Tir de barrage contre Villepin
Tir de barrage contre Villepin
Répliquer vite et fort. Irrités par les critiques de Dominique de Villepin contre Nicolas Sarkozy et son équipe, l'Elysée et l'UMP sont tour à tour montés au créneau, hier, pour fustiger l'attitude de l'ancien Premier ministre. Alors que ce dernier doit encore faire entendre sa voix aujourd'hui sur RMC-BFM TV et France 2, le porte-parole de la présidence de la République, David Martinon, a souligné que Nicolas Sarkozy « n'a eu le loisir ni de lire ni d'entendre les déclarations de Dominique de Villepin ». Henri Guaino, le conseiller spécial de Nicolas Sarkozy, a pour sa part répondu à l'une des critiques formulées par Dominique de Villepin, assurant que le président était « particulièrement insensible à l'esprit courtisan ». « Je ne pense pas que les phénomènes de cour lors du quinquennat précédent étaient tellement moins importants que ceux qui peuvent peut-être se dessiner dans ce quinquennat-là », a-t-il souligné sur France 2, assurant, à propos de l'affaire Clearstream, que « le président de la République ne fait la guerre à personne ». L'Elysée a donc laissé l'UMP se charger de la contre-attaque la plus violente. Dans un entretien au « Parisien », Nadine Morano, la porte-parole du parti majoritaire, a jugé « un peu attristant » pour Dominique de Villepin « d'en arriver là ». L'ancien Premier ministre « évoque un esprit de cour » mais « il joue le rôle du bouffon », a-t-elle fustigé.
Sources Les Echos