Les magistrats refusent d'être "caporalisés" par Dati

Publié le par Adriana EVANGELIZT

Sans rire, on se demande où on va ? Pleins pouvoirs et dictature, voilà la France. Dati est aussi faite pour occuper le poste qu'elle occupe -dans la justice, de surcroît- que Liz Taylor pour être bonne soeur. On exagère mais c'est ça. On voit sur elle qu'elle est "dure". Elle suit les ordres de celui qui l'a propulsée là où elle est à la lettre, avec une intransigeance de fer. Aucune gentillesse n'émane d'elle. Son aura est blafarde. Terne. Alors qu'elle serait cent fois plus jolie si elle souriait. Mais madame fait la belle. Et la loi. Laissons les faire, comme nous disons sur un autre blog, si tout va bien... avant décembre, la France sera complètement bloquée par les grèves. Faites vos provisions à l'avance...

Les magistrats refusent d'être "caporalisés" par Dati

La mutation "forcée" du procureur général d'Agen, doublée selon les syndicats de "pressions" sur certains de ses confrères, provoque une nouvelle fronde des magistrats contre la garde des Sceaux.

La mutation "forcée" du procureur général d'Agen, doublée selon les syndicats de "pressions" sur certains de ses confrères, a provoqué, jeudi 4 octobre, une nouvelle fronde des magistrats contre la garde des Sceaux Rachida Dati. Dans un communiqué commun, les deux principaux syndicats, l'Union syndicale des magistrats (USM, majoritaire) et le Syndicat de la magistrature (SM, gauche) ont vilipendé "une véritable tentative de caporalisation des magistrats du parquet" par la Chancellerie.


Sans nommer Bernard Blais, ils citent l'existence de "pressions exercées sur certains procureurs généraux par le ministère afin qu'ils présentent en urgence une demande de mutation". Un mois après la polémique sur la convocation du vice-procureur de Nancy Philippe Nativel, les juges s'indignent du cas du procureur général d'Agen, Bernard Blais, à qui Rachida Dati a demandé de quitter son poste.

La chancellerie se défend

A Agen, fonctionnaires, avocats et magistrats soutiennent Bernard Blais, au point que le premier président de la cour d'appel, René Salomon, a saisi le Conseil supérieur de la magistrature (CSM) sur son cas, dénonçant une décision "tout à fait inédite" risquant d'être "facteur de déstabilisation des magistrats du parquet et, du même coup, de l'ensemble de la magistrature".


La Chancellerie chercherait à dégager des postes de procureurs généraux pour y promouvoir des femmes, Rachida Dati ayant annoncé son intention d'imposer la parité lors du prochain train de nominations, prévu cet automne.


Guillaume Didier, porte-parole de la Chancellerie, a expliqué que Bernard Blais était en poste à Agen depuis 1994 et que "13 ans, c'est une durée excessive à la tête d'une cour".
"Rachida Dati a la volonté d'avoir de nouvelles compétences", a-t-il insisté, rappelant qu'une loi de juin 2001 -pas applicable à Bernard Blais, nommé avant- limitait désormais à 7 ans le poste d'un procureur général dans la même cour.

"Cimetière des éléphants"

La loi "traduit cependant clairement la volonté du législateur de favoriser la mobilité dans ces fonctions de direction. Une telle mobilité (...) m'apparaît particulièrement indispensable pour ces fonctions de la haute hiérarchie judiciaire et conforme à l'intérêt du service de la Justice", a écrit jeudi Rachida Dati à FO-magistrats.


Le procureur de 64 ans se serait dit prêt à partir à la retraite l'été prochain s'il restait à Agen, mais la Chancellerie semblait décidée à lui forcer la main, tout en attendant vendredi.
C'est, selon Guillaume Didier, la date butoir pour qu'il réponde à l'offre d'un poste d'avocat général à la Cour de Cassation, une cour prestigieuse mais que les magistrats surnomment parfois le "cimetière des éléphants".

Sources Nouvel Observateur

Posté par Adriana Evangelizt

Publié dans Rachida Dati

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