Propos aigre-doux entre Kouchner et Lavrov
Propos aigre-doux entre Kouchner
et le ministre russe des Affaires étrangères
Le ministre russe des Affaires étrangères s’est moqué des possibles sanctions européennes et évoque «l’imagination maladive» de son homologue français. Ce dernier a jugé les russes «un peu nerveux».
Certains des pays de l’Union européenne qui se réuniront en sommet extraordinaire lundi à Bruxelles sur la crise en Géorgie envisagent des sanctions contre la Russie, a indiqué ce jeudi Bernard Kouchner.
«Des sanctions sont envisagées, et bien d’autres moyens», a affirmé ce jeudi à la presse le ministre des Affaires étrangères, évoquant ainsi pour la première fois une telle possibilité contre Moscou.
La France ne propose pas elle-même ces sanctions, a souligné Bernard Kouchner, mais «certains pays (européens) ont déjà demandé que des sanctions soient avancées».
«J’ai évoqué, à la demande d’un journaliste, le problème des sanctions, certains pays européens y songent, et tout cela sera examiné» lors du sommet de Bruxelles, a expliqué un peu plus tard le ministre français à la radio Europe 1.
«J’ai simplement dit que d’aucuns pensaient à des sanctions. La France n’y pense pas», a-t-il souligné.
Ironie
Le ministre russe des Affaires étrangères, Sergueï Lavrov, a immédiatement ironisé sur les menaces de sanctions européennes, en affirmant que l’UE était «irritée» par les déconvenues de la Géorgie, «petit chouchou» de l’Occident.
Le président russe Dmitri Medvedev, dont le pays fournit un quart des besoins en gaz de l’Europe, avait lui déjà mis en garde l’UE contre un refroidissement des relations. «S’ils veulent la dégradation de ces relations, ils l’obtiendront bien entendu (…). Mais s’ils veulent sauvegarder les relations stratégiques, ce qui est totalement dans l’intérêt à la fois de la Russie et de l’Europe, tout ira bien», a-t-il averti mardi.
Le ministre des Affaires étrangères Bernard Kouchner a jugé ce jeudi les Russes «un peu nerveux», en réagissant aux propos de son homologue Sergueï Lavrov qui avait raillé son «imagination maladive» après qu’il eut évoqué la possibilité de sanctions européennes.
«Je n’ai pas l’esprit malade. Les Russes sont un peu nerveux ces derniers temps», a déclaré Bernard Kouchner sur la radio Europe 1.
«La France n’a pas l’esprit malade, la France était sur place en Géorgie et en Russie pour faire son travail de président de l’Europe. Nous ne voulons pas interrompre le dialogue avec la Russie, loin de là, et la France ne propose pas de sanctions», a-t-il ajouté.
La France ne propose pas elle-même ces sanctions, a souligné Bernard Kouchner, mais «certains pays (européens) ont déjà demandé que des sanctions soient avancées».
«J’ai évoqué, à la demande d’un journaliste, le problème des sanctions, certains pays européens y songent, et tout cela sera examiné» lors du sommet de Bruxelles, a expliqué un peu plus tard le ministre français à la radio Europe 1.
«J’ai simplement dit que d’aucuns pensaient à des sanctions. La France n’y pense pas», a-t-il souligné.
Ironie
Le ministre russe des Affaires étrangères, Sergueï Lavrov, a immédiatement ironisé sur les menaces de sanctions européennes, en affirmant que l’UE était «irritée» par les déconvenues de la Géorgie, «petit chouchou» de l’Occident.
Le président russe Dmitri Medvedev, dont le pays fournit un quart des besoins en gaz de l’Europe, avait lui déjà mis en garde l’UE contre un refroidissement des relations. «S’ils veulent la dégradation de ces relations, ils l’obtiendront bien entendu (…). Mais s’ils veulent sauvegarder les relations stratégiques, ce qui est totalement dans l’intérêt à la fois de la Russie et de l’Europe, tout ira bien», a-t-il averti mardi.
Le ministre des Affaires étrangères Bernard Kouchner a jugé ce jeudi les Russes «un peu nerveux», en réagissant aux propos de son homologue Sergueï Lavrov qui avait raillé son «imagination maladive» après qu’il eut évoqué la possibilité de sanctions européennes.
«Je n’ai pas l’esprit malade. Les Russes sont un peu nerveux ces derniers temps», a déclaré Bernard Kouchner sur la radio Europe 1.
«La France n’a pas l’esprit malade, la France était sur place en Géorgie et en Russie pour faire son travail de président de l’Europe. Nous ne voulons pas interrompre le dialogue avec la Russie, loin de là, et la France ne propose pas de sanctions», a-t-il ajouté.
Sources Libération
Posté par Adriana Evangelizt