Le Liban prêt à déployer son armée
Comme disait notre grand-mère judaïque, "Ca va mal et ça dure..." et au moins 69 libanais sont tombés -même pas au champ d'honneur- mais en victime expiatoire d'Olmert le sioniste qui continue dans la voie délétère du crime et de l'occupation, il ne sait faire que ça. Contre l'avis d'une majorité de son Peuple de surcroît... car Samedi les Israéliens lucides -ceux qui n'ont pas la 'nuque raide' comme Olmert parce qu'ils font partie du Peuple Juste- ont manifesté à Tel-Aviv... voir notre article ICI... eh oui !
les Israéliens en ont assez de ne voir leurs enfants tomber au nom des plans guerriers de Bush et d'Olmert. De surcroît, dans le monde, les manifestations vont crescendo... voir la VIDEO de la manifestation à Londres où 100 000 personnes ont montré leur colère en brandissant des drapeaux libanais et palestiniens. Nous ne pouvons plus supporter ceux qui se posent en donneurs de leçons et qui veulent le malheur de l'humanité plutôt que son bonheur. Que ces gens-là disparaissent, c'est tout ce que nous souhaitons. Le monde qu'ils nous bâtissent est loin de nous paraître idéal. Comme disait grand-mère "Du balais !"
Le Liban prêt à déployer son armée dans le sud, au moins 69 morts
L'armée israélienne a continué lundi de pilonner le Liban faisant au moins 69 morts, alors que le Premier ministre libanais Fouad Siniora a annoncé être prêt, en accord avec le Hezbollah, à déployer 15.000 soldats dans le sud à condition d'un retrait israélien.
Parallèlement, M. Siniora a obtenu l'aide des pays arabes pour tenter d'arracher un cessez-le-feu immédiat à l'Onu alors qu'au 27ème jour, le Liban déplorait plus de 1.000 morts.
Les F-16 israéliens ont bombardé sans relâche le pays du Cèdre, larguant des obus sur les routes, les villages du sud, de la plaine de la Bekaa à l'est et sur la banlieue sud de Beyrouth, bastion du parti chiite Hezbollah.
Les raids les plus meurtriers sont intervenus dans un quartier jusque-là épargné de la banlieue sud de la capitale, où au moins 20 personnes ont été tuées dans la soirée, et à Ghaziyé (Liban sud), où 14 personnes ont péri.
Côté israélien, trois soldats israéliens ont été tués dans des combats avec le Hezbollah à Bint Jbeil, au Liban sud, où 10.000 hommes sont déployés.
Dans la soirée, le gouvernement libanais a tenté de prendre Israël de court en annonçant être prêt à envoyer, dès un retrait israélien effectif, 15.000 soldats au Liban sud, une zone actuellement dominée par le Hezbollah.
"Le gouvernement affirme qu'il est prêt à déployer 15.000 soldats au Liban sud dès le retrait des forces israéliennes et qu'il fera appel à la Finul (Force intérimaire des Nations unies au Liban) pour faciliter ce déploiement", a déclaré le ministre libanais de l'Information Ghazi Aridi.
"Là où l'armée sera déployée, elle sera la seule force sur le terrain", a précisé M. Aridi, évoquant de facto un retrait des miliciens chiites du Hezbollah de la région.
Le Hezbollah, dont deux membres appartiennent au gouvernement, n'a pas encore réagi officiellement mais le ministre libanais de la Défense Elias Murr a affirmé que le parti chiite avait donné son accord pour ce déploiement.
Jusqu'à présent, le Hezbollah était opposé à la résolution 1559 de l'Onu de septembre 2004 qui exige notamment le déploiement de l'armée libanaise à la frontière avec Israël.
L'exigence d'un retrait israélien du Liban sud rencontre l'opposition d'Israël, qui ne souhaite retirer ses soldats qu'après le déploiement d'une force multinationale, et a prévenu que ses opérations militaires se poursuivraient d'ici là.
Sur le plan diplomatique, Fouad Siniora a obtenu des pays arabes, en réunion extraordinaire à Beyrouth, un soutien indéfectible pour tenter d'imposer à New York des modifications au projet franco-américain de résolution visant à faire cesser les combats.
Une délégation de la Ligue arabe est ainsi partie à New York pour tenter d'amender le texte franco-américain, notamment sur la question d'un retrait des troupes israéliennes du Liban.
Peu avant, Fouad Siniora avait éclaté en sanglots en implorant l'aide des pays arabes pour obtenir "un cessez-le-feu immédiat et inconditionnel", ainsi qu'un retrait de l'armée israélienne et le déploiement des soldats libanais.
A la différence du plan Siniora de sortie de crise, le projet franco-américain ne demande pas explicitement un retrait des troupes israéliennes du sud du pays.
Le ministre français des Affaires étrangères Philippe Douste-Blazy a cependant annoncé qu'il allait plaider auprès de Washington pour un report du dépôt de résolution au Conseil de sécurité, afin d'inclure "quelques amendements", dont le retrait israélien.
Le Liban craint en effet une nouvelle occupation de ce territoire dont Israël s'était retiré en 2000, laissant le champ libre aux miliciens chiites du Hezbollah.
A rebours des tentatives d'apaisement de la communauté internationale, l'état-major israélien a proposé d'intensifier ses opérations militaires au Liban, où une offensive aérienne et terrestre est en cours depuis le 12 juillet pour neutraliser les bases du Hezbollah et faire cesser les tirs de roquettes du parti chiite sur le nord de son territoire.
Israël a décrété lundi soir un couvre-feu à 22H00 (19H00 GMT) au Liban sud.
Le Premier ministre israélien Ehud Olmert a donné toute latitude à Tsahal en affirmant qu'"aucune limitation n'était imposée à l'action de l'armée" pour venir à bout de la résistance du Hezbollah.
Le Hezbollah ne dispose pas que des roquettes Katioucha de conception ancienne, selon Tsahal qui a affirmé avoir abattu un avion sans pilote du parti chiite au-dessus de la mer avant qu'il ne franchisse la frontière.
"Il faut une occupation de deux à trois semaines d'une zone de sécurité au Liban sud, puis un nettoyage de ce secteur pour diminuer sensiblement les tirs de roquettes à courte portée", a affirmé de son côté le ministre sans portefeuille Eytan Cabel.
Plusieurs ministres des Affaires étrangères des pays membres du Conseil de sécurité, dont la secrétaire d'Etat américaine Condoleezza Rice, sont attendus mardi à l'Onu pour parler du Liban.
Le président américain George W. Bush a souhaité lundi qu'une résolution de l'Onu soit adoptée le plus vite possible, tout en reconnaissant qu'il faudrait encore un peu de temps pour dissiper les objections israéliennes et libanaises.
Sources : AFP
Posté par Adriana Evangelizt