Philippe Douste-Blazy appelle à un cessez-le-feu immédiat

Publié le par Adriana EVANGELIZT

Philippe Douste-Blazy peut s'époumoner à appeler à un cessez-le-feu immédiat, rien n'y fera. Nus sommes engagés dans une spirale infernale dont rien ne nous sortira. On a trop laissé faire. Et maintenant, il est trop tard. Comme nous l'avons déjà expliqué, l'invasion du Liban était planifiée depuis longtemps. De mèche avec les Etats-Unis. Si Bush ne veut pas faire appliquer le cessez-le-feu, c'est pour laisser le temps à l'armée isralienne de continuer son carnage. D'ailleurs Dan Gillerman, ambassadeur à l'ONU s'est écrié en narguant les bâtiments de l'ONU "Laissez-nous terminer le boulot !" puis en réponse aux dirigeants de certains pays qui ose dire que la "force est disproportionnée, il s'est exclamé guoguenard : « Et à ces pays qui prétendent que nous utilisons une force disproportionnée, nous n’avons que ceci à dire: vous avez foutrement raison ! » . Cette attitude démontre bien l'arrogance et le mépris à l'égard du monde entier. Et pour cause. Washington est en train d'accélérer un commande de bombes pour Israël ce qui n'augure en aucun cas la fin du martyre libanais. Tous les dirigeants occidentaux vont avoir à payer très cher leur servilité et tous les Peuples avec... c'est désormais une certitude.

 

Philippe Douste-Blazy appelle à un cessez-le-feu immédiat

 

Philippe Douste-Blazy a appelé au Caire à un cessez-le-feu immédiat au Liban, soulignant que le conflit entre Israël et le Hezbollah pouvait conduire à la "destruction" de l'Etat libanais.

"Il faut constater l'extrême gravité de la situation", a déclaré le ministre français des Affaires étrangères à l'issue d'une rencontre avec son homologue égyptien Ahmed Aboul Gheit.

"Il faut demander la cessation immédiate des hostilités et trouver toutes les conditions d'un cessez-le feu. Si on ne le fait pas, c'est la destruction de l'Etat libanais."

Résistant aux pressions de la communauté internationale en faveur d'un cessez-le-feu, la secrétaire d'Etat américaine Condoleezza Rice a déclaré à la veille d'une visite au Proche-Orient que les causes du conflit - selon elle la présence du Hezbollah à la frontière israélienne et le rôle de ses alliés syriens et iraniens - devaient être réglées dans un premier temps.

Le ministre israélien de la Défense, Amir Peretz, a évoqué des incursions terrestres au Sud-Liban pour mettre un terme aux tirs de roquettes du Hezbollah.

Mais l'Etat juif a assuré qu'il ne s'agissait pas d'une véritable invasion, six ans seulement après avoir opéré un retrait du Sud-Liban qu'il occupait depuis vingt ans.

En visite à Abou Dhabi, la ministre française de la Défense, Michèle Alliot-Marie, a annoncé que la France était prête à participer à une force internationale de paix au Liban mais sous certaines conditions.

Jacques Chirac "déciderait vraisemblablement d'une participation de la France à une force internationale qui serait mise en place pour garantir l'arrêt des combats et la stabilité, sous réserve que ce soit dans le cadre d'un accord et qu'un certain nombre de conditions garantissant son efficacité soient remplies", a-t-elle déclaré à des journalistes.

La ministre a ajouté qu'il fallait déterminer les missions précises de cette éventuelle force et les moyens dont elle disposerait pour les accomplir.

Michèle Alliot-Marie doit se rendre dimanche à Chypre pour rencontrer les militaires français engagés dans les opérations d'évacuation de ressortissants français du Liban.

Philippe Douste-Blazy, qui a entrepris une tournée au Proche-Orient, a rappelé de son côté la position française condamnant les actions du Hezbollah libanais comme la riposte "disproportionnée" d'Israël.

EFFORTS DIPLOMATIQUES

Paris a également exhorté le Conseil de sécurité des Nations unies à adopter une résolution appelant à un cessez-le-feu sur une solide base politique et à la création de corridors humanitaires pour permettre l'évacuation des civils.

Jacques Chirac a également demandé que le haut représentant de la politique étrangère de l'Union européenne, Javier Solana, soit chargé de rencontrer les acteurs de la crise au Proche-Orient pour travailler à réunir les conditions d'un cessez-le feu global.

Après le Liban et l'Egypte, Philippe Douste-Blazy s'est rendu samedi après-midi en Jordanie, avant d'aller en Israël, où il restera jusqu'à dimanche matin.

Il y rencontrera notamment la ministre des Affaires étrangères Tzipi Livni et ira à Haïfa pour rencontrer la population et, notamment, la communauté française.

Philippe Douste-Blazy achèvera sa tournée dans les Territoires palestiniens, où il devrait s'entretenir avec le président palestinien Mahmoud Abbas.

Sources : L'Express

Posté par Adriana Evangelizt

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