Clearstream, l'affaire dans l'affaire

Publié le par Adriana EVANGELIZT

Clearstream, l'affaire dans l'affaire

par Gilles Gamba

Nous assistons depuis plusieurs semaines à la mise en pâture non seulement de notre premier Ministre mais de l’état tout entier derrière cette affaire.

Tous les coups étant permis en politique, il est quand même curieux de voir avec quelle complaisance les partis d’opposition se laissent manipuler.

Da quoi s’agit il ? Ce n’est qu’un des nombreux rebondissements de l’affaire des Frégates de TAIWAN et du suivi financier de toutes les opérations qui ont trait aux ventes d’armes au niveau international.

Ces marchés sont tout particulièrement sensibles et représentent outre les sommes considérables des marchés la survie même de notre recherche liée aux développement de cette industrie d’armement dont les effets profitent également à toutes nos industries de pointe comme ce fut le cas pour AIRBUS.

Toutes ces ventes d’armes sont soumises aux règles des marchés internationaux et plus particulièrement  aux règles anglo-saxonnes.

Il est donc impératif de passer sous les fourches caudines de nombreux intermédiaires sans les quels aucun marché ne peut être conclu.

Derrière les intermédiaires officiels qui ont pignon sur rue, existent tous les autres membres de LOBBY sans les quels les intermédiaires officiels n’ont aucun pouvoir.

Face à ces procédures Anglo-saxonnes et les différents LOBBY dans les quelles les Français ne sont pas toujours très alertes, le Général De GAULLE lui-même avait créée les fonds spéciaux afin de « graisser » la patte des intermédiaires indispensables à la conclusion de ces  marchés.

Cette procédure contraire au droit français était la seule méthode pour permettre à nos industriels de pouvoir concourir face à la concurrence avec les mêmes chances de succès, qui conditionne par ailleurs nos recherches  nos propres industries et donc nos emplois.

Tous ces marchés étant liés par nature à la défense sont donc contrôlés par ce MINISTERE qui dispose par ailleurs de structures civiles adaptées pour approcher des marchés en conformité éthique avec notre politique extérieure.

Il va de soi que le suivi de toutes les négociations qui ont trait à ces affaires le sont sous le sceau du SECRET DEFENSE car mettant en cause directement les intérêts supérieurs du PAYS.

Il est également compréhensible par tous que certaines commissions ou rétro commissions peuvent être utilisées pour rétribuer l’action de certains intermédiaires occultes.

Dans ce genre d’affaires, dévoiler ce type de tractation équivaudrait à discréditer pour toujours nos propres entreprises nationales au bénéfice exclusif de nos concurrents ANGLO SAXONS.

L’attitude responsables de plusieurs ministre des Finances comme Laurent FABIUS ou le sénateur CHARASSE qui ont dans l’intérêt du pays toujours refuser de lever le SECRET DEFENSE entourant de nombreuses affaires liés à ELF ou aux marchés d’armement montre leur compréhension et leur propre éthique dans la défense des intérêts supérieurs  du pays.

Notre code de procédure pénale précise par ailleurs dans sa deuxième partie les risques encourus par tous citoyens qui contreviendraient à ces dispositions. La mort en temps de guerre par exécution et la prison à vie en temps de paix.

Il est alors facile de comprendre pourquoi les magistrats qui ont en charge ce type de dossiers se trouvent devant un dilemme difficile à surmonter. Comment faire état de connaissances aux quelles la loi elle-même leur interdit d’avoir accès au risque d’encourir le poteau d’exécution ou la prison à vie.

C’est avec ce seul éclairage qu’il convient d’aborder cette nouvelle péripétie bien franco française qui ne peut profiter à personne mais qui risque de nous décrédibiliser dans ces marchés à la grande satisfaction de nos concurrents qui tous s’amusent de la situation.

