VILLEPIN RECOIT LES PARTENAIRES SOCIAUX
Nous pensons que la première chose à faire pour lutter contre le chomâge est de lutter déjà contre la "délocalisation". Comme nous l'expliquons sur un autre de nos blogs, lorsque nous voyons que pour demander un renseignement à Wanadoo, on tombe sur une un disque et une musique pour nous faire patienter... (où sont les gentilles secrétaires d'antan ?) et qu'en plus, ceux qui nous répondent sont en Tunisie, qu'en engageant la conversation avec eux, on y apprend qu'ils perçoivent un salaire de 250 euros, on ne peut s'empêcher de penser qu'il y a quelque chose qui cloche. Au nom du profit, ce sont les travailleurs français qui sont sacrifiés.
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Au lendemain d'un séminaire gouvernemental au cours duquel Dominique de Villepin a demandé à ses ministres de se consacrer sans tabou à la lutte contre le chômage, le Premier ministre rencontre ce lundi les représentants des syndicats et du patronat.
Après l'inquiétude sociale exprimée le 29 mai par la victoire du non au référendum sur le traité européen, le Premier ministre a fait de la "bataille pour l'emploi" sa priorité absolue, mais il est resté flou sur les moyens à mettre en oeuvre. "Des décisions seront prises avant l'été", a-t-il toutefois affirmé au Journal du dimanche.
Pour illustrer cet engagement, M. de Villepin a convoqué un séminaire gouvernemental à Matignon dimanche. Il a demandé à ses ministres d'être le "premier gouvernement" à "consacrer toute son énergie", et "sans tabou", à la lutte contre le chômage.
"Notre priorité absolue, c'est la bataille de l'emploi. Nous ne sommes pas le premier gouvernement à se mobiliser pour l'emploi mais je veux que nous soyons le premier gouvernement qui y consacre toute son énergie, sans tabou, en mobilisant l'ensemble de la Nation", a déclaré à ses 31 ministres le chef du gouvernement, dont les propos étaient rapportés par le porte-parole Jean-François Copé.
Lundi, le Premier ministre "recueillera les analyses et les propositions" des partenaires sociaux, deux jours avant sa déclaration de politique générale, une démarche sans précédent de mémoire syndicale.
Le chef du gouvernement rencontrera successsivement François Chérèque (CFDT) à 10h00, Jean-Luc Cazettes (CFE-CGC) à 11h00, Jacques Voisin (CFTC) à 12h00, Bernard Thibault (CGT) à 14h00 et Jean-Claude Mailly (FO) à 15h00.
Suivront les représentants du patronat: le président de la CGPME Jean-François Roubaud (16h00), celui du Medef Ernest-Antoine Seillière (17h00) et celui de l'Union des professions artisanales (UPA) Pierre Perrin (18h00).
Samedi matin, la nouvelle ministre déléguée au Commerce extérieur Christine Lagarde a jugé, sur Europe 1, que la lutte contre le chômage passait par la réforme du droit du travail, qualifié de "frein à l'embauche", avant de se reprendre en affirmant que ce sujet est de la "compétence d'autres" ministres. Or, réformer le code du travail, une exigence de longue date du patronat, reviendrait à accentuer la précarité des salariés, et donc à agiter un "chiffon rouge" provoquant la colère syndicale, ont prévenu CGT, FO et CFTC.
Sources AFP
Posté par Adriana Evangelizt