LES GENS DE GAUCHE INDECIS PENCHENT POUR DOMINIQUE DE VILLEPIN

Ah voilà un article qui nous fait plaisir car il fait ressortir une chose, de plus en plus de gens de gauche s'intéressent à Dominique de Villepin. Lorsque j'ai commencé ce blog, le trois-quart de mes connaissances se posaient des questions. A croire que j'étais la seule à voir en Mister de Villepin un présidentiable. Il s'avère que de plus en plus de personnes me rejoignent et cela me fait plaisir... l'élitee socialiste n'est plus crédible. Et les gens de gauche, sûr, n'iront pas vers Sarkozy... qu'il continue donc de flatter l'électorat de Le Pen... il est sur la bonne route... regardez la photo ci-dessous et voyez la tête qu'il tire encore. On dirait que la jalousie le dévore. Quand on voit Dominique de Villepin, visage épanoui... large sourire... la gentillesse qui émane de son visage, c'est quand même un autre panorama...

 DECHIREMENT REEL OU SUPPOSE DE LA DROITE...

par Patrice BIANCONE

Décidément, Dominique de Villepin est étonnant. Non seulement il n'agit pas comme beaucoup attendaient qu'il agisse, mais en plus, à en croire le dernier sondage Louis Harris-Libération-Yahoo, il séduirait à gauche, au point que l'électorat traditionnel des socialistes, des communistes et des Verts lui offrirait une apparence de dynamisme qui le rendrait totalement crédible dans la course à l'Elysée. Bien entendu, il ne s'agit que d'un sondage, et chacun sait qu'en la matière, une embellie ne fait pas une élection, mais tout de même. Depuis quelques semaines, pas une faute du Premier ministre. Le ton est bon. L'allure séduisante. Et le fond rassurant, tant il semble juste lorsqu'il parle de croissance sociale, de bataille pour l'emploi, et même de patriotisme social...

A défaut de pouvoir juger de sa sincérité, disons donc que, dans une période de crise et d'inquiétude, Dominique de Villepin semble plus en phase que d'autres avec la France qui fait les présidents. Il nous refait, tout simplement, le coup de Jacques Chirac de 1995, sans tenir compte des avertissements et analyses du patron de l'UMP. Pour lui, pas question d'aller sur le terrain réservé habituellement aux anglo-saxons, le terrain libéral. L'avenir de la France tel qu'il le conçoit, c'est un voyage vers un monde qui ressemblerait à celui que nous proposait le gaullisme de la première heure, un gaullisme avant tout social, terme que Dominique de Villepin met à toutes les sauces, ce qui a, rappelons le ici, poussé Nicolas Sarkozy à sortir un peu plus de sa réserve, si tenté qu'il en ait observé une, pour rejeter avec énergie tout ce qui finit en social justement...

Hors ici comme ailleurs, si on ne peut juger de la sincérité du Premier ministre, on peut toujours se souvenir qu'il faut se méfier des grandes déclarations. On sait ce qu'il advint, en effet, après la première élection de Jacques Chirac. La théorie de la fracture sociale inspirée par Emmanuel Todd est tout simplement restée une théorie. Elle n'a servi qu'à prendre conscience de l'état et de l'évolution négative du pays, et accessoirement à faire élire un président qui n'a jamais mis en pratique ses belles promesses.

Voilà donc la droite, et plus précisément l'UMP, qui se divise en deux camps. La droite et l'UMP, plus précisément, qui montre ses deux sensibilités et le déchirement qui est le sien quand aux remèdes à administrer à une France malade. Entre un traitement libéral choc, une rupture que propose Nicolas Sarkozy, et un traitement social alternatif, elle hésite, du moins en apparence, ce qui, sur un plan politique pourrait aussi être interprété comme une volonté de ratisser large. Après tout, on l'a vu à maintes reprises dans le passé, une élection se gagne au centre. Là où, pour beaucoup suintent l'ennui et la réformette. Là où, pour beaucoup,  il n'y a pas de convictions, mais une sorte de pragmatisme mou qui consiste avant tout à faire durer ceux qui s'y retrouvent.

Sources : RFI

Posté par Adriana Evangelizt

Autre site sur Dominique de Villepin