Nous avons bien sûr regardé Dominique de Villepin et vous pouvez d’ailleurs voir sa prestation ici…
Que dire ? Il est arrivé sous des applaudissements peu nourris et des vivats destinés à Sarkozy « Niko… Niko… » mais il a quand même dit « Merci ». Fairplay toujours… même face à l’adversité. Nick tordant ses lèvres dans tous les sens, affublé de ses éternels yeux de chien battus et faisant mine de traficoter on ne sait quoi autour de ses poignets ou de ses boutons de manchettes. Il faudrait quand même qu’il se débarrasse de son tic qui lui fait crisper la bouche à la moindre occasion. Manque-t-il de calcium ou de magnésium ? Ou de confiance en lui ?
Alors que les « Niko… » continuaient de plus belle, notre Aristochat n’a pas montré le moindre malaise. Il a gardé son beau visage lisse. Pas la moindre trace de contrariété, ni d’agacement. Yeux baissés, il a semblé réfléchir un instant. Pas facile d’être projeté comme ça sur le devant de la scène en sachant très bien que les caméras épient le moindre mouvement de votre face. Avec tous les mauvais esprits et détracteurs qui se réjouissent de vos malheurs. Il faut posséder une sacrée maîtrise. A quoi devait-il bien penser ? Avait-il un petit pincement au cœur ? Quoiqu’il en soit… il l’a pris sur lui. Puis la situation a eu l’air de l’amuser. Il s’est mis à sourire. Un large sourire, très radieux et qui lui confère beaucoup de charme. C’est un homme qui sait composer. De plus, il accroche la lumière. Il émane de lui quelque chose d’assez éblouissant. Il est très photogénique. Et il le sait, sans doute. Nous pensons sincèrement que tous les politiciens font pâle figure à côté du Noble Aristochat.
Pour vous dire la vérité, nous étions plusieurs devant l’écran, hommes et femmes… et même les hommes sont quelque part assez admiratifs devant lui. Ils voudraient bien avoir sa « gueule ». La beauté est une chose bien sûr et ce n’est pas cela qui nourrit le Peuple. Mais il y a quelques « détails » qui nous forcent à lui attribuer d’autres qualités. Il a d’abord rendu hommage à Jacques Chirac et dit qu’il lui avait « voué sa fidélité ». Même lorsque le bateau prend l’eau, on ne quitte pas le navire ni son capitaine. On lui montre que nous sommes là. Qu’il peut compter sur nous. C’est ce que nous avons ressenti. L’Aristochat est un homme fidèle. Il ne renie rien. Il ne renie pas en tout cas celui qui l’a hissé là où il est. Bon nombre de gens feront sans doute la différence avec le comportement de Sarkozy qui n’a rien épargné à Chirac qui fut pourtant son mentor et le vilipendant ou le couvrant de ridicule à la moindre occasion.
Il ressort de cette attitude que Dominique de Villepin possède un certaine noblesse d’âme. Qu’il en paraît même chevaleresque. Et qu’il place l’Amitié très haut. Si haut qu’il n’avait même pas informé Sarkozy de l’accident vasculaire de Jacques Chirac lorsqu’ils ont déjeuné ensemble ce matin à la Baule. Ceci pouvant aussi « passer pour une manœuvre », disent certains. N’empêche en rendant un vibrant hommage au Président de la République alors que sa côte est à la baisse, l’Aristochat a montré à la France l’indéfectible amitié qui le liait à Jacques Chirac contre vents et marées. Le Chevalier a rendu hommage à son suzerain d'une voix vibrante... nous pensons que Jacques Chirac sera sensible à ce geste et que cela pourrait apporter un plus à l'amélioration de son état.
De lui ou Sarkozy, qui préfèrerait-on avoir comme ami ? Qui ne nous trahirait pas pour laisser libre cours à son ambition ? Nous formulons là quelques questions qui nous traversent l’esprit.
Dominique de Villepin fait un vibrant éloge de Jacques Chirac
Dominique de Villepin a rendu samedi un vibrant hommage à Jacques Chirac, en saluant devant les jeunes UMP la "capacité" du chef de l'Etat "à tenir la barre" de la France "dans les pires épreuves".
"A 27 ans, j'ai fait une rencontre, Jacques Chirac, et je lui ai voué ma fidélité", s'est-il souvenu. "J'ai été conquis par l'humanité de Jacques Chirac, sa détermination et son sang-froid au service de la France".
"Tout au long de ces années, j'ai beaucoup appris à ses côtés que la vérité d'un homme est dans son courage, dans ses choix, contre les habitudes, contre les fatalités, contre la résignation", a souligné le Premier ministre.
Il s'est notamment souvenu de l'attentat de juillet 1995 au RER Saint-Michel ou du "moment où il a repris l'initiative en Bosnie" en donnant l'ordre le 27 mai 1995 aux soldats français de reprendre aux forces serbes le pont de Vrbanja, à Sarajevo.
Dominique de Villepin a également rappelé la crise irakienne de 2003 "quand c'est la voix de la France qui a défendu la voie de la raison, de la paix et de la justice" face à l'intervention américaine.
Le Premier ministre a invité les membres de l'UMP a être "au service du pays" et "fidèle au cap fixé par le président de la République".
Sources : NOUVEL OBSERVATEUR
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Nicolas Sarkozy souhaite un "prompt rétablissement" à Jacques Chirac
Nicolas Sarkozy a demandé samedi à Dominique de Villepin de transmettre à Jacques Chirac des voeux de "prompt rétablissement" après son accident vasculaire.
"Le Premier ministre ira s'entretenir avec le président de la République au Val-de-Grâce cet après-midi. Je voudrais vous demander, cher Dominique, d'être notre interprète à tous ici pour souhaiter au président de la République un prompt rétablissement", a déclaré M. Sarkozy devant les jeunes UMP réunis à La Baule (Loire-Atlantique) pour leur université d'été.
Le président de l'UMP a demandé à Dominique de Villepin de dire à Jacques Chirac que "tous ici nous souhaitons qu'il retrouve sa vitalité légendaire le plus rapidement possible".
"A l'UMP, ses amis espèrent qu'il reprendra ses responsabilités dans les tout prochains jours", a conclu Nicolas Sarkozy, applaudi par les militants. "Dominique, soyez l'interprète de nous tous, sans exception".
Le président de l'UMP a informé peu avant 14h les jeunes UMP de l'hospitalisation du président.
Selon son entourage, le ministre de l'Intérieur n'a appris que samedi à 13h l'accident vasculaire de Jacques Chirac, survenu vendredi soir selon l'Elysée. Dominique de Villepin, informé avant M. Sarkozy, a pu s'entretenir au téléphone avec le chef de l'Etat dans la matinée.
En début de matinée, Dominique de Villepin et Nicolas Sarkozy avaient pris leur petit déjeuner ensemble sans que rien ne filtre de l'hospitalisation de Jacques Chirac.
Sources : NOUVEL OBSERVATEUR