LES PROPOSITIONS POUR L'EMPLOI DE DOMINIQUE VILLEPIN

Publié le par Adriana EVANGELIZT

Le moins que l'on puisse dire c'est que Dominique de Villepin prend son "travail" très à coeur et que les propositions qu'il a faites sont loin d'être dénuées de sens. Fabius, bien sûr, faisait triste figure, Hollande égal à lui-même n'est jamais content mais en attendant qu'ont-ils fait eux lorsqu'ils avaient le pouvoir ?

Plus concrètement cet après-midi, nous nous sommes livrés à un petit sondage dans les rues de notre ville. Il en est ressorti que sur 70 personnes interrogées, à égalité 35 hommes et 35 femmes, si demain Dominique de Villepin se présentait aux présidentielles, il aurait pour lui l'électorat féminin. 34 femmes le trouvant charismatique, humain et bien sûr... beau. Quant aux hommes, 27 le préféraient à Sarkhozy...

Nous même, nous pensons personnellement que Jacques Chirac a bien fait de le hisser au rang de premier ministre. Dominique de Villepin possède du panache... et bien que nous nous situions à gauche, dans l'immédiat, personne ne nous semblant représentatif , Dominique de Villepin pourrait-il nous faire basculer à droite s'il s'avérait être un bon "politique" ? Voilà où nous en sommes...

 

MONSIEUR DE VILLEPIN ENGAGE TOUTES SES "FORCES" DANS SON COMBAT POUR L'EMPLOI

 

 

Le premier ministre, Dominique de Villepin, a affirmé, mercredi 8 juin à l'Assemblée nationale, vouloir "fixer les repères, tracer la voie, remettre la France en marche".

Le chef du gouvernement a reconnu, lors de son discours de politique générale, que les Français avaient exprimé lors du référendum du 29 mai "leurs souffrances, leurs impatiences, leurs colères". "Avec vous, représentants de la nation, je veux fixer les repères, tracer la voie, remettre la France en marche."

La France reste "engagée dans le projet européen" et la victoire du non au récent référendum sur la Constitution européenne ne doit pas être interprétée "comme le signal d'un isolement français", a aussi affirmé le premier ministre. Selon lui,  la victoire du non, "n'est pas l'expression d'une France contre une autre".Il a annoncé que "le cap des lois votées par le Parlement", notamment sur l'école, sous l'ère de Jean-Pierre Raffarin, "sera tenu", en rendant hommage à son prédécesseur.

Le premier ministre a ensuite déclaré qu'il ne fallait pas "choisir entre volonté et liberté d'entreprendre" et que lui-même optait "résolument" pour "le parti de l'action", "sans préjugé ni dogmatisme".

Selon lui, le gouvernement dispose de "marges de manœuvre budgétaire étroites" et qu'il faut "les reconquérir pas à pas".


 

"LA BATAILLE DE L'EMPLOI"

 

Mais il a souligné qu'il entendait "gagner la bataille de l'emploi" et que "toutes les forces de (son) gouvernement seront engagées" dans ce combat.

A cette fin, il a annoncé que les allégements de charges n'étaient "pas remis en cause" en confirmant sa volonté de "parvenir à la suppression des charges patronales de Sécurité sociale au niveau du smic à l'horizon 2007".

Il s'est engagé à employer "tous les instruments" pour favoriser "l'investissement et le pouvoir d'achat", tout en prenant l'engagement que "les dépenses n'évolueront pas plus vite que l'inflation en 2006".

Il a aussi annoncé le lancement, "à compter du 1er septembre", d'un "nouveau type de contrat de travail à durée indéterminée, le contrat nouvelle embauche", conciliant "plus de souplesse pour l'employeur et de nouvelles sécurités pour le salarié".

Il a indiqué qu'il allait proposer le versement par l'Etat d'une prime de 1 000 euros aux personnes "au chômage depuis plus d'un an et bénéficiant de minima sociaux" qui reprendront une activité. En outre, les jeunes prenant un emploi dans un secteur "connaissant des difficultés de recrutement" bénéficieront d'un crédit d'impôt de 1 000 euros.

