Pompiers de Savoie: parties civiles et accusés dénoncent une procédure bancale

Publié le par Adriana EVANGELIZT

Pompiers de Savoie: parties civiles et accusés dénoncent

une procédure bancale

Après 4 jours de débats le procès des pompiers de Savoie, poursuivis devant le TGI de Chambéry pour homicides involontaires après la mort de deux jeunes dans l'incendie de leur immeuble en 2002, s'est achevé vendredi sur la dénonciation quasi-unanime d'une procédure bancale.

Le jugement de cette affaire, dans laquelle des pompiers étaient poursuivis pour la première fois en France en tant que personne morale pour ne pas avoir prêté "une attention suffisante à l'appel passé par les victimes", puis avoir "transmis une information erronée" au centre de secours, a été mis en délibéré au 21 septembre.

Le procureur de la République a demandé la relaxe des pompiers en estimant qu'aucune faute pénale ne pouvait leur être reprochée. Il a requis contre les sociétés importatrice (Pyragric) et distributrice (SA Denis) de cierges étincelants (qui ont embrasé le sapin ayant mis le feu à l'immeuble) 30.000 euros d'amende, et contre leur PDG respectif, Bruno Chevallet et Alain Denis, des peines de 4 mois de prison avec sursis et 3.000 euros d'amende chacun.

"Il y a dans ce procès une malfaçon au départ. Les personnes que nous estimons responsables de ce drame n'étaient pas sur le banc des accusés, alors qu'on traîne devant la justice les importateurs et distributeurs des cierges qui ne sont mêlés à l'affaire que de façon périphérique", a déclaré Me Christian Saint-André, avocat d'Annie Clocher-Vincent, dont la fille Delphine, 19 ans, a péri dans l'incendie en compagnie de Jonathan Touzani, 17 ans.

"Dans ce procès on s'est demandé qui va payer, mais pas comment s'était déroulé le drame", a-t-il ajouté. Les pompiers ont estimé le coût des destructions à 45 M EUR.

Delphine et Jonathan sont morts dans l'incendie de leur appartement du vieux Chambéry le 1er janvier 2002. Le feu d'un sapin de Noël embrasé par un cierge étincelant s'était transmis à leur appartement, situé à l'étage supérieur. Les jeunes avaient appelé les pompiers mais leur message n'était jamais parvenu aux secours sur le terrain.

"La justice est pourrie, ce procès est une honte, on s'est bien gardé de faire venir à la barre la standardiste du 18 qui a reçu l'appel de nos enfants et qui n'a pas donné l'information aux pompiers sur le terrain. On aurait aimé entendre les deux pompiers arrivés les premiers sur les lieux. Nous sommes dans un pays où les pompiers sont intouchables", a déclaré Mme Clocher-Vincent.

"Je suis écoeuré. Les vrais coupables n'étaient pas au procès et pour les pompiers, on n'a laissé parler que des responsables qui n'étaient pas sur le terrain", a affirmé la mère de Jonathan, Françoise Feron.

"J'en veux aux pompiers, j'en veux à Alain Spiess (habitant l'étage en dessous de celui des victimes), j'en veux à son ami Hervé Ranzini (qui a allumé les cierges accrochés au sapin), j'en veux aux deux femmes qui les accompagnaient. Ils ont tous menti sur le début de l'incendie", a-t-elle dit.

Me Guillaume Brajeux, qui défend la société d'assurance MMA, assureur de Pyragric, a qualifié les 4 personnes présentes au début du drame de "menteurs qui ont changé leurs déclarations après avoir reçu la visite de l'assureur de l'appartement".

Après l'embrasement du sapin, M. Spiess avait déclaré être monté à l'étage supérieur, où étaient les jeunes, pour alerter d'éventuels occupants. Son témoignage confus, indiquant qu'il avait frappé doucement à la porte, "mais pas sonné, ni tambouriné", n'a convaincu personne.

Initialement mis en examen pour homicides involontaires, MM. Spiess et Ranzini avaient bénéficié d'un non-lieu lors de l'instruction.

