Sarkozy: «Je veux reconquérir le cœur de l’Amérique»

Publié le par Adriana EVANGELIZT

Avant de "reconquérir" le coeur de l'Amérique, Sarkozy ferait mieux de commencer par conquérir celui des Français. Ceci s'avérera certainement beaucoup plus difficile que d'aller pérorer devant l'establishmement américain dont on sait combien il se soucie de son Peuple. On ne comprend pas très bien le sens de ce voyage à un moment où les Français sont en plein marasme. Il serait certainement plus utile ici que là-bas d'autant que les trois plus grandes chaînes américaines sont restées muettes devant l'évènement et que le New-York Times n'a publié qu'un court article. Sarkozy veut faire du forcing partout, c'est loin de plaire à tout le monde. Si Nicolas Sarkozy est si "bien reçu" aux Etats-Unis, c'est en raison de "son action contre l'antisémitisme en France", qui "a baissé grâce à lui"... ce qui nous incite à penser que c'est surtout le noyau sioniste infiltré aux USA qui l'accueille bien, pas les Américains dans leur généralité. Heureusement que le ridicule ne tue pas. Car son admiration pour le président Bush, l'homme le plus détesté de la planète, suscite davantage d'interrogation qu'autre chose. Il va même jusqu'à copier Jacques Chirac et faire le baise-main... sous l'oeil amusé de Bush, cela va sans dire.

 

A Washington, Nicolas Sarkozy veut "reconquérir le cœur de l'Amérique"

Nicolas Sarkozy s'est attaché, mardi 6 novembre, à l'occasion de sa première visite officielle à Washington depuis son élection, à multiplier les déclarations d'amitié envers les Etats-Unis, un pays dont il admire "la fluidité de la société", et avec lequel la France entend être "amie et partenaire", sans exclure que, "comme dans une famille", des "désaccords" puissent s'exprimer. Ceux que M. Sarkozy a laissé filtrer portent sur la lutte contre le réchauffement climatique et la faiblesse du dollar.

Le président français a entamé sa visite en rendant, mardi, un hommage appuyé à des vétérans américains du Débarquement de juin 1944. Il ne faut "pas oublier ce qu'ont fait, à deux reprises, de jeunes Américains pour que la France soit libre", a-t-il dit.

En allusion à la brouille transatlantique de 2003 sur la guerre d'Irak, il a déclaré que "la période d'incompréhension" entre la France et les Etats-Unis était "révolue".

Reçu à dîner à la Maison Blanche par George Bush, M. Sarkozy a prononcé un long toast. "Je suis venu à Washington avec un message simple : je veux reconquérir le cœur de l'Amérique d'une façon durable", a-t-il dit, ajoutant : "Nous sommes des alliés, depuis toujours et pour toujours."

"La France et les Etats-Unis peuvent relever de grands défis lorsqu'ils travaillent ensemble", a répondu M. Bush. Un spectacle a suivi le repas, figurant un dialogue entre le marquis de La Fayette et George Washington.

"POLITIQUE DE FERMETÉ"

Les grands dossiers internationaux, Iran, Liban, Kosovo, devaient être évoqués mercredi, lors d'entretiens avec George Bush et la secrétaire d'Etat Condoleezza Rice. A propos de l'Iran, M. Sarkozy a répété qu'il était partisan d'une "politique de fermeté", mais il a ajouté qu'"en même temps" il fallait "jusqu'à la dernière minute maintenir le fil du dialogue".

Cela semblait relever d'un souci de recadrage, après la confusion introduite par les propos du ministre français des affaires étrangères, Bernard Kouchner, employant le mot "guerre".

Aux journalistes français, l'Elysée avait expliqué que ce voyage visait à "consacrer les retrouvailles" entre la France et les Etats-Unis, passant sous silence le fait qu'un rapprochement s'était déjà opéré au cours des trois dernières années du mandat de Jacques Chirac, notamment sur le Liban.

Devant des médias américains à Paris, le message diffusé par un responsable français avant le voyage ne lésinait pas sur les critiques à l'encontre de Jacques Chirac – responsable de "la plus grave crise entre la France et les Etats-Unis depuis 1966"  – et aussi à propos de la "névrose" anti-américaine de la "presse française".

Si Nicolas Sarkozy est si "bien reçu" aux Etats-Unis, ajoutait cet officiel, c'est en raison de "son action contre l'antisémitisme en France", qui "a baissé grâce à lui". Mais, ajoutait-il, M. Sarkozy "sait qu'il y a un risque à être dans la fusion avec les autorités américaines, car le peuple français ne le lui pardonnerait pas", par un "reste de fierté". "Sarkozy caniche de Bush, c'est un écueil qu'il faut éviter".

Sources Le Monde

Sarkozy: «Je veux reconquérir le cœur de l’Amérique»

Le président de la République, aux Etats-Unis depuis mardi, veut mettre un terme aux années de brouille avec Washington.