Sera parallèlement créer un "chèque-emploi pour les très petites entreprises" afin de "simplifier l'acte d'embauche" .

Il a proposé que, pour "alléger les obligations financières pesant sur les entreprises", l'Etat prenne "en charge les cotisations supplémentaires dues à partir du dixième salarié".

Il a demandé que les "dispositifs" existant pour sanctionner les "abus" de chômeurs en recherche d'emploi soient "appliqués par le service public".

La France va consacrer à l'emploi un "effort supplémentaire de 4,5 milliards d'euros en 2006", a-t-il lancé.

De plus, il a annoncé une "pause dans la baisse de l'impôt sur le revenu".

Il a aussi prévenu qu'il allait demander au Parlement, en juin, l'autorisation de prendre par ordonnances "avant le 1er septembre" des mesures d'ordre législatif sur l'emploi.

 

"LES GRANDS CHANTIERS D'INFRASTRUCTURES"

Par ailleurs, concernant Gaz de France, il a estimé que la compagnie devait pouvoir "ouvrir son capital" et lever des fonds "au plus vite" et que le processus d'augmentation du capital d'EDF "se poursuive".

Il a aussi dit qu'il voulait "relancer les grands chantiers d'infrastructures", notamment ferroviaires et routiers.

Il a annoncé que, dans le domaine du logement, "les cessions de terrain aux bailleurs sociaux seront exonérées de plus-values".

Il a présenté aussi  son intention de "mener à son terme la réforme de la loi Galland afin de faire profiter les consommateurs d'une baisse des prix de la vie quotidienne".

Il a annoncé que "15 000 places de crèches supplémentaires seront prochainement créées".

Concernant l'école, il a demandé au ministre de l'éducation, Gilles de Robien, de "mettre en œuvre la loi sur l'école dans un esprit de dialogue avec la communauté éducative".

Il a prévenu qu'"avant l'été, chaque ministre se dotera des instruments de mesure des résultats de sa politique, dont le Parlement sera juge" et qu'il devra "les communiquer régulièrement aux Français". Il a demandé au ministre de l'intérieur, Nicolas Sarkozy, de poursuivre la "lutte difficile" contre les violences, les trafics et de "mieux protéger nos concitoyens contre les multirécidivistes".

Il a déclaré que la France, pays fondateur de l'Europe, "tiendra toute sa place au sein de l'Union" et "respectera ses engagements". 

LE RISQUE DE "L'IMMOBILISME ET LA DIVISION"

Pour conclure, il s'est adressé à sa majorité en déclarant qu'"aujourd'hui, notre plus grand risque, c'est l'immobilisme et la division" et "notre premier devoir, le rassemblement". "Face à des difficultés sans précédent, j'ai besoin de vous. Je serai sans cesse à l'écoute de vos propositions, de vos suggestions, de vos critiques aussi. Parce que les défis que nous avons à relever exigent autant de détermination que d'humilité, parce que, je le sais, chacune et chacun d'entre vous, au-delà des différences politiques, a chevillé au corps l'intérêt national. (...) Je veux que les parlementaires de la majorité sachent que le travail considérable qu'ils accomplissent m'est indispensable. Tous ensemble, nous allons répondre à l'attente des Français."

S'adressant également "aux parlementaires de l'opposition", il a voulu "assurer qu'(il) travaillera avec eux dans un esprit constructif". "Je veux dire à chaque Française et à chaque Français que c'est de tout mon cœur et de toutes mes forces que je me dévouerai à leur service. Je veux leur dire ma confiance dans les atouts, dans les chances et dans le destin de la France."

Sources : http://www.lemonde.fr/web/article/0,1-0@2-3224,36-659853@51-639952,0.html

Posté par Adriana EVANGELIZT

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