens pour "crimes contre l'humanité" après ce bombardement meurtrier.

BLAIR POUR UNE RÉSOLUTION "MAINTENANT"

"Je pense qu'il y a une base d'accord qui nous permettrait d'obtenir une résolution de l'ONU, mais il nous faut l'obtenir maintenant, a pressé dans la soirée le premier ministre britannique, Tony Blair. Et à l'adoption d'un accord sur cette résolution, les hostilités doivent cesser, et cesser dans tous les camps", a-t-il ajouté. Critiqué par une partie de son opinion pour son soutien aux Etats-Unis, qui refusent d'appeler au cessez-le-feu immédiat, il a semblé faire preuve d'une nouvelle détermination, estimant que "ce qui s'est passé à Cana montre qu'il s'agit d'une situation qui ne peut tout simplement pas continuer".

M me Rice, qui a dû annuler sa visite à Beyrouth après le bombardement, devait rentrer lundi à Washington. George W. Bush s'est lui contenté d'une vague déclaration. "Les événements d'aujourd'hui au Proche-Orient nous rappellent que les Etats-Unis, leurs amis et leurs alliés doivent travailler à une paix durable, particulièrement dans l'intérêt des enfants", a-t-il estimé alors qu'il assistait à une manifestation sportive avec des enfants.

La suite devait se jouer dans la nuit, ou lundi, au Conseil de sécurité de l'ONU, que Kofi Annan a réuni en urgence dimanche, en lui demandant de condamner le bombardement de Cana et d'appeler à un cessez-le-feu immédiat. 

Sources : Le Monde

Posté par Samuel Roth et Adriana Evangelizt

Publié dans LIBAN

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