Pourquoi la Russie lance une torpille contre DSK
Pourquoi la Russie lance une torpille contre DSK
«Russia is back», constatent les médias américains. En proposant le Tchèque Josef Tosovsky à la présidence du Fonds monétaire international, Poutine a plusieurs idées en tête. Dont une qui concerne la Suisse.
En tant que telle, lacontre-torpille russe n’est pas vraiment une surprise. Certes, le socialiste français Dominique Strauss-Kahn a reçu le soutien des vingt-sept pays membres de l’Union européenne pour reprendre la présidence du FMI, historiquement dévolue à l’Europe. Et ce après avoir été adoubé par Nicolas Sarkozy. Mais DSK, qui fit un bref passage à Moscou début août pour convaincre les élus russes, y a laissé tout sauf un souvenir impérissable.
Mais on aurait évidemment tort de penser que la présentation d’un deuxième candidat à la tête du FMI l’ex-président de la Banque centrale tchèque, Josef Tosovsky relève uniquementde cette insatisfaction russe. Il y a tout d’abord la volonté de Vladimir Poutine de «faire respecter le principe de la concurrence», selon les termes de son ministre des Finances Alexis Koudrine. Et pour cause: Moscou se faisant le porte-parole des nouvelles puissances émergentes (Inde, Brésil, Russie et Chine) a voulu clairement remettre en cause cette règle tacite d’une présidence de l’UE au FMI, alors que les Etats-Unis s’octroient celle de la Banque mondiale. «Vu le manque de succès du FMI dans la résolution des crises affectant certains pays, assène ainsiAlexis Koudrine, le prestige del’institution doit être rehaussé».
Evgueni Iassine, directeur scientifique du Haut Collège d’économie russe, va encore plus loin: «A mon avis, tout simplement, la Russie a décidé deproposer une alternative au Français désigné par les Européens qui est certes honorable, mais qui est aussi un socialiste de gauche. L’objectif du FMI est d’assurer avant tout une nouvelle architecture financièreinternationale. Cet objectif doit être atteint, mais probablement pas par un homme de gauche» Oubliant, par la même occasion que Josef Tosovsky fut en son temps un membre éminent du Parti communiste tchèque.
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Sources La Tribune
Posté par Adriana Evangelizt