Colombie: pas de libération d'otages sans zone démilitarisée
C'est bien ce que nous disions hier... c'est bien beau de criminaliser les FARC mais tout le monde sait que celui qui met des bâtons dans les roues, c'est Uribe. Pourquoi il ne veut pas démilitariser la fameuse zone pour libérer les otages ? Est-ce que Nicolas Sarkozy sait comment les militaires traitent la population colombienne ? Que des femmes sont violées quotidiennenement et que de pauvres paysans sont massacrés chaque jour ? Oui, est-ce qu'il sait qu'Uribe protège ces assassins, qu'il est presque leur otage et que c'est l'armée qui fait la loi dans son gouvernement ? La pression, c'est sur Uribe qu'il faut la mettre. Seulement s'il la met trop le corrompu est capable de tout faire capoter. Car l'armée ne veut pas démilitariser et fait tout ce qui est en son pouvoir pour tout faire foirer. Et Uribe suit. C'est un peu la même situation que la Palestine et le Sionisme. Les discours de Nicolas Sarkozy sont certes bien beaux mais néanmoins, il gomme le fond du problème. A savoir que le seul obstacle, c'est Uribe.
Colombie: pas de libération d'otages sans zone démilitarisée
selon une source proche des Farc
Des otages de la guérilla colombienne ne pourraient être libérés qu'à condition de créer une zone démilitarisée (que Bogota refuse), a indiqué jeudi une agence proche des Farc, dans un commentaire non attribué, en réponse à l'appel du président français Nicolas Sarkozy.
L'agence Anncol, qui diffuse souvent des communiqués et des interviews de responsables des Farc, a salué les "bonnes intentions du gouvernement français, louables et saines" et montré du doigt le président colombien Alvaro Uribe comme le principal obstacle à une solution.
Le même texte sur le site de l'agence (http://www./anncol.nu/) insiste à nouveau sur la condition de la guérilla marxiste d'établir une zone démilitarisée pour procéder à un échange d'au moins 45 otages contre 500 rebelles détenus par les autorités colombiennes. "Pour cela, il est nécessaire d'avoir un espace approprié, selon les Farc, l'évacuation (autrement dit la démilitarisation) de (villages) de Florida et Pradera pendant 45 jours", indique l'agence Anncol.
Elle affirme que M. Uribe "n'est pas intéressé par ce simple acte humanitaire" consistant à démilitariser l'endroit en question. "Sa vision est axée sur la libération des otages par la force", ajoute Anncol. Enfin, l'agence estime que "la médiation internationale ne doit pas favoriser l'un ou l'autre camp en présence, car cela aboutirait à perdre la crédibilité et la confiance auprès d'une des parties".
Dans un appel humanitaire inhabituel adressé par la voie des médias aux Farc, le président Sarkozy leur a demandé mercredi de libérer la Franco-Colombienne Ingrid Betancourt, en souhaitant qu'elle puisse retrouver sa famille avant Noël.
Le président français Nicolas Sarkozy a demandé l'aide de son homologue argentin Nestor Kirchner pour obtenir la libération de l'otage franco-colombienne Ingrid Betancourt aux mains de la guérilla colombienne des FARC depuis 2002, dans une lettre dont l'AFP a obtenu jeudi une copie.
Les éditorialistes de la presse française saluent unanimement ce vendredi l'appel lancé par Nicolas Sarkozy aux Far, mais sont partagés entre l'espoir et la prudence quant à l'issue de l'affaire. Plusieurs éditorialistes estiment cependant que si Nicolas Sarkozy a pris une telle initiative, c'est en connaissance de cause.
"Pour atteindre mon objectif, j'ai l'appui de tous les Français. J'ai également besoin de votre soutien. Je vous en serais, tout comme l'ensemble de mes compatriotes, très reconnaissant", écrit le président français dans cette lettre en espagnol, traduite par l'AFP.
La publication de cette lettre intervient à quelques jours de la cérémonie d'investiture de la présidente argentine élue, Cristina Kirchner, épouse du président actuel, qui prend lundi ses fonctions. Le Premier ministre français François Fillon assistera à cette cérémonie et s'entretiendra à cette occasion avec plusieurs présidents sud-américains dont le Colombien Alvaro Uribe, le Brésilien Ignacio Lula Da Silva, la Chilienne Michelle Bachelet et Cristina Kirchner.
Dans ce dossier "prioritaire" pour lui, Nicolas Sarkozy s'est impliqué plus encore en enregistrant mercredi deux messages : l'un, à la radio pour les otages des Forces armées révolutionnaires colombiennes (Farc), l'autre, à la télévision pour leur chef Manuel Marulanda. Nicolas Sarkozy en a appelé aux sentiments humanitaires des guérilleros colombiens pour "sauver une femme en danger de mort", Ingrid Betancourt, qu'il "rêve" de voir revenir parmi les siens pour Noël
Dans une missive à sa mère, la jeune femme exprimait sa confiance en la France et son président. "Quand la nuit était la plus obscure, la France a été le phare", écrivait-elle. "Le président Sarkozy est sur le méridien de l'histoire".
A Bogota, le gouvernement n'avait pas commenté dans l'immédiat les messages français, dont l'efficacité a cependant été mise en doute par des dirigeants de l'opposition de gauche. Ancienne médiatrice dans ce dossier, la sénatrice Piedad Cordoba a jugé que seul Hugo Chavez pouvait obtenir un résultat.
Sources AFP
Posté par Adriana Evangelizt