DSK commence à se venger de la Russie
Et oui, ça commence... Monsieur règle ses comptes et nous pensons qu'il n'oubliera pas d'amener sa grosse pierre à son pays adoré... "Je considère que tout Juif de la diaspora, et donc de France, doit, partout où il peut, apporter son aide à Israël. C’est d’ailleurs la raison pour laquelle il est important que les Juifs prennent des responsabilités politiques. En somme, dans mes fonctions et dans ma vie de tous les jours, à travers l’ensemble de mes actions, j’essaie d’apporter ma modeste pierre à la construction d’Israël » Très importantes ces paroles. Lire Strauss-Kahn dans le texte... on sait pertinemment pour qui il va oeuvrer.
DSK commence à se venger de la Russie
(Nezavissimaïa gazeta)
MOSCOU, 3 octobre - RIA Novosti. Aussitôt après son élection à la tête du Fonds monétaire international, l'ancien ministre français des Finances, Dominique Strauss-Kahn, a proposé de réduire la part, déjà insignifiante, de la Russie au sein du FMI, au profit d'autres pays. L'ironie de la situation veut que la Russie avait proposé un autre candidat à ce poste.
Selon Dominique Strauss-Kahn, la Russie et l'Europe devront abandonner une partie de leurs quotes-parts de vote dans le cadre de la future réforme du Fonds "pour donner une plus grande représentation à certains pays".
Le quota commun de l'Union européenne (environ 33%) et des Etats-Unis (17%) leur permet, de fait, de dicter leurs décisions aux autres membres du FMI. Ainsi, selon une entente tacite intervenue entre Etats-Unis et UE, le poste de directeur de la Banque mondiale est toujours occupé par un Américain et celui du FMI, par un Européen (en règle générale, un candidat français). Les représentants de l'Australie, du Brésil et de l'Afrique du Sud ont proposé en juillet de renoncer aux nominations aux postes de direction selon ce même principe de nationalité. La Russie a proposé en août, pour la première fois, son propre candidat à la direction générale du FMI: Josef Tosovsky, ancien directeur de la Banque centrale tchèque. Cependant, la candidature de Dominique Strauss-Kahn a été soutenue par l'UE et les Etats-Unis et celui-ci y a été nommé directement sans même que l'on procède à un vote.
À la suite de cela, le vice-premier ministre et ministre russe des Finances Alexeï Koudrine a publié un article dans le Financial Times en avertissant que, si le nouveau directeur général du FMI ne procédait pas à une réforme du Fonds, la Russie oublierait "le FMI en tant qu'organisation globale importante gérant le système financier mondial". Cependant, le département pour les relations publiques du FMI a déclaré que l'article d'Alexeï Koudrine s'inscrivait entièrement dans la tendance des réformes engagées par le FMI.
Les économistes interrogés n'excluent pas que la prochaine réduction de la quote-part de la Russie au FMI puisse ressembler à une tentative de réprimander un pays qui s'est permis d'adopter un comportement autonome. Mais, selon eux, une réduction relative de la croissance économique russe est une raison plus valable. "Nous sommes fiers aujourd'hui de notre essor économique, mais, par rapport à la Chine ou à l'Inde, pays qui se développent rapidement, la Russie n'a aucune raison de se vanter", a déclaré Rouslan Grinberg, directeur de l'Institut d'économie de l'Académie des sciences de Russie. Selon lui, l'envergure relative de l'économie russe, par rapport à celle de la Chine, se réduit considérablement. D'après les données citées par Andreï Illarionov, président de l'Institut d'analyse économique, la part de la Fédération de Russie dans le PIB mondial a atteint un minimum historique de 2,5% en 2006. En 1913, 1950 et 1973, la part de l'économie russe (dans ses frontières actuelles) a été près de deux fois plus grande et constituait respectivement 5,2%, 5,7% et 5,3% du PIB de la planète.
Sources Ria Novosti
Posté par Adriana Evangelizt