DDV VA RECEVOIR LES SYNDICATS
Tout ce que nous disons à Sarkozy qui continue de critiquer le modèle social et lui trouve tout un tas de défauts : «incapable de sortir du chômage de masse, de la croissance molle et de l'angoisse du lendemain». C'est que lui, pas plus que les autres, n'endiguera le chômage quand on sait combien il y a de licenciements en France chaque année, combien de délocalisations... etc...
De surcroît s'il pense détenir la potion magique qui va ôter au Peuple Français la pseudo "angoisse du lendemain", dans l'immédiat, nous sommes obligés de constater qu'il en est le premier générateur. En l'imaginant au pouvoir, ce n'est plus "l'angoisse du lendemain" qui nous étreint mais la crainte de l'avenir. Pour nous, il est irrémédiablement associé aux mots et maux : inquiétude, stress, anxiété, appréhension, malaise, tension... et cela confinerait presque au "supplice".On peut même dire que nous nous faisons un sacré mourron.
Que voulez-vous, nous n'y pouvons rien mais si, par malheur, il nous apparaît, dès le matin, en photo sur un quelconque webzine, la journée est gâchée. Pour remédier à ce grave problème, il nous faut alors avoir recours à des lectures autres que les promesses dénuées de sens d'un ambitieux qui se fout du Peuple comme de l'An 40. Et c'est sans regret que nous nous laissons porter par la pensée lumineuse d'un vrai philosophe qui n'a rien à voir avec Finkielkraut. N'est pas philosophe qui veut. Il faut en posséder le feu sacré. Et c'est requinqué par ces mots d'or bus avec la coupe de notre coeur et distillés par l'essence de notre âme que peu à peu, s'estompe "l'angoisse du lendemain" causée par l'impétueux et impudent Nicolas Sarkozy... bonne journée à tous.
Villepin attendu avec scepticisme par les syndicats
ALLER «plus loin» et «plus vite», avancer «ensemble» de manière à «faire bouger les lignes». Tout en campant sa stratégie en matière de dialogue social, Dominique de Villepin a indiqué vendredi qu'il avait des propositions concrètes dans sa besace. Ils «auront des réponses, ils auront du concret, ils auront des perspectives», a martelé le chef du gouvernement à l'adresse des partenaires sociaux qu'il doit rencontrer cet après-midi pour faire la synthèse des échanges qu'il a eus avec chaque syndicat en novembre sur la sécurisation des parcours professionnels, l'amélioration du pouvoir d'achat et la lutte contre les discriminations sur le marché du travail. Trois dossiers majeurs auxquels la récente crise des banlieues a donné encore plus de relief.
Symboliquement, Dominique de Villepin fera le déplacement rue de Grenelle, au ministère de l'Emploi et de la Cohésion sociale. Il rencontrera les syndicats après que le ministre de la Cohésion sociale, Jean-Louis Borloo, ainsi que les ministres délégués à l'Emploi, Gérard Larcher, et à l'Egalité des chances, Azouz Begag, leur auront présenté le projet de loi sur l'égalité des chances. Un «contrat de transition professionnelle» (CTP) va être expérimenté, indique aujourd'hui Jean-Louis Borloo, dans une interview à La Tribune. Un salarié licencié signera, dans son bassin d'emploi, «avec une structure publique à déterminer», un CTP qui «lui assurera quasiment la même rémunération que son ancien salaire». Au cours de cette période, il bénéficiera d'une formation «et sera appelé à exercer son activité auprès d'entreprises privées ou d'organismes publics».
Très attendu sur le pouvoir d'achat, le premier ministre devrait dévoiler cet après-midi des mesures destinées à doper la participation et l'actionnariat salarié. Fin novembre, Gérard Larcher avait notamment évoqué la possibilité pour les actionnaires de décider en assemblée générale de redistribuer à l'ensemble des salariés une partie des profits sous forme d'une majoration de la réserve spéciale de participation.
Le scepticisme des syndicats
Les assurances du premier ministre ont été accueillies avec beaucoup de prudence ce week-end. D'autant qu'elles arrivent dans un contexte de blocage des négociations à l'Unedic et dans la fonction publique.
Le secrétaire général de Force ouvrière, Jean-Claude Mailly, s'est déclaré «sceptique», hier sur France Inter. «Ce n'est pas un discours lyrique que nous attendons demain, ce sont des choses concrètes, par exemple en matière de pouvoir d'achat, du côté du secteur public, comme du secteur privé», a averti le leader de FO. Et d'ajouter, en déplorant la tendance du gouvernement à «décider et ensuite consulter: il y a un problème de démocratie sociale. Le dialogue social ne fonctionne pas vraiment avec le premier ministre».
Le secrétaire général de FO a redit qu'il souhaitait la création d'«une prime de transport pour compenser la hausse du coût du pétrole», ainsi que des engagements sur les négociations salariales dans la fonction publique.
La CFTC a indiqué, dans un communiqué, qu'elle attend de la rencontre des partenaires sociaux avec le premier ministre «des actes, du contenu et un engagement clair» du gouvernement.
Ce syndicat, qui se dit «favorable à des compléments de salaires», «réitère sa demande, devant le patronat et les pouvoirs publics, de vraies négociations salariales», dans le privé et le public. Il demande aux pouvoirs publics et au patronat des «améliorations sur la protection sociale complémentaire des salariés et sur la prise en charge de leur coût de transport».
Les prises de positions ont largement dépassé le champ syndical. Dans une tribune publiée aujourd'hui dans La Tribune, Nicolas Sarkozy estime que le modèle social français a «échoué» et qu'il n'est plus «ni juste ni efficace». Le président de l'UMP et ministre de l'Intérieur estime que, sans rupture avec «l'équilibre perdant-perdant» actuel, la France restera «incapable de sortir du chômage de masse, de la croissance molle et de l'angoisse du lendemain». Et appelle à nouveau à la mise en place du contrat de travail unique.
Sources : LE FIGARO
Posté par Adriana Evangelizt