Que ceux qui n'aiment pas la France...
Ce que l'on n'aime pas c'est surtout la France que Sarkozy est en train de nous construire... et si par malheur il était élu, il y a de nombreux français de coeur et d'esprit qui iront vivre ailleurs, c'est certain... ceci dit, il peut toujours rêver...
Pour Nicolas Sarkozy, "si certains n'aiment pas la France, qu'ils ne se gênent pas pour la quitter"
"On en a plus qu'assez d'avoir en permanence le sentiment de s'excuser d'être français. On ne peut pas changer ses lois, ses coutumes parce qu'elles ne plaisent pas à une infime minorité", a dit M. Sarkozy, très applaudi par les quelque 2 500 personnes venues l'écouter. "Si certains n'aiment pas la France, qu'ils ne se gênent pas pour la quitter", a-t-il lancé. Cette phrase rappelle le slogan de Philippe de Villiers, président du Mouvement pour la France (MPF) : "La France, tu l'aimes ou tu la quittes".
M. de Villiers est candidat déclaré à l'élection présidentielle de 2007, à laquelle M. Sarkozy devrait également être candidat. Souhaitant "faire de l'UMP un lieu de rassemblement et d'ouverture", toujours dans la perspective de 2007, Nicolas Sarkozy a également tenu à se tourner vers "la gauche populaire".
LE CPE, UNE "ERREUR"
"Je veux aussi m'adresser à la gauche populaire, à tous ceux qui ont cru au Parti communiste. J'ai plus de respect pour les anciens ouvriers qui ont travaillé toute leur vie en usine que pour les mondains qui n'ont pas vu les crimes de Staline", a-t-il affirmé.
Le numéro deux du gouvernement est par ailleurs revenu sur la crise du contrat première embauche (CPE), que son parti a contribué à dénouer. "Avec le CPE, un jeune pouvait se faire licencier sans motif. Je ne veux pas faire cadeau de l'esprit de justice à la gauche et que la droite soit associée à la précarité. La gauche sait exploiter nos erreurs, je ne ferai pas cadeau à la gauche de nos erreurs", a-t-il martelé.
Il a d'ailleurs profité de cette douzième réunion de nouveaux adhérents de son parti pour continuer de s'en prendre à "une gauche qui n'a pas de leçons de morale" à lui donner, "une gauche responsable de la montée du Front national".
"CIRCULEZ, Y'A RIEN À VOIR"
Quant à Ségolène Royal, la candidate à la candidature socialiste pour 2007 qui, selon deux sondages, le battrait à la présidentielle si le deuxième tour avait lieu maintenant, M. Sarkozy lui a reproché son absence d'idées. "Ségolène Royal, elle a trouvé le raisonnement : j'ai vos idées, dit-elle. C'est 'circulez, y'a rien à voir'", a ironisé le président de l'UMP.
Il a également lancé une pique envers Lionel Jospin, l'ancien premier ministre socialiste qui avait procédé à la régularisation de sans-papiers quand il était au pouvoir. "S'il était candidat (en 2007), ce serait l'occasion de lui demander des explications", a dit M. Sarkozy en riant. Pour sa part, le ministre de l'intérieur, qui s'apprête à présenter son projet de loi sur l'immigration, a de nouveau proposé "qu'on supprime les régularisations au fil de l'eau", c'est-à-dire les régularisations quasiment automatiques au bout de dix ans de présence en France.
Sources : TF1
Posté par Adriana Evangelizt