Enrico Macias pas le bienvenu en Algérie
Alors on sait bien ce qui réunit vraiment Sarkozy et le sioniste Enrico Macias -Gaston Ghrenassia de son vrai nom-... seulement, il n'est pas le bienvenu en Algérie. Sur l'article de l'AFP, bien sûr, ils ne disent pas pourquoi, nous l'avons posé en dernière position pour que vous voyez la différence. Par contre, l'article du Jeune Indépendant, en noble Algérien préfèrerait un juif de Naturei Karta ou Robert Castel... il est aussi à noter que Macias passe par Sarkozy pour revenir en Algérie où il n'est pas interdit, ce qui prouve son courage...
Ghrenassia ne peut être Castel
par Mohamed Zaâf
Les Algériens auraient été ravis d’entendre dire que l’actuel président français comptait leur ramener les archives de leur pays à l’occasion de sa prochaine visite chez eux. Ce n’est pas le cas, l’ambassadeur de France en Algérie les avisait que la question des archives était classée dans la même rubrique que celle de la repentance.
A Paris, on préfère ne pas fatiguer les jeunes générations avec les histoires macabres. On préfère les égayer ! Dans ce souci on a pensé à compenser les avarices en repentance et en archives par la présence d’Enrico Macias. Une présence qui mettra fin d’elle-même au déséquilibre engendré autrefois par la production d’un certain Dieudonné, un autre artiste français chassé par l’insupportable racisme qui le surprit à Alger.
De son côté, Macias avait pu éviter in extremis le sort de Dieudonné grâce à l’alerte qui fut donnée par les gardiens du temple. On sut alors que Macias appartenait aux Ghrenassia, cette famille constantinoise dont des éléments avaient tenu le triste rôle des Kobus.
A partir de là, les Algériens s’étaient intéressés à l’individu au-delà de sa voix, et beaucoup découvrirent qu’il avait la même doctrine que Boumediene lorsqu’il affirmait son appui à la Palestine «qu’elle ait tort où qu’elle ait raison».
Sauf que le chanteur disait ce couplet pour Israël, le massacreur des Palestiniens. Macias ne pouvait alors prétendre à la considération dont par exemple jouit Vanunu chez nous. Il ne pouvait non plus prétendre jouir du même amour, de la même chaleur qui vont tout naturellement à un Robert Castel.
Que Sarkozy renforce sa délégation par un membre de Neturei Karta serait plus souhaitable et poserait en tout cas moins de problèmes qu’une visite sous le cachet officiel de Ghrenassia. Si M. Gaston Ghrenassia veut revoir comme il dit son lieu de naissance, rien à notre connaissance ne l’en empêche.
Il doit certainement avoir assez de sous pour s’offrir le voyage et, s’il n’est pas poursuivi par la loi, nos frontières qui ne sauraient être aussi sensibles que nos cœurs lui seront légalement ouvertes. Mais s’il tient à s’imposer «officiellement» aux Algériens, malgré l’épisode précédent, cela voudra dire que Macias est non pas un homme de paix comme il s’en targue mais un homme de discorde.
Cela ne peut prendre alors que l’allure d’un défi ! Et là, tous les Algériens dignes de ce nom refuseraient qu’on invite en leur nom quelqu’un dont l’évocation du seul nom sème la zizanie. Car il faut se rendre à l’évidence, une partie non négligeable de l’opinion refuse que leur Etat reçoive officiellement le personnage.
Cela n’est ni de l’intégrisme ni du racisme comme on le prétend pour culpabiliser les Algériens. Ce rejet ne peut être taxé d’antisémitisme puisque nous sommes aussi des sémites et que nous n’avons jamais nié que les juifs soient nos cousins.
Des juifs vivent parmi nous et ceux qui veulent partager notre pain, notre respect et nos difficultés sont les bienvenus. C’est tout simplement une réaction semblable à celle qu’on éprouve pour les… harkis. Les Algériens n’ont certainement pas besoin de s’attarder à un autre faux problème.
Sources Jeune Indépendant
Macias aimerait accompagner Sarkozy en Algérie,
réticences à Alger
Le chanteur Enrico Macias, natif d'Algérie, aimerait accompagner le président Nicolas Sarkozy lors de sa prochaine visite dans ce pays début décembre, mais cette perspective soulève des réticences à Alger, a-t-on appris de sources concordantes dimanche.
"J'ai exprimé mon désir auprès du président de pouvoir l'accompagner, mais je lui ai dit qui si cela posait des problèmes, il ne fallait pas qu'il se gêne pour me le dire", a déclaré le chanteur pied-noir, interrogé par l'AFP après des déclarations du Premier ministre algérien Abdelaziz Belkhadem.
Dans une interview au quotidien L'Expression samedi, ce dernier s'est déclaré opposé à la venue du chanteur.
M. Belkhadem, qui avait publiquement combattu la venue de M. Macias en Algérie en 2000, a déclaré: "Je n'ai pas changé d'avis".
Mais, a-t-il tempéré, "nous n'avons pas le droit de choisir les invités qui vont accompagner le président français", lors de sa venue en Algérie début décembre pour sa première visite d'Etat depuis son élection en mai.
"Ceux qui viendront avec le président Sarkozy seront nos invités", a précisé le Premier ministre.
Selon un projet de programme officiel évoqué par la presse algérienne, le chef de l'Etat français pourrait se rendre à Constantine (est), ville natale du chanteur qui y a exercé comme instituteur avant de prendre le chemin de l'exode après la proclamation de l'indépendance algérienne en juillet 1962.
En 2000, M. Belkhadem, qui n'avait pas de fonction officielle au gouvernement, avait pris la tête d'un "front du refus" d'une visite annoncée du chanteur, qui devait se rendre dans son pays natal à l'invitation du président Abdelaziz Bouteflika.
Interrogé sur ce point, l'Elysée s'est contenté d'indiquer que la venue du chanteur était effectivement évoquée, mais se heurtait à des réticences en Algérie.
Sources AFP
Posté par Adriana Evangelizt