Sarko et MAM s'affrontent sur les institutions
Nous espérons que Jacques Chirac et DDV auront apprécié les propos de Sarko à leur encontre... au train où vont les choses s'il n'y a que Sarkozy à droite qui ne représente en rien les valeurs du Peuple Français, bon nombre de droitier voteront ailleurs, c'est certain. Quand à la phrase de Sarkozy, "c'est le travail de ce Peuple qui créé une nation"... les vaches à lait qui l'entretiennent commencent à fatiguer... car le "Arbeit macht frei" que l'on trouvait sur la porte d'entrée d'Auschwitz... nous sommes désolés. Non, le travail ne rend pas libre, il abrutit... il empêche le troupeau de moutons de réfléchir justement sur l'avenir plus gris que rose que Sarkozy nous propose... qu'il vive donc avec 1200 euros par mois vu la cherté de la vie !
Sarkozy et Alliot-Marie s'affrontent sur les institutions
LYON (Reuters) - Michèle Alliot-Marie et Nicolas Sarkozy se sont affrontés sur les institutions de la République, lors du deuxième forum interrégional de l'UMP sur l'élection présidentielle de 2007.
Cela a commencé comme une boutade.
La France aujourd'hui, vue de l'étranger, "c'est la Tour Eiffel et (le président) Jacques Chirac. Ce sont eux qui incarnent la France", a déclaré la ministre de la Défense.
"Je me garderai de réduire la France à un monument ou à une personne aussi estimable soit-elle", a riposté quelques instants plus tard le ministre de l'Intérieur, candidat à l'investiture de l'UMP pour la présidentielle. "La France c'est 62 millions de Français, c'est un peuple qui a un génie propre et c'est le travail de ce peuple qui crée une nation."
Plus fondamentalement, Michèle Alliot-Marie et le président de l'UMP se sont opposés sur le rôle du chef de l'Etat.
La ministre de la Défense a de nouveau défendu sa conception d'un président de la République "arbitre", garant de la cohésion nationale et au-dessus des partis.
"Le président de la République n'est pas un arbitre au-dessus des partis, qui marche sur les eaux parce qu'il a été élu", a répliqué Nicolas Sarkozy.
"Le président, c'est un leader qui a le courage de dire avant les élections tout ce qu'il pense et tout ce qu'il fera et qui a l'honnêteté au lendemain de l'élection de mettre scrupuleusement en oeuvre la politique sur laquelle il s'est engagé", a-t-il ajouté.
"C'est un homme qui s'engage, c'est un homme qui est responsable, c'est un homme qui assume ses responsabilités, ce n'est pas un homme qui se dissimule derrière un conseiller ou derrière un Premier ministre."
SARKOZY EGRATIGNE CHIRAC
De même, Nicolas Sarkozy a réaffirmé qu'il souhaitait que le chef de l'Etat puisse se rendre devant l'Assemblée nationale, ce qui n'est pas le cas aujourd'hui.
"Je ne suis pas favorable à cela parce que le président de la République doit maintenir cette position au-dessus et effectivement, pour moi, le chef de la majorité c'est le Premier ministre", a répliqué la ministre de la Défense.
"Etre attaché aux institutions de la Ve République et être attaché à leur équilibre ça n'est pas être ringard", a dit encore Michèle Alliot-Marie.
Nicolas Sarkozy lui a opposé les changements apportés de facto au fonctionnement des institutions ces dernières années et égratigné au passage l'action du président Jacques Chirac.
"Qui peut dire que le gouvernement était conduit par Jacques Chirac ?" après la "dissolution malheureuse" de l'Assemblée en 1997, a-t-il demandé. "Il était conduit par Lionel Jospin et Jacques Chirac était conduit à signer des textes de loi qui lui étaient apportés. C'est quand même pas ça la Ve République.
Il a également opposé la conception que le général de Gaulle avait du référendum à celle de ses successeurs, en faisant allusion à la consultation du 29 mai 2005, voulue et perdue par Jacques Chirac, sur la Constitution européenne.
Alors que le général de Gaulle voulait en faire un moyen de "relégitimer" le chef de l'Etat, "nous avons assisté à des référendums curieux où si on répondait oui ou si on répondait non ça n'avait aucune conséquence sur la politique nationale".
"Je voudrais rappeler que le référendum du 27 avril 1969 sur la réforme du Sénat et la régionalisation, quand les Français ont dit non, le général en a tiré la conclusion et qu'il est parti", a-t-il ajouté. "Arrêtons de dire qu'on est toujours dans la Ve République du général de Gaulle."
Sources Boursier com
Posté par Adriana Evangelizt