Sarkozy fait son casting avant d'avoir le premier rôle

Publié le par Adriana EVANGELIZT

Sarko s'y voit déjà...  N'oublions pas ce qu'à dit le gendarme "Il est persuadé qu'il sera président"... ceci nous inquiète beaucoup. Il faudra surveiller de très près les scrutins dans toutes les villes de France... petites et grandes... et surtout le dépouillement. Car nul doute que de nombreuses âmes ayant les mêmes orientations que Sarkozy outre-Atlantique pourraient bien l'aider chacun à leur manière. Nous tenons à signaler que nous n'avons aucune confiance aux votes électroniques car c'est avec ce trucage que Bush a été élu. Connaître le nom des sociétés gérant ce business est important... et on sait de quoi on parle... relire quand même Bourrage des urnes : la tentation "bushiste" de Nicolas Sarkozy ?

Au ministère de l'Intérieur, on compose déjà le gouvernement de l'après-2007.

Sarkozy fait son casting avant d'avoir le premier rôle

Par Vanessa SCHNEIDER

Pas encore candidat, déjà président. Nicolas Sarkozy n'est pas homme à lambiner. Incroyable mais vrai : à sept mois de la présidentielle, il a commencé à composer son gouvernement. Place Beauvau, ce qui n'était d'abord qu'un petit jeu est devenu une activité sérieuse.
Favori des sondages, peu impressionné par sa rivale potentielle, la socialiste Ségolène Royal, le numéro 2 du gouvernement se prépare à s'installer à l'Elysée. S'il est élu, il mettra à ses côtés, au poste de secrétaire général, son fidèle Claude Guéant, directeur de cabinet au ministère de l'Intérieur. «C'est lui qui sera le véritable Premier ministre»note un des proches du patron de l'UMP. Ce dernier a, en effet, expliqué sa vision des institutions dominée par un président de la République très puissant et par un chef de gouvernement réduit au rôle de simple exécutant. A l'heure actuelle, «c'est François Fillon qui tient la corde [pour être Premier ministre], Nicolas l'a retenu pour le moment», note Patrick Devedjian, conseiller politique du ministre de l'intérieur. L'ex-ministre des Affaires sociales a tout fait pour se rendre incontournable. Avec la flamme des nouveaux convertis, il s'applique à fusiller la chiraquie dès qu'il en a l'occasion et ne se gêne pas pour lancer des sujets de controverses comme la suppression des régimes spéciaux de retraite.
Ralliés. S'il jure que «rien n'est fait», François Fillon s'amuse lui-même régulièrement à lister son futur gouvernement devant les journalistes. Le hic, c'est qu'il considère qu'un Premier ministre doit jouer un vrai rôle, notamment dans les domaines de la politique étrangère et de la défense, ce qui n'est pas tout à fait la vision de Nicolas Sarkozy. Pour Matignon, Jean-Louis Borloo et Michèle Alliot-Marie sont également fréquemment cités dans les rangs sarkozystes. Le premier pour sa caution sociale. La deuxième, si elle arrive à prouver qu'elle pèse réellement à l'UMP. «Ou Philippe Douste-Blazy s'il veut un mou qui ne lui fasse pas d'ombre», complète un proche. «Nicolas décidera en fonction du premier tour, il choisira un profil complémentaire au sien pour rassembler», indique un autre. Même François Bayrou aurait ses chances à en croire celui-là : «S'il fait 10 %, il faudra lui proposer au nom du rassemblement.» 
Pour le reste du gouvernement, le casting est, en revanche, bien avancé. A la nuance près que le futur candidat qui voit arriver à lui de nombreux ralliés, fait visiblement beaucoup plus de promesses qu'il n'y aura de postes à pourvoir. Les places seront chères en cas de victoire puisqu'il s'est déjà engagé à ne nommer que quinze ministres. Certains ministères sont déjà réservés. Brice Hortefeux, son ministre aux Collectivités territoriales et bras droit depuis de longues années, pourrait lui succéder au ministère de l'Intérieur. Pierre Méhaignerie devrait récupérer un grand ministère de l'Economie, Michèle Alliot-Marie est citée pour les Affaires étrangères. Dans cette distribution surréaliste des places, le très chiraquien François Baroin récupérerait un gros morceau, la Défense. Le juppéiste Xavier Darcos pourrait être également récompensé pour son ralliement par un ministère de la Culture.
Au moins quatre femmes. Restent les femmes, l'éternel casse-tête de la droite. «Il en faut au moins quatre sur les quinze ministres», note-t-on place Beauvau. Roselyne Bachelot, ancienne ministre de l'Environnement, Valérie Pecresse, porte-parole de l'UMP et Nathalie Kosciusko-Morizet, députée de l'Essonne, ont toutes leurs chances.
Sources : Libération
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