L'Iran et la campagne électorale française
Où l'on note que Sarkozy a menacé plus ou moins Douste-Blazy s'il se rendait à Téhéran. Il faudrait donc que Douste Blazy désobéisse au Président Chirac pour complaire à Monsieur. On se doute bien qu'il est plutôt avec Bush pour une attaque que pour Jacques Chirac... encore un truc qui ne trompe pas sur son alignement... il peut toujours faire semblant d'avoir changé et promettre, on sait exactement à quoi s'en tenir sur lui et ses alliances.
L'Iran et la campagne électorale française
par Natalie Nougayrède
Lorsque Nicolas Sarkozy a appris qu'il était question que le ministre français des affaires étrangères, Philippe Douste-Blazy, se rende à Téhéran, le candidat de l'UMP à l'élection présidentielle a signifié son désaccord, commentant en substance que, si le ministre faisait cela, il aurait à en subir les conséquences. M. Douste-Blazy s'est rallié en décembre à la candidature de M. Sarkozy.
L'Iran figure dans la campagne électorale en France, notamment depuis que la candidate socialiste, Ségolène Royal, a déclaré, le 7 novembre 2006, lors d'un débat télévisé, qu'elle était opposée à ce que l'Iran soit autorisé à "contrôler tout le processus du nucléaire civil".
Cette intervention avait fait croire, dans un premier temps, à un dérapage verbal de Mme Royal, jusqu'à ce que l'entourage de celle-ci confirme cette prise de position, qui va à l'encontre de tous les efforts diplomatiques déployés depuis 2003 par la France, le Royaume-Uni et l'Allemagne, afin de convaincre Téhéran de renoncer à l'enrichissement d'uranium.
L'offre formulée par les Européens, qui a été appuyée par la Russie et les Etats-Unis, consiste en effet à proposer à l'Iran une coopération dans le nucléaire civil en échange d'un renoncement à l'enrichissement.
Mme Royal a réitéré son idée d'empêcher l'Iran d'"accéder au nucléaire civil" lors d'une visite en Israël, le 4 décembre. Ses propos ont été fortement critiqués par la droite, aussi bien par les chiraquiens que par M. Sarkozy. Le ministre de l'intérieur a reproché à la candidate socialiste, le 10 décembre, d'aller à l'encontre de la position de la communauté internationale, qui distingue le nucléaire civil et le nucléaire militaire.
Sources Le Monde
Posté par Adriana Evangelizt