Liban: Sarkozy veut accélérer les efforts en faveur du tribunal international

Publié le par Adriana EVANGELIZT

Nous conseillons à Nicolas Sarkozy de se pencher sur les véritables coupables au Liban. Et pourquoi un tribunal international dans une affaire interne au Liban dans tous les cas ? Alors que tout le monde sait l'infiltration des services secrets israéliens au Liban. Voir l'analyse d'un ancien enquêteur de la police criminelle allemande... on commence à en avoir ras le bol de tous ces mensonges.

Liban: Sarkozy veut accélérer les efforts

en faveur du tribunal international

Nicolas Sarkozy s'est dit déterminé à "accélérer les efforts" en vue de créer le tribunal international devant juger les assassins de l'ex-Premier ministre Rafic Hariri, dans un entretien téléphonique avec le Premier ministre libanais Fouad Siniora après les violences au Liban.

Le président de la République a affirmé que "la France sera toujours aux côtés du Liban et a condamné les lâches attentats à Beyrouth et à Achrafieh", a rapporté le porte-parole de l'Elysée David Martinon.

"Il ne faut pas céder à l'intimidation", a déclaré M. Sarkozy qui a apporté son "soutien et sa solidarité" au gouvernement libanais dans son action au Liban nord.

Nicolas Sarkozy "a rappelé sa détermination à poursuivre le travail commun aux Nations Unies pour créer le tribunal à caractère international sous chapitre VII", selon le porte-parole.

Selon le président de la République, "les événements de Tripoli et les attentats de Beyrouth doivent nous conduire à avancer encore plus vite et accélérer les efforts en cours".

L'armée libanaise tente de déloger depuis trois jours le groupuscule extrémiste Fatah al-Islam retranché dans le camp de réfugiés palestiniens de Nahr al-Bared, près de Tripoli. Deux attentats ont frappé par ailleurs dimanche et lundi soir des quartiers résidentiels à Beyrouth.

Cette flambée de violence a soulevé de nouvelles craintes sur la stabilité du Liban, enlisé dans une crise politique liée au projet de tribunal international pour juger les assassins de Rafic Hariri. Celui-ci a été tué à Beyrouth en 2005 dans un attentat pour lequel la Syrie a été soupçonnée.

"Nous ne devons pas céder au chantage, ce serait envoyer un mauvais signal à ceux qui veulent la déstabilisation du Liban que de céder à leurs injonctions", a affirmé M. Sarkozy.

"Ne pas agir reviendrait à céder aux menaces et aux intimidations", a-t-il ajouté.

Le prédécesseur de M. Sarkozy à l'Elysée, Jacques Chirac, un ami très proche de Rafic Hariri, avait consacré ses derniers efforts à tenter de créer à l'ONU le tribunal international auquel s'oppose l'opposition libanaise pro-syrienne.

Sources Le Monde

Posté par Adriana Evangelizt

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