Nicolas Sarkozy a célébré mardi, au premier jour de sa visite aux Etats-Unis, la réconciliation franco-américaine en exaltant l’amitié entre les deux pays, mise à mal par quatre années de brouille pour cause de guerre en Irak.

D’abord devant un parterre de grands patrons des deux pays, puis devant la communauté française et enfin à la Maison blanche, en présence de son homologue américain George W. Bush, le nouveau locataire de l’Elysée a répété sur tous les tons que la crise entre les deux pays était terminée.

«Je viens à Washington avec un message très simple. Je veux reconquérir le cœur de l’Amérique, et reconquérir le cœur de l’Amérique de façon durable», a lancé Sarkozy en préambule du dîner offert en son honneur par son homologue américain.

«Bienvenue à la Maison Blanche»
«Je suis venu vous dire une chose, c’est que la France et les Etats-Unis nous sommes des amis, nous sommes des alliés, depuis toujours et pour toujours», a-t-il insisté devant une centaine de convives, avant d’exalter le sacrifice des GI morts en France pendant la Seconde guerre mondiale.
«Bienvenue à la Maison blanche», lui avait lancé en français George Bush en l’accueillant. Avant de louer, sur un mode beaucoup plus sobre, «l’héritage de Lafayette» et la coopération entre les pays.
«La France et les Etats-Unis peuvent relever de grands défis lorsqu’ils travaillent ensemble», a souligné Bush avant de lever son verre «à quelques uns des plus anciens amis des Américains, le grand peuple de France».

Arrivé en début d’après-midi à Washington, Nicolas Sarkozy a entamé sa tournée américaine devant les grands patrons des deux pays réunis au sein du French American Business Council, à qui il a tenu le même discours. «Je n’ai pas compris pourquoi il fallait se fâcher avec les Etats-Unis. Les Etats-Unis et la France, on ne s’est jamais fait la guerre. Ce n’est pas une raison pour s’en vouloir», leur a dit le chef de l’Etat français, répétant un de ses arguments favoris.

«On est de la même famille»
«On peut avoir des désaccords, on peut avoir des différends, mais on reste des amis, car on est de la même famille», a-t-il insisté. A ce titre, Nicolas Sarkozy a profité de l’occasion pour rappeler tout le mal qu’il pensait de la faiblesse actuelle du dollar par rapport à l’euro, qui a battu de nouveaux records mardi en s’échangeant à 1,4570 dollar. «Une grande économie doit avoir une grande monnaie. Vous n’avez pas besoin d’un dollar trop faible, votre technologie, votre savoir-faire ça suffit», a-t-il plaidé. Même remarque aux Chinois, à qui il a redit qu’ils n’avaient «pas besoin d’avoir une monnaie si dévaluée pour gagner».

Après cette première demi-journée menée au pas de charge, le président français doit poursuivre mercredi la célébration des retrouvailles franco-américaines dans le cadre plus solennel du Capitole, devant les deux chambres du Congrès.

Ce «très grand honneur» est particulièrement salué côté français, où l’on rappelle que la Chambre des représentants et le Sénat ont tenu leur première session commune en 1824 pour y entendre un discours d’un autre Français, le marquis de Lafayette. Il a toutefois déjà été réservé à tous les présidents français de la Ve République, le dernier étant Jacques Chirac en 1996.

«Aucun sujet de discorde»
Après son passage au Congrès, à majorité démocrate, le président français doit retrouver Bush pour une réunion de travail «délocalisée» dans la demeure historique, autre symbole, du premier président américain George Washington à Mount Vernon, au sud de Washington. L’occasion pour les deux responsables de passer en revue les grands dossiers internationaux de l’heure puisque, comme se plaisait à le souligner vendredi le porte-parole de l’Elysée David Martinon, «la relation bilatérale aujourd’hui ne fait apparaître aucun sujet de discorde qu’il faudrait traiter en urgence».

Sources Libération

Posté par Adriana Evangelizt


Publié dans SARKOZY NEO CONS

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L
Sacré sarko, nombreux sont ceux qui voient déjà en lui le nouveau caniche de bush, en remplacement de son copain tony Blair !!!Et puis vouloir faire passer son admiration personnelle pour Georges Bush, (président criminel détruisant une nation : l'Irak seulement pour piller son pétrole) pour un soutien au peuple américain alors que ce dernier veut seulement se débarrasser de son président cocainomane , 'est  vraiment pitoyable .... même Jacques Chirac, lui même n'a jamais eu ce ridicule, ni ce mauvais goût  !!Et puis cette façon d'aller chercher ses directives chez le gangster de washington  premier terrorriste planétaire, accompagné de tous ces conseillers privés sionistes ... c'est vraiment du plus mauvais goût, Mossieur sarko ! Car rappelons le, c'est en france que vous avez été élu avec 52 % des voix et non pas en israel, ni aux states, alors svp. ressaississez vous avant qu'il ne soit trop tard !
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