La haine, toujours plus

Publié le par Adriana EVANGELIZT

Alors nous reprendrons un commentaire que vous trouverez sous l'article sur le site de Marianne... nous ne croyons pas non plus en la seule bêtise ou méchanceté des chiraquiens... ni en leur envie de faire sombrer Sarkozy gratuitement et en se moquant de la victoire. Nous croyons sincèrement que certains serviteurs de l'Etat -au sens noble du terme- ont compris que le danger que représente Sarkozy est grand pour la France. Souvenez vous en Allemagne en 1933... le futur "président" avait aussi beaucoup d'adeptes. Ils s'en sont mordus les doigts après. Mais c'était trop tard.

Et nous rappelons que les auteurs de ce blog sont d'ascendance judaïque... ce qui a une signification d'autant plus grande. Nous ne nous reconnaissons pas en Sarkozy, ni en ce qu'il représente, ni en ce qu'il défend.

La haine, toujours plus


Par Maurice Szafran

directeur de Marianne


Les chiraquiens feront tout pour abattre Nicolas Sarkozy.


Ils feront tout. Tout pour l'abattre. Le tuer. L'anéantir. Jusqu'à ce qu'il morde la poussière. Jusqu'au sang. Ils, ce sont les chiraquiens, le dernier carré des fidèles du Président de la République. Lui, c'est Nicolas Sarkozy, le candidat « naturel » de la droite à la présidentielle 2007. Rien n'a donc changé. Rien ne changera jamais. La haine est plus forte que les contingences politiques, voilà ce qu'une fois encore les Français constatent jour après jour.

Les chiraquiens, et d'abord le chef de l'Etat, en sont conscients : Sarkozy est, sans guère de doute, le seul candidat en mesure de gagner l'Elysée. Ils le savent. Et ils s'en moquent. Ils s'en fichent. Eperdument. Dans leur esprit, la soi-disante « responsabilité politique » passe après, bien après, la haine. La haine à l'état pur. La haine incommensurable que Jacques Chirac voue à Nicolas Sarkozy.

Voilà en effet le paradoxe qui va désormais dessiner la scène politique nationale : une fois le candidat socialiste désigné, le PS sera (plus ou moins) réuni derrière lui ; une fois Sarkozy officiellement choisi, l'UMP – voilà une certitude – se déchirera de plus belle. Le triomphe de la déraison.

Bien sûr, il existe entre le trio Jacques Chirac-Dominique de Villepin-Alain Juppé et Nicolas Sarkozy, quelques divergences fondamentales : la rupture ou non avec le modèle social français, le refus ou non de la soumission à la politique étrangère des Etats-Unis, le renoncement ou non à une série de principes inhérents à notre construction républicaine, etc. Tout cela est à la fois important et respectable. Sans qu'il faille, pour autant, être dupe.

C'est en réalité à une bataille de chiffonniers à laquelle les Français vont assister. Un affrontement d'egos démesurés. La réalité n'est guère complexe : Chirac ne peut pas supporter l'idée que Sarkozy puisse lui succéder. Il fera tout, et quelles que soient les méthodes utilisées, pour l'empêcher. Le ministre de l'Intérieur en est conscient. Même s'il doute des capacités de nuisances du chef de l'Etat. Et pourtant, Sarkozy se révèle d'une incroyable sensibilité dès l'instant où les chiraquiens lui cognent dessus. Cela, Jacques Chirac l'a parfaitement saisi.

Car Sarkozy ne supporte pas la polémique (quand il en est victime), l'agression (quand il en est l'objet), la manipulation (quand il n'en est pas le maître d'œuvre). Chirac et les chiraquiens ont donc décidé de jouer avec les nerfs de « l'adversaire », l'adversaire, ce n'est pas Royal, DSK ou Fabius ; « l'adversaire », c'est et ce sera à perpétuité … Nicolas Sarkozy.

Tabler sur la psychologie de Sarkozy pour mieux le déstabiliser, jour après jour. Multiplier les provocations pour le pousser à répliquer, à se lâcher, à prononcer la phrase, le mot de trop : telle est la démarche chiraquienne. Et il n'est pas certain que Nicolas Sarkozy soit en mesure d'y résister longtemps.

C'est cela, la principale surprise de cette pré-campagne : les nerfs de Nicolas Sarkozy, soumis au bombardement chiraquien, sont mis à rude épreuve et supportent fort mal l'assaut. D'où des changements de pied, d'où des coups de pompe, d'où l'insinuation d'un doute quant à ses capacités de résistance. A voir …
Sources : Marianne 2007

Posté par Adriana Evangelizt

Publié dans LES FRANCAIS REBELLES

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