Sources AFP

Posté par Adriana Evangelizt

Publié dans BAVURES POLICIERES

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T
<br /> <br /> Je regarde les pompiers d'un autre oeil maintenant, des dieux à la télé MAIS en réalité, un pompier chauffeur a essayé de me<br /> rouler dessus avec son camion.<br /> <br /> <br /> Cela fait un moment maintenant. Les faits se sont passés il doit y avoir une dizaine d’années, sur l'autoroute à Limoges,<br /> dans le sens nord-sud,après l’entrée de la Bastide.<br /> <br /> <br /> Autant dire que je l'ai toujours en travers.<br /> <br /> <br /> J'explique : je suis témoin d'un accident, une collision en chaîne entre trois ou quatre véhicules, je ne sais plus. Je<br /> m'arrête, j'appelle les pompiers avec mon portable, ces derniers me demandent quelques précisions sur une conductrice inanimée au volant, ce qui m'oblige à me porter à sa hauteur, soit à coté de<br /> son véhicule accidenté pour décrire la position de cette conductrice, son véhicule était immobilisé sur la voie de droite de l'autoroute, dépassant légèrement sur la voie de gauche, mais<br /> laissant très largement la place pour circuler même aux gros camions.<br /> <br /> <br /> Au moment où je veux quitter le véhicule pour me mettre en sécurité, la conductrice m'accroche la main et me dit ""me laissez<br /> pas...."".<br /> <br /> <br /> Au même moment, un gros camion de pompier arrive. Ce dernier dévie sur se droite et me coince fortement entre la voiture et sa<br /> paroi droite, et continu à progresser. Il s’immobilise plus loin pour effectuer l’intervention.<br /> <br /> <br /> Il y avait très largement la place pour lui passer.<br /> <br /> <br /> Sur le coup, j'ai cru que le conducteur ne m'avait pas vu, ce qui est  finalement<br /> formellement impossible compte tenue de ma position à pied à ce moment précis.<br /> <br /> <br /> J'ai cru mourir, j'ai crié mais ce dernier a continué écrasant mon sac qui est souple, et que je portais sur le dos, car à cette<br /> époque, je circulais avec une petite 125cc.<br /> <br /> <br /> J'ai eu la peur de ma vie.<br /> <br /> <br /> Après coup, je me suis dit que je règlerai cela plus tard car ils donnaient l’apparence d'être débordés.<br /> <br /> <br /> Puis j'ai laissé tombé, à tort, car je n'avais rien en fait. J'aurai du faire des démarches juridiques mais je me suis dit que<br /> je perdrais du temps et surtout de l'argent car les pompiers sont intouchables dans ce pays d'après ce que j'ai déjà pu voir. Cela aurait mené à une procédure sans suite et, par la suite, une<br /> mauvaise volonté de ses collègues pompiers si j'avais besoin d'eux un jour.<br /> <br /> <br /> Je me demande vraiment pourquoi il a fait cela, c'est très grave car il était obligé de me voir, donc son acte est<br /> volontaire.<br /> <br /> <br /> Ce qu’il ne sait pas, c’est que j’ai une valve artificielle à l’estomac.<br /> <br /> <br /> J'ai compris après coup ; ce prétendu pompier à l'orgueil plus prononcé que son ego et qui conduisait ce camion<br /> de pompier, s'est dit :<br /> <br /> <br /> ""tiens...!! encore un branleur qui fait son malin...."". Cela ne peut être que ça, c'est obligé. De plus, avec ma petite 125 à<br /> l’époque, l’air d’un petit con…est-ce une raison pour essayer de mettre fin à ma vie… ?<br /> <br /> <br /> Pensez donc….. J’aurai aimé un jour discuter avec lui, l’avoir en face, pour qu’il m’explique.<br /> <br /> <br /> Mais ce qu’il y a de sur maintenant, c’est que je sais que les pompiers sont loin d’être des dieux comme la télé veut nous le<br /> faire croire.<br /> <br /> <br /> Je n’ai vraiment plus confiance en les pompiers depuis ce jour préçis, cela a créé un traumatisme car j’y pense vraiment<br /> souvent.<br /> <br /> <br /> A ce jour, je vous le dis, je les regarde avec l’œil du doute.<br /> <br /> <br /> Depuis ce jour, j’ai compris que l’on ne peut avoir confiance en personne.<br /> <br /> <br /> Et la preuve que ce ne sont pas des dieux ; j’ai déjà fait ce récit sur deux ou trois cites de pompiers qui sont prétendus<br /> humains et tendant à la discussion ; eh bien bizarrement à l’inverse des autres personnes, je n’ai jamais eu de réponse … !!!<br /> <br /> <br />  <br /> <br /> <br /> <br />
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