Soixante Palestiniens assassinés à Gaza
Que personne ne soit capable de stopper les criminels qui massacrent à Gaza prouve qui gouverne notre monde. Nous n'avons rien à attendre de ces élites dévoyées prostituées au Sionisme qui n'aurait jamais dû poser son pied en Palestine si des corrompus n'avaient passé outre le droit international. La Palestine a été crucifiée voilà plus de soixante ans à des intérêts mercantile au nom d'un dieu qui aurait donné une terre à un peuple soit-disant élu. Qui peut croire cette fable quand on sait que Dieu n'est qu'une invention humaine ? Est-ce Dieu qui fait la loi sur terre ? Ou ses mercenaires ? Les sionistes qui règnent en Israël n'ont jamais eu l'intention de laisser créer un Etat Palestinien. C'est un fait avéré que tous les chefs d'Etat européens cautionnent sous l'oeil moribond de cette pantomine d'ONU qui ne devrait même pas exister car elle ne sert qu'à protéger le Sionisme. Elle est leur instrument.
Soixante Palestiniens tués
dans une vaste opération israélienne à Gaza
Soixante Palestiniens ont été tués samedi dans la bande de Gaza lors d'une des opérations les plus meurtrières de l'armée israélienne depuis le déclenchement de l'Intifada en 2000, destinée à faire cesser les tirs de roquettes contre Israël.
L'armée israélienne a annoncé que deux de ses soldats avaient été tués et six blessés.
Saëb Erekat, l'un des principaux négociateurs palestiniens, a affirmé que les négociations de paix avec Israël étaient, pour l'heure, "enterrées sous les maisons détruites de Gaza", alors que le président palestinien, Mahmoud Abbas, a renouvelé son appel à "une protection internationale du peuple palestinien".
Cinquante-quatre Palestiniens, des activistes mais aussi des femmes et des enfants, ont été tués et quelque 150 blessés samedi lors d'une vaste opération de l'armée israélienne dans le nord de la bande de Gaza, où les habitants de Jabaliya sont restés terrés chez eux tandis que les imams des mosquées récitaient des versets du Coran par haut-parleurs.
"Nous ne pouvons pas nous déplacer facilement, 12 de nos ambulances sont bloquées faute de carburant et les autres doivent coordonner au préalable avec l'armée israélienne", a déploré le Dr Mouawiya Hassanein, chef des urgences à Gaza.
Deux autres Palestiniens ont été tués dans une attaque aérienne contre un poste de police à Khan Younès (sud), et quatre membres de la police du Hamas, qui contrôle la bande de Gaza, ont été tués lors d'un raid aérien dans le secteur de Rafah (sud), selon des témoins et des sources médicales.
Parmi les victimes palestiniennes, au moins 13 morts sont des civils, dont quatre jeunes et sept femmes. Vingt-et-un tués ont été identifiés comme des membres de groupes armés, presque tous appartenant au bras armé du Hamas.
L'armée israélienne a annoncé de son côté avoir perdu deux soldats lors de violents combats dans le nord de la bande de Gaza.
Depuis le début de l'offensive israélienne mercredi, près de 90 Palestiniens ont été tués. Un civil israélien a péri dans le tir d'une roquette mercredi.
Samedi, les groupes armés palestiniens ont tiré plus de 50 roquettes contre Israël, où sept personnes, dont deux enfants et une femme, ont été blessées dans la ville d'Ashkélon (sud), distante de 10 km de la bande de Gaza, selon l'armée.
"Il est impensable que la réaction israélienne à des tirs de roquettes palestiniens, que nous condamnons, soit aussi terrible et effroyable", a dénoncé le président Abbas, qui a appelé à une réunion d'urgence du Conseil de sécurité de l'ONU.
"Le Hamas est entièrement responsable de ce qui se passe et il en paiera le prix", a affirmé le ministre de la Défense israélien, Ehud Barak, qui par la voix de son porte-parole a fait savoir qu'Israël ne s'était "pas fixé de limite de temps pour mettre fin à l'opération".
Un régiment entier de l'armée, soit environ 2.000 soldats, opérait samedi dans la bande de Gaza, a rapporté la télévision publique israélienne.
Il s'agit de soldats d'infanterie d'une unité d'élite, appuyés par des blindés et des hélicoptères d'assaut, selon cette source, qui précise qu'ils se sont heurtés à une vive résistance de groupes armés palestiniens.
Des centaines de Palestiniens ont manifesté en Cisjordanie et dans les camps de réfugiés au Liban pour dénoncer l'offensive israélienne, qui selon le vice-ministre israélien de la Défense, Matan Vilnaï, n'a pas pour objectif une réoccupation de la bande de Gaza.
De nombreux pays arabes ont condamné l'opération israélienne, ainsi que la France, qui a également condamné les tirs de roquettes palestiniennes. Le Canada a déploré l'escalade de la violence, tandis que le président iranien, Mahmoud Ahmadinejad, a affirmé qu'Israël serait "déraciné" et ses dirigeants traduits en justice "un par un".
En Israël, une centaine d'habitants de la ville d'Ashkelon ont manifesté leur colère, scandant des slogans anti-arabes et exigeant des frappes plus dures à Gaza pour stopper les tirs.
Les derniers décès portent à 6.256 le nombre de personnes tuées dans les violences israélo-palestiniennes depuis 2000, pour la plupart des Palestiniens, selon un bilan établi par l'AFP.
Sources AFP
Posté par Adriana Evangelizt