L’axe franco-iranien au cœur de la rencontre

Publié le par Adriana EVANGELIZT

Voilà un article qui va plaire à nos "amis" sionistes vu tout le "bien" qu'il souhaite à l'Iran... il va falloir s'attendre à de nouvelles manifestations où de petites mains "patriotiques" agiteront le drapeau Français pour faire croire que... car il est bien écrit dans l'article que ces initiatives ont été prises en dépit du "mécontentement israélien et américain"... pour le coup, Nicolas Sarkozy nous la coupe ! La France deviendrait-elle enfin indépendante ? A suivre...

Paris aurait demandé à Téhéran d’empêcher un « sabotage » syrien


L’axe franco-iranien au cœur de la rencontre


Par Khalil Fleyhane

Sollicitée par la diplomatie française, la République islamique d’Iran aurait saisi cette occasion pour peser de tout son poids pour que la réunion interlibanaise de La Celle-Saint-Cloud puisse se tenir. Après avoir longtemps concentré son rôle au Liban sur l’appui au Hezbollah et l’envoi d’armes pour son compte, l’Iran aurait répondu à une demande française de contribuer à la tenue de la réunion de dialogue interlibanais. Selon des sources diplomatiques, l’Iran aurait ainsi été d’accord avec l’approche française qui consiste à vouloir éviter l’effritement total du Liban et le chaos annoncé avec la poursuite des affrontements au Nord et les informations sur l’existence de plusieurs cellules dormantes. Ces cellules seraient, selon les sources diplomatiques, impliquées dans l’attentat contre le bataillon espagnol de la Finul. Toutes ces données auraient poussé la diplomatie française à demander l’aide de l’Iran, pour éviter le pire au Liban, en dépit du mécontentement des États-Unis et d’Israël. L’Iran aurait accepté d’intervenir, auprès notamment de la communauté chiite qui est l’une des principales composantes de l’opposition. Il se serait aussi chargé de demander à la Syrie de ne pas entraver le processus qui s’est déroulé en France au cours du week-end. En fait, la diplomatie française aurait d’abord choisi d’envoyer l’ambassadeur Cousseran à Damas, mais en raison de la forte opposition américaine, voire libanaise, elle s’est contentée de solliciter l’aide de l’Iran.
Selon les sources diplomatiques, il s’agissait surtout de faciliter la tenue de la rencontre et d’éviter que l’une des parties ne se retire de la réunion.


Téhéran a donc accepté de jouer un rôle positif en faveur de l’accalmie au Liban et c’est dans ce cadre que s’inscrivent, affirment ces sources, les derniers contacts entre des responsables iraniens et saoudiens. À ce sujet, ces mêmes sources estiment que Ryad exerce aussi son influence sur « ses alliés » libanais, et ce n’est pas un hasard si Walid Joumblatt et Saad Hariri se trouvent actuellement à Djeddah. En dépit des dénégations du ministre de l’Information Ghazi Aridi qui accompagne M. Joumblatt dans sa visite en Arabie saoudite, les sources diplomatiques croient savoir que le processus de La Celle-Saint-Cloud ainsi que la situation libanaise en général seraient au cœur de leurs entretiens avec les responsables saoudiens.


La diplomatie française affirme que l’objectif de la rencontre de La Celle-Saint-Cloud est de rétablir les ponts entre les parties libanaises, pour leur permettre de poursuivre le dialogue à Beyrouth. Apparemment, les Iraniens seraient d’accord avec cette approche et, entre les deux pays, les points de vue seraient plutôt proches sur la vision de la solution au Liban, qui consisterait dans les points suivants : non aux deux gouvernements, oui à un gouvernement d’union, oui à l’élection présidentielle à la date prévue selon les règles constitutionnelles et dans le cadre d’une entente, levée du sit-in de l’opposition et relance de la vie parlementaire, arrêt des campagnes médiatiques et report des élections législatives partielles au Metn et à Beyrouth jusqu’après l’élection présidentielle. Enfin, les deux parties s’engageraient à éviter tout ce qui peut aggraver les conflits entre elles et s’emploieraient à préparer une nouvelle loi électorale. Les Iraniens et les Français seraient aussi d’accord sur l’ordre dans lequel sont posés ces points et ils se seraient déclarés prêts à garantir le bon déroulement de ce processus si les parties libanaises venaient à l’accepter.


Selon les sources diplomatiques, les Français et les Iraniens seraient aussi d’accord pour éviter que le Liban se transforme en arène pour des conflits régionaux et internationaux, et la France, de son côté, aurait insisté sur la nécessité de pousser les Libanais à s’asseoir à la même table, rappelant que cela ne s’était plus produit depuis plusieurs mois. C’est d’ailleurs par cette volonté que les sources diplomatiques expliquent l’insistance du ministre français des AE Bernard Kouchner à transporter les participants à la réunion dans un même bus du Quai d’Orsay au château de La Celle-Saint-Cloud.


Toutefois, cette démarche, pour louable qu’elle soit, n’a pas empêché les participants à la réunion de dialogue d’avoir des échanges un peu vifs, qualifiés selon un des participants de copie conforme des derniers entretiens du secrétaire général de la Ligue arabe avec les différentes parties libanaises.
Les sources diplomatiques affirment pourtant que M. Kouchner n’aurait pas été surpris par les positions des différentes parties, ayant reçu auparavant des rapports détaillés sur ce sujet. Mais il n’est pas découragé pour autant, convaincu que le dialogue est relancé et que les parties libanaises devront le poursuivre à Beyrouth...

Sources Lorient le jour

Posté par Adriana Evangelizt

Publié dans Sarkozy Iran

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