Douzte-Blazy a rencontré son homologue iranien
Philippe Douste-Blazy a rencontré son homologue iranien, Manouchehr Mottaki et il faut bien savoir que ça ne plaît pas à tout le monde. Chez les chrétiens évangéliques, par exemple, -ne pas confondre avec les Catholiques de l'Eglise Catholique Romaine- qui sont sionistes par nature et poussent à la guerre derrière le paravent de Washington, on peut lire "Mais j'espère que Philippe Douste-Blazy va rapidement partir en congé, qu'on arrête de baisser la tête quand il parle !" et oui... notre position sur l'Iran ne leur plaît pas. Ils préfèrent Le Pen. Et comment pourraient-ils en être autrement d'ailleurs vu qu'ils s'alignent sur Bush et qu'il n'est un secret pour personne que les Evangéliques financent une partie de sa campagne... ils se réclament de Jésus Christ pour justifier leurs prises de position guerrière... aussi avons-nous posé quelques articles allant en ce sens car nous, nous suivons vraiment les préceptes du Galiléen bien que n'étant pas catholiques. D'autre part, il y a aussi tous les sites de dissidents iraniens en France qui, eux non plus, ne voient pas d'un bon oeil notre position sur l'Iran. Cela donne des articles du style "Pourquoi les Français sont si prévenants avec le Hezbollah ?" ou "Douste-Blazy fait l'éloge du rôle pacifique des mollahs". Comme vous pouvez le constater, notre pays est soumis à des officines qui -selon leur parti pris- nous clouent aux piloris de leur désinformation et nous vouent aux gémonies. Vous allez voir que cette tragédie libanaise -car c'est bien pour le Liban que nous nous battons- ne va pas nous faire que des amis et que les coups bas ne vont pas manquer. Comptez sur nous pour défendre la France et ses prises de position sur les questions sensibles. Car nous sommes Français avant tout ! Et félicitations à Mister Douste-Blazy...
Philippe Douste-Blazy a rencontré son homologue iranien à Beyrouth
Le ministre iranien des Affaires étrangères, Manouchehr Mottaki, a rencontré lundi soir à Beyrouth son homologue français Philippe Douste-Blazy.
A l'issue de la rencontre, qui s'est déroulée durant deux heures à l'ambassade d'Iran, les deux hommes n'ont pas souhaité faire de déclaration.
Arrivé en début de soirée dans la capitale libanaise en provenance de Syrie, M. Mottaki avait accusé implicitement les Etats-Unis et la Grande-Bretagne de complicité avec Israël "dans son agression contre le Liban". "Tous ceux qui ont participé à torpiller les efforts internationaux en vue d'un cessez-le-feu sont des partenaires de l'ennemi sioniste dans les crimes horribles qu'il a commis au Liban", avait-il dit à la presse avant la rencontre, en référence à Londres et Washington qui n'ont pas demandé de cessez-le-feu "immédiat" dans le conflit au Liban.
De son côté, M. Douste-Blazy avait indiqué que l'Iran jouait un "rôle important de stabilisation" dans la région". "Il est évident que nous ne devons pas accepter une déstabilisation du Liban qui pourrait entraîner une déstabilisation de la région. Dans la région, il y a un grand pays comme l'Iran qui est respecté et qui joue un rôle important de stabilisation de la région", avait dit le ministre, arrivé lundi dans la capitale libanaise, où il a rencontré son homologue Fawzi Salloukh, le président du Parlement Nabih Berri et le Premier ministre Fouad Siniora.
"Nous pensons plus que jamais que les Iraniens sont un acteur respecté et important", avait-il ajouté.
Le ministre français des Affaires étrangères était revenu lundi au Liban pour apporter à ce pays dévasté par une offensive israélienne l'appui de la France, une visite qui a permis de souligner la "convergence" de vues entre Beyrouth et Paris. Le chef de la diplomatie française a saisi l'occasion de sa présence à Beyrouth pour affirmer que l'Iran, principal soutien du Hezbollah chiite, jouait un "rôle important de stabilisation dans la région".
Les entretiens de M. Douste-Blazy avec les dirigeants libanais, axés sur la recherche d'une solution politique au conflit meurtrier qui dure depuis le 12 juillet, ont permis de faire le constat d'une "convergence" de vues entre Paris et Beyrouth. Alors que les Etats-Unis continuent de s'abstenir de réclamer un cessez-le-feu immédiat malgré la pression croissante de la communauté internationale, la France et le Liban ont réaffirmé lundi la nécessité d'un arrêt total et immédiat des hostilités.
Sources AFP
Posté par Samuel Roth et Adriana Evangelizt