La France confirme son retour en Irak et ouvre un bureau consulaire au Kurdistan
Et pourquoi la France ouvre-t-elle un bureau au Kurdistan ? Pourquoi pas ailleurs en Irak ? Il est bien évident que ce n'est pas un hasard. Comme vous allez penser qu'on a encore l'esprit mal placé, on vous pose un extrait d'un article paru sur le site sioniste Guysen, histoire d'éclairer ceux qui ne savent pas : "Il faut dire qu’à la Ména on connaît les Kurdes et le Kurdistan presque comme notre poche et des reporters à nous s’y baladaient indolemment (dans certaines régions du Kurdistan iraquien Ndlr.), avant même la chute du régime de Saddam Hussein. Les connivences entre les juifs et les Kurdes datent de la création du monde et celles entre les Libanais et les Kurdes, d’une heure et quart plus tard. Quitte à mettre les pieds dans le plat, laissez-moi vous dire que les rapports syriens que j’ai eus en mains par un concours de circonstances font état d’un Kurdistan infecté d’agents sionistes. Je suis en mesure, une fois n’est pas coutume, de confirmer les attendus des services de Assad : D’abord les Israéliens servent au Kurdistan leurs intérêts vitaux. Il n’est pas de pareil promontoire et de frontières perforées comme un fromage d’Emmenthal, que les hauts plateaux du pays kurde. Des dizaines de spécialistes, discrets mais néanmoins israéliens, y surveillent de très près les projets de développements d’armes non conventionnelles aussi bien en Syrie que chez les Ayatollahs. Et même si je ne dispose pas de preuves positives de ce que j’avance, je mettrais ma main au feu que les compatriotes des Tsadik et de Juffa effectuent, à partir du Kurdistan, de fréquentes excursions dans ces pays de l’Axe du mal afin de se rendre compte exactement où en sont les programmes qui les menacent. Agiraient-ils différemment, que je ne le comprendrais pas et que je ne reconnaîtrais pas leurs méthodes." Le début et la suite ICI...
La France confirme son retour en Irak
et ouvre un bureau consulaire au Kurdistan
par Cécile Hennion
En visite à Paris, mercredi 17 octobre, le président irakien Jalal Talabani a reçu de la France des promesses d'aides et les assurances d'une "amitié retrouvée". Après le voyage du ministre français des affaires étrangères Bernard Kouchner, à Bagdad, au mois d'août, c'est au tour de Nicolas Sarkozy de confirmer à M. Talabani le retour de la France sur la scène irakienne.
La France aidera l'Irak qu'elle souhaite "fort, uni, démocratique et réconcilié avec lui-même", notamment par la formation de forces de sécurité et d'une aide en matière de santé. De son côté, M. Kouchner a assuré qu'il participerait à la conférence ministérielle des voisins de l'Irak, qui doit se tenir à Istanbul les 2 et 3 novembre, et à laquelle devraient assister, entre autres, l'Iran et la Syrie. Le ministre français a également annoncé son intention de repartir "bientôt" pour l'Irak.
Les preuves concrètes de cette nouvelle politique française concernent pour le moment surtout la région autonome du Kurdistan d'Irak. M. Sarkozy a en effet promis l'ouverture, début 2008, à Erbil, d'un "bureau délocalisé d'ambassade", selon la dénomination officielle employée au Quai d'Orsay. Mais qui a vocation, selon les diplomates kurdes, de devenir rapidement un consulat.
Déjà promis, en novembre 2006, lors de la précédente visite de M. Talabani en France par le président Jacques Chirac, ce projet était resté lettre morte. Cette fois-ci, le processus est en cours. C'est François Tissot qui aura la responsabilité de ce poste. Ancien "french doctor", très proche de Bernard Kouchner, il avait notamment été chargé d'organisé, en 1989, l'évacuation en France des régugiés kurdes fuyant l'Irak de Saddam Hussein. Au sein de la cellule d'aide humanitaire d'urgence du Quai d'Orsay, il avait plus tard épaulé M. Kouchner dans ses missions au Kosovo et en Somalie.
En ouvrant un bureau consulaire à Erbil, la France rejoint ainsi les pays - Etats-Unis, Grande-Bretagne, Allemagne ou encore Corée du Sud -, qui ont une présence officielle au Kurdistan irakien. "Pour la première fois depuis longtemps, tout va bien entre nous et la France, se réjouit Seywan Barzani, représentant du gouvernement régional kurde à Paris. Voilà plus de quatre ans que nous ne battions pour obtenir ce consulat".
Outre le retour symbolique de la France dans leur région, les Kurdes espèrent que cela encouragera d'autres pays européens à suivre l'exemple. Il espèrent aussi que cela attirera les investissements. M. Sarkozy a promis, mercredi, d'adresser un message en ce sens aux entreprises françaises. Dans ce domaine, le Kurdistan irakien a déjà enregistré des résultats concrets avec, notamment la signature d'un contrat important, le 2 octobre, avec la société pétrolière franco-britannique Perenco.
Sur le plan politique, toute présence européenne et occidentale permet au Kurdistan de consolider son statut de région autonome, dans un contexte particulièrement tendu avec la Turquie, mais aussi avec l'Iran. Malgré les menaces d'une intervention turque sur ses frontières, M. Talabani a souhaité, à Paris, minimiser la crise actuelle avec Ankara.
Sources Le Monde
Posté par Adriana Evangelizt