MAM dénonce l'absence de débat
MAM nous fait de la peine. Vous n'avez pas encore compris que l'infiltreur Sarko n'est qu'un hypocrite qui s'est approprié de l'appareil UMP et qu'il s'est imposé malgré l'avis des Français. Qui veut de Sarkozy ? Pas les français qui y voient clair en tout cas qu'ils soient de gauche ou de droite. Déjà, les gaullistes sont déçus. Si le président Chirac n'a rien d'autre à proposer que Sarkozy, on pourra dire s'il est élu qu'il a trahi la République. On sait où ira la France et surtout avec qui. Ceci n'est pas possible. Nous avons vous expliquer quelque chose à l'heure actuelle... nous n'aimons pas Sarkozy et le dernier voyage de Royal en Israël nous a fortement déçu. Pour qui allons-nous voter ? En écoutant autour de nous, beaucoup de gens disent qu'ils voteront Le Pen. Qu'ils préfèrent encore Le Pen car avec Sarkozy, c'est sûr que les Français vont trinquer. On sait qui est derrière lui et franchement, on n'a pas envie de voir la France se faire brader. Et on ne fera pas non plus comme en 2002...
Dans tous les cas, si MAM vient à Bordeaux, on lui fera honneur et la claque... elle pourra compter sur nous... chevaleresquement... allez visiter son Chêne...
Forum UMP : MAM déplore l'absence de débat
Invitée sur canal plus, la ministre de la Défense regrette que les "règles du jeu aient été changées au dernier moment". "J'aurais aimé aller plus loin" a-t-elle ajouté.
Michèle Alliot-Marie a déploré, dimanche 10 décembre, que le premier Forum de l'UMP en prévision de l'élection présidentielle n'ait pas donné lieu à un vrai débat. La ministre de la Défense a participé samedi à ce rassemblement, à La Défense près de Paris, aux côtés de Nicolas Sarkozy, président de l'UMP et candidat déclaré à la présidentielle, et d'autres responsables du parti majoritaire. Ce forum, premier de trois prévus, a pris la forme d'échanges consensuels devant environ 1.500 personnes. "Cela ne faisait pas tellement débat car le sujet retenu est probablement le plus consensuel (à l'UMP), la liberté, et la liberté économique", a estimé Michèle Alliot-Marie. Interrogée sur Canal+, elle a reconnu que "c'était très difficile à organiser" mais elle a regretté que les "règles du jeu ont été changées au dernier moment". "Celles qu'on m'avait indiquées la veille ne sont pas celles qui ont été appliquées", a-t-elle assuré, notant qu'il "devait y avoir un sujet et on est parti dans des tas de sujets qui n'avaient rien à voir avec cela".
Le débat, selon Alliot-Marie
"J'aurais aimé aller plus loin, j'avais des choses à dire (...) J'ai respecté les règles, d'autres ne l'ont pas fait", a-t-elle déploré, soulignant qu'un débat "c'est quand deux personnes sur la même question expriment leur point de vue". Les deux autres forums de l'UMP, sur les thèmes de l'égalité et de la fraternité, sont prévus les 15 et 21 décembre à Lyon et à Bordeaux. Michèle Alliot-Marie n'a pas exclu de ne pas y participer si les règles "ne sont pas applicables dans les mêmes conditions pour tout le monde". "Si les débats ne devaient pas apporter quelque chose je ne vois pas pourquoi j'y participerais", a-t-elle dit. S'agissant de sa possible candidature à l'élection présidentielle, pour laquelle elle s'est dite ces derniers jours "prête", Michèle Alliot-Marie a dit qu'elle ferait connaître sa décision "avant la fin de l'année".
Sources Le Nouvel Observateur
La semaine politique marquée
par la campagne présidentielle à droite
La préparation, à droite, de l'élection présidentielle de 2007 dominera la semaine politique, avec le premier déplacement de campagne de François Bayrou et le deuxième "forum régional" de l'UMP, alors que Michèle Alliot-Marie a contesté le déroulement du premier.
L'échéance présidentielle sera aussi en toile de fond à l'Assemblée, où le Premier ministre Dominique de Villepin ayant fort à faire pour faire passer auprès des députés de la majorité deux projets de loi sur la Nouvelle-Calédonie et la justice.
Le président de l'UDF, François Bayrou, qui a officiellement annoncé le 2 décembre sa candidature à l'Elysée, lancera sa campagne lors d'un déplacement de deux jours dans la région lilloise, mercredi et jeudi.
Affichant sa volonté d'incarner une "autre voie" entre UMP et PS, M. Bayrou n'est pas encore parvenu à décoller dans les sondages, où son étiage moyen reste en deça des 10%.
De son côté, l'UMP tiendra vendredi à Lyon, après Paris le 9 et avant Bordeaux le 21 décembre, son deuxième forum de pré-campagne, pour favoriser le débat interne avant la date-limite du 31 décembre pour les candidatures à la candidature.
Nicolas Sarkozy, président de l'UMP et seul candidat aujourd'hui déclaré, et Michèle Alliot-Marie, qui n'annoncera qu'après le dernier débat si elle se présente ou non, y participeront. M. de Villepin pourrait être présent à celui de Lyon.
Au lendemain du premier "forum" de samedi, Mme Alliot-Marie a toutefois dénoncé un changement des règles du jeu de dernière minute, laissant entendre que le débat avait été déséquilibré en faveur de M. Sarkozy. "Il faudra que ça change", a-t-elle averti.
Mais la désignation de M. Sarkozy par les adhérents de l'UMP (plus de 300.000) semble quasi-assurée, lors d'un congrès prévu le 14 janvier.
Le PS, dont la candidate Ségolène Royal a enregistré un succès avec le ralliement dimanche de Jean-Pierre Chevènement, qui a retiré sa candidature suite à un accord réservant 10 circonscriptions à son parti, passera au scanner le programme du parti de M. Sarkozy, lors d'un séminaire qui lui fournira l'occasion de tirer à boulets rouges sur la formation majoritaire, mercredi.
A l'Assemblée nationale, la journée de mercredi s'annonce chaude avec la discussion du projet de loi constitutionnel instaurant le gel du corps électoral de Nouvelle Calédonie à la date de 1998 pour les élections provinciales.
Les élus UMP sont partagés sur ce texte dont Jacques Chirac a promis une adoption au Parlement avant la fin de son mandat. En revanche, il est soutenu par les socialistes et les centristes.
Le même jour, les députés s'attaqueront à la réforme de la justice, qui se veut une réponse au fiasco de l'affaire d'Outreau. Là aussi les débats devraient être.
Au grand dam de Pascal Clément, la commission des lois a complètement détricoté le projet, supprimant notamment les pôles d'instruction, une des dispositions-clés. Le ministre de la Justice devra donc batailler pour convaincre la majorité de se rallier à son texte.
Les sénateurs voteront l'ensemble du projet de budget 2007 mardi. Ils auront jeudi la primeur du projet sur la parité, dans les exécutifs des communes de 3.500 habitants et plus, ainsi que dans les exécutifs régionaux.
Le même jour s'ouvrira à Bruxelles, en présence du président Jacques Chirac, le Conseil européen semestriel. Il y sera notamment question de l'entrée de la Turquie dans l'UE.
Enfin, le week end prochain, les Verts, réunis en conseil national à Paris, choisiront leur nouvelle direction et mettront le point final à leurs investitures pour les législatives.
Sources AFP
Posté par Adriana Evangelizt