DDV et Royal , meilleurs opposants à Sarkozy
Dominique de Villepin et Ségolène Royal considérés
comme "les meilleurs opposants" à Nicolas Sarkozy
Selon un sondage OpinionWay, publié vendredi 5 octobre par Le Figaro en collaboration avec LCI, 14 % des sondés estiment que les meilleurs opposants du président de la République au cours du mois de septembre ont été Ségolène Royal et Dominique de Villepin. L'ancien premier ministre UMP dépasse d'un point le chef du MoDem, François Bayrou, et de trois points François Hollande. Lionel Jospin, Laurent Fabius, Arnaud Montebourg et Jean-Marie Le Pen ne réunissent à eux quatre que l'avis de 13 % des sondés.
La figure de l'opposant endossée par Dominique de Villepin ne semble pas étonnante, compte tenu des actes et des propos tenus par l'ancien premier ministre ces dernières semaines. Signataire de la pétition lancée par Charlie Hebdo, SOS-Racisme et Libération contre le projet de tests ADN dans le cas des regroupements familiaux, il a qualifié cette mesure de "profondément attentoire à nos principes républicains, contraire à la mission universaliste de notre pays", dans les colonnes du quotidien.
Dominique de Villepin a également critiqué la méthode de communication de Matignon et de l'Elysée, dont les points-presse hebdomadaires sont désormais retransmis sur deux chaînes, BFM TV et LCI, s'interrogeant sur "la place des porte-parole dans des émissions spécifiques de télévision". Une charge amplifiée par les commentaires de l'ancien premier ministre à l'encontre de la candidature de David Martinon à la mairie de Neuilly. "Est-ce que c'est compatible avec des fonctions de porte-parole [de l'Elysée]? (...) Je fais partie de ceux qui pensent qu'on ne peut bien faire en politique que ce qu'on fait à temps complet", a-t-il estimé.
DEUX TIERS DES SONDÉS NON CONVAINCUS PAR LES PROPOS DE M. FILLON
Autre enseignement du sondage, même si la majorité des sondés approuvent les réformes entreprises par le gouvernement (57 %) et leur rythme (50 %), le rôle de François Fillon est critiqué. Quand le premier ministre annonce devant les Journées parlementaires de l'UMP, le 28 septembre à Strasbourg, que le président de la République et le gouvernement allaient "réformer, réformer et encore réformer", près des deux tiers des sondés (60 %) se disent non convaincus par ses propos. Avec pour raisons évoquées par certains"le manque de crédibilité", "d'assurance", du premier ministre, considéré comme un "perroquet" et une "marionnette" de Nicolas Sarkozy.
En revanche, qu'ils soient votants de gauche ou de droite au premier tour de la présidentielle (54 % pour les sympathisants de la gauche non socialiste et de Ségolène Royal), les sondés estiment que le terme de "rupture" correspond à l'action de Nicolas Sarkozy depuis son élection.
Sources Le Monde
Posté par Adriana Evangelizt