Chirac salue la formidable épopée des Bleus
Très belle réception des Bleus de Jacques Chirac. Vraiment. Quant au coup de boule de Zidane, on est tous unanimes ici, si on nous insulte, on fait la même chose. Mais pas dans le poitrail, plus haut. C'est là que l'on voit malgré tout que Zinedine n'a pas frappé n'importe où malgré son impulsion. On ne peut pas passer son temps à prendre des coups et à tendre l'autre joue. Par ce geste, Zidane a montré qu'il était un homme tout simplement et quand on le blesse sciemment, il réagit. Pour nous, le fautif, c'est Materazzi. A croire qu'il l'a fait exprès. D'ailleurs sur un coup de colère, nous avons monté un blog pour Zinedine Zidane. Car nous comprenons bien toute la souffrance qu'il a du ressentir après... mais c'était trop tard. Ceci dit cela n'enlève rien à ses qualités d'homme et cela ne ternira pas son auréole malgré la curée des médias qui se mettent tous à hurler avec les loups comme d'habitude. Bravo en tout cas au président Chirac de l'avoir félicité comme il l'a fait... il le mérite bien.
Chirac salue la « formidable épopée » des Bleus
Le président Jacques Chirac a salué hier à l’Élysée la « formidable épopée » des Bleus en Coupe du monde de football, soulignant au passage le « génie » de leur capitaine Zinedine Zidane.
« Formidable », « magnifique », « superbe » : le chef de l’État n’a pas été avare de superlatifs pour qualifier une « épopée sportive » qui « restera inscrite profondément dans la mémoire des Françaises et des Français ».
« La France vous aime et vous admire », a lancé le chef de l’État aux joueurs rassemblés dans les jardins du palais de l’Élysée, dont le premier étage était décoré de drapeaux tricolores. Le chef de l’État et son épouse étaient auparavant venus accueillir un à un sur le perron les joueurs tout juste de retour d’Allemagne via l’aéroport de Roissy. Plusieurs centaines de supporters les ont acclamés faubourg Saint-Honoré. « Vous avez démontré à la France qu’elle est forte quand elle est rassemblée dans sa diversité et quand elle a confiance en elle », leur a lancé le chef de l’État dans son allocution en présence du Premier ministre, Dominique de Villepin, et du ministre des Sports, Jean-François Lamour. Au lendemain de leur finale perdue face à l’Italie, la déception se lisait sur le visage des Bleus.
« Vous avez toutes les qualités pour accrocher, demain, une deuxième étoile à notre maillot national », leur a dit le chef de l’État comme pour les consoler.
Zidane, « génie du football mondial »
Jacques Chirac a rendu un hommage appuyé à leur « exceptionnel » capitaine Zinedine Zidane. « Cher Zinedine Zidane, ce que je veux dire, au moment le plus intense peut-être, à un moment dur de votre carrière, c’est l’admiration, c’est l’affection de la nation tout entière, son respect aussi », a lancé le président, saluant un « virtuose », un « génie du football mondial » doublé d’un « homme de cœur, d’engagement, de conviction ».
Comme sourd à cet hommage au lendemain de son expulsion à la 111e minute de la finale sur carton rouge, Zinedine Zidane avait l’air fermé, la tête baissée, les yeux rivés au sol. L’ancien champion du monde 1998 prend sa retraite sportive à l’issue de ce Mondial.
Jacques Chirac a également eu un mot pour l’entraîneur des Bleus, Raymond Domenech, « formidable architecte de cette superbe performance ».
Fabien Barthez manquait à l’appel à l’Élysée, mais Djibril Cissé, blessé à la jambe juste avant le début de la Coupe du monde, était présent, s’appuyant sur une canne.
« Un grand bravo et un grand merci à tous pour cette magnifique et superbe performance ! » a conclu le chef de l’État. Après une photo de famille en présence des épouses de quelques joueurs, les Bleus se sont dirigés vers l’intérieur du palais sous les applaudissements de certains journalistes et de membres du personnel de l’Élysée venus à leur rencontre. « Merci, Zizou ! » a lancé l’un d’eux.
Le déjeuner s’est achevé vers 15h40, et les joueurs, dont plusieurs ont signé des autographes pour leurs admirateurs, se sont dirigés en car vers la place de la Concorde et l’hôtel Le Crillon, des balcons duquel ils ont salué la foule.
Sources : LORIENT LE JOUR
Posté par Adriana Evangelizt