L’intérêt supérieur du Pays impose souvent  aux dirigeants et à ceux qui aspirent aux plus hautes fonctions d’agir dans l’intérêt national et non à son encontre même sans le savoir ce qui est encore plus grave.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Sources : Présidentielle 2007 Projet

Posté par Adriana Evangelizt

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<br /> <br /> <br />  <br /> <br /> <br /> <br /> <br /> extrait expansion.com<br /> <br /> <br /> <br /> <br /> <br /> <br /> Clearstream : EADS met Gergorin sur la touche <br /> <br /> <br /> <br /> <br /> <br /> <br /> <br /> <br /> <br /> <br /> <br /> <br /> <br /> Le vice-président du groupe aéronautique, présenté comme le "corbeau" de toute l'affaire par le Canard Enchaîné, est "déchargé de ses fonctions" pour mieux se défendre. Avec effet immédiat.<br /> <br /> <br /> <br /> <br /> <br /> <br /> <br /> <br /> <br /> <br /> <br /> Jean-Louis Gergorin, l'homme par qui le scandale Clearstream serait arrivé selon les dernières révélations du Canard Enchaîné, a été déchargé de ses fonctions opérationnelles au sein d'EADS aujourd'hui mercredi avec effet immédiat. Au vu du communiqué pondu par le groupe aéronautique, ce proche de Dominique de Villepin, « corbeau » présumé de toute l'affaire d'après l'hebdomadaire satirique, a sollicité lui-même cette faveur auprès du board pour « se consacrer dans les meilleures conditions à sa défense », lequel s'est empressé d'accéder « à sa requête ».Bref, Jean-Louis Gergorin se retrouve de facto sur la touche pour une durée indéterminée, même si EADS n'omet pas de préciser en terme diplomatique qu'il « n'y a pas de rupture de contrat de travail » et que ce retrait n'est que « temporaire ». Il sera remplacé à titre provisoire par Jean-Paul Gut, le directeur marketing et stratégie du groupe.Le numéro deux d'EADS n'est pour l'heure sous le coup d'aucune mise en examen. Il a même porté plainte à son tour pour « faux et dénonciation calomnieuse ». Seulement, l'étau s'est brutalement resserré autour de cet énarque-polytechnicien de 60 ans. C'est que l'homme est dorénavant ouvertement accusé par le Canard Enchaîné d'avoir rencontré secrètement le juge Renaud Van Ruymbeke au sujet des commissions occultes versées en marge de la vente des frégates françaises à Taïwan, une « dizaine de jours » avant l'envoi en mai 2004 de la fameuse missive anonyme lançant l'affaire Clearstream. De sorte que, pour le journal, Jean-Louis Gergorin ne peut être que le « corbeau » du dossier, puisque les informations confiées au juge lors de cette entrevue mystérieuse en présence de l'avocat Thibault de Montbrial s'avèrent être les mêmes que celles contenues dans les lettres. Ce qu'a confirmé du reste Renaud Van Ruymbeke à l'hebdomadaire en reconnaissant avoir été « instrumentalisé » avant de « déjouer le piège ».La mise en réserve de Jean-Louis Gergorin trouve en réalité une partie de son explication au sein même d'EADS, lorsque le numéro un européen de l'aéronautique civile et militaire était la proie, il y a dix-huit mois, d'une sourde lutte pour le pouvoir entre Philippe Camus, alors co-président, côté français, d'EADS et Noël Forgeard, le patron de sa principale filiale, Airbus. A l'époque, Jean-Louis Gergorin est le bras droit du premier. Par contre, il entretient des relations conflictuelles avec le second et son directeur de la stratégie, Philippe Delmas... dont le nom apparaît dans les listings des bénéficiaires de comptes Clearstream, communiqués par le Corbeau à la justice. Au final, au prix d'une bataille d'influence acharnée, Noël Forgeard, soutenu par Jacques Chirac, remportera la victoire et évincera ainsi son rival à la présidence du groupe. <br /> <br /> <br /> <br /> LExpansion.com <br /> <br /> <br /> <br /> <br /> <br /> <br /> <br /> <br /> <br />
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