Abolition de la République
Nous tenons à signaler que tous ceux qui voteront pour la ratification du Traité de Lisbonne trahiront la République et seront jugés comme le fut Pétain et ses suivants à la fin de la dernière guerre. Jugés par le Peuple Français resté fidèle à sa Nation. Parce que là, vous êtes en train de vendre la France à l'étranger tant ceux de droite que les Socialistes. Vendus à l'Amérique et traîtres à la France ! Donc vous serez jugés comme tel. Car nul besoin d'être énarque pour voir que nous ne serons plus libres de rien sur notre propre sol. On en a l'exemple avec la Société Générale et les menaces de la Commission Européenne. Ou avec les OGM que l'on veut nous imposer de force pour complaire à Monsanto. Ou, bien pire, l'imposition des animaux clonés comme nourriture grâce à la collaboration de l'organe de la Commission, le EFSA -qui n'a qu'un seul rôle, faire gagner du fric aux lobbies biotechnologiques américains-et qui trouve "que les aliments provenant de clones d'animaux, tels que la viande et lait, ne présentent pas plus de danger que ceux issus d'animaux conçus de manière traditionnelle." Grave. Grave. Très grave. Franchement, s'il faut passer par l'ENA pour être aussi nul, on peut s'abstenir de vos services Messieurs-Dames, votre vision futuriste est extrêmement limitée et étriquée. Et vous n'avez rien à faire dans les affaires de la France car vous n'oeuvrez ni pour elle ni pour son Peuple.
Abolition de la République
par Christian Darlot
Ce traité bafoue la Déclaration des Droits de l’Homme et du Citoyen, et tous les principes du droit constitutionnel ; il viole la souveraineté nationale, supprime la séparation des pouvoirs, la démocratie représentative, et la responsabilité politique. Sa ratification abrogerait en fait la Constitution et abolirait la République.
Cependant la classe politique presque unanime s’apprête à perpétrer cette trahison, non seulement le parti présidentiel, mais aussi des parlementaires qui se prétendent défenseurs des droits et intérêts des classes sociales modestes. En agissant ainsi, ils abandonneraient pourtant celles-ci au pouvoir des puissances financières internationales qui règnent sans contrôle sur la Commission de Bruxelles et sur la Cour de Luxembourg.
Or chacun sait qu’il ne tiendrait qu’au groupe socialiste de réunir autour de lui les deux cinquièmes des suffrages exprimés nécessaires pour que la ratification soit soumise à la décision du Peuple Souverain. Maintes gens s’indignent du reniement du Parti Socialiste, incapable du moindre effort intellectuel, et qui paraît n’être plus qu’un champ clos de rivalités.
Force est pourtant bien de reconnaître que le Président Sarkozy s’acquitte à merveille de sa mission politique : ridiculiser et affaiblir la France, afin qu’elle ne puisse plus désormais s’opposer aux menées des dirigeants mondiaux. Les républicains attendent donc avec espoir la décision des parlementaires socialistes. En refusant de trahir, ces parlementaires couperaient court à des agissements désastreux, agiraient selon l’honneur, et aussi selon leur intérêt. Mais s’ils trahissaient la Nation en obéissant à leurs chefs, la preuve serait faite que le Parti Socialiste ne représente plus que la nouvelle bourgeoisie prête à tout pour se fondre dans l’ancienne et figer la situation sociale à son profit.
Si le suffrage universel et la souveraineté nationale étaient niés, la dégradation de la société mènerait bientôt à la violence, et les parlementaires qui se seraient rendus complices de ce crime en porteraient la faute.
Ils en rendraient compte au jour du rétablissement de la République.