Le général Rondot emmené de force devant les juges

Publié le par Adriana EVANGELIZT

Ca devient de plus en plus incroyable !

Clearstream: le général Rondot emmené de force devant les juges

Le général Philippe Rondot, qui se trouvait à son domicile de Meudon (Hauts-de-Seine), a été emmené de force par des policiers lundi vers 08h15 pour être conduit devant les juges chargés de l'enquête Clearstream.

Le général doit être entendu comme témoin par les juges Jean-Marie d'Huy et Henri Pons au pôle financier du palais de justice de Paris, rue des Italiens (IXe).

Costume clair et cravate, le général Rondot s'est refusé à toute déclaration à la presse.

Les policiers étaient arrivés à bord de deux voitures peu après 7H30 avant de monter au domicile de l'officier général.

Le parquet avait requis jeudi soir l'usage de la force publique conformément à la demande des deux magistrats pour faire venir le général Rondot jeudi matin à une première convocation.

Le général Philippe Rondot, 69 ans, conseiller du ministre de la Défense pour le renseignement et les opérations spéciales (Cros) de 1997 à 2005 est l'un des personnages clés du dossier. Il devait être entendu comme témoin par les deux magistrats chargés de l'enquête.

Etant donné que le général Rondot a un statut de simple témoin, il n'était pas certain que son avocat puisse assister à l'audition.

Par ailleurs, l'intervention de Dominique de Villepin en faveur de l'informaticien Imad Lahoud en 1994, révélée lundi matin par la chaîne de télévision LCI, a été aussitôt démentie par Matignon, qui a affirmé notamment que M. de Villepin "n'est jamais intervenu dans une procédure judiciaire".

Selon LCI, Dominique de Villepin aurait demandé personnellement au général Rondot, par courrier, de libérer l'informaticien Imad Lahoud en garde à vue dans une affaire d'escroquerie le 29 mars 2004.

Interrogé par l'AFP, l'entourage du Premier ministre a rappelé que Dominique de Villepin "ne connaît pas personnellement Imad Lahoud" et qu'il "n'est jamais intervenu dans une procédure judiciaire".

C'est avec le général Rondot que l'affaire des listings truqués de Clearstream a atteint une dimension "politique", touchant Dominique de Villepin, Jacques Chirac et Nicolas Sarkozy.

Le 28 mars, il avait indiqué aux juges, qu'il avait été chargé par M. de Villepin, sur instruction du président Chirac, d'enquêter sur les comptes présumés, notamment de M. Sarkozy, en janvier 2004. Dans un entretien au Journal du Dimanche du 14 mai, il a fait machine arrière, affirmant que M. de Villepin ne lui avait jamais demandé "d'enquêter" sur son rival ou d'"autres hommes politiques".

Sourcesx : AFP

Posté par Adriana Evangelizt

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