Nicolas Sarkozy : "Un Iran doté de l'arme nucléaire est inacceptable"
"Un Iran doté de l'arme nucléaire est POUR MOI inacceptable." Notez POUR MOI, donc ce n'est pas au nom de la France ni des Français que Sarkozy parle mais en son nom et surtout au nom de ses amis Israel et Bush. Est-ce que c'est l'Iran qui a détruit le Liban et assassiné plus de mille Libanais ? Qui a l'arme nucléaire et qui est criminel ? Qui continue d'assassiner en Irak ou en Palestine ? On voit bien qui règne sur ce monde. Satan. Pas le Christ pacifique. Ils ont tous vendu leur âme au Prince de ce monde. Le pognon, la guerre et écraser les pauvres et les plus petits. Le Peuple trime pour goberger ces élites dévoyées menant grande vie et foulant au pied les valeurs essentielles. Croyez-le, l'avenir s'annonce très sombre. La dernière guerre c'était de la rigolade à côté. Ils ont tous pactisé avec la Bête Immonde qui règne sur notre Terre et décide de qui doit être rayé de la carte. Qu'ils prennent tous cependant bien garde car la balance est en train de pencher du très mauvais côté à force d'assassiner la Justice et la Vérité.
Nicolas Sarkozy :
"Un Iran doté de l'arme nucléaire est inacceptable"
Prononçant pour la première fois depuis son élection un discours sur l'ensemble des orientations de la diplomatie française, Nicolas Sarkozy a à la fois formulé, lundi 27 août, une mise en garde et une offre d'ouverture à l'Iran, alors que ce pays est menacé de nouvelles sanctions de l'ONU en raison de la poursuite de son programme nucléaire. "Un Iran doté de l'arme nucléaire est pour moi inacceptable", a déclaré le président français à l'occasion de la Conférence annuelle des ambassadeurs, réunis à Paris.
Ce discours intervient à un mois de l'Assemblée générale de l'ONU, à laquelle M. Sarkozy doit participer pour la première fois. Conférant un ton plus atlantiste à ses prises de position, M. Sarkozy exprime, dans cette intervention, des critiques ouvertes à l'encontre de l'attitude de la Russie et de la Chine sur la scène internationale, ce qui le démarque de son prédécesseur.
Le président français, qui s'est entretenu le 11 août aux Etats-Unis avec George Bush, réitère à propos de l'Iran "l'entière détermination de la France dans la démarche actuelle" des grandes puissances "alliant sanctions croissantes, mais aussi ouverture, si l'Iran fait le choix de respecter ses obligations" en suspendant ses activités d'enrichissement d'uranium. "Cette démarche est la seule qui puisse nous permettre d'échapper à une alternative catastrophique : la bombe iranienne ou le bombardement de l'Iran".
M. Sarkozy cite en exemple les négociations menées avec la Corée du Nord et avec la Libye, deux pays qui ont accepté de renoncer à des activités nucléaires militaires. "L'Iran aurait beaucoup à gagner en s'engageant dans une négociation sérieuse avec les Européens, les Américains, les Chinois et les Russes", commente-t-il, dans son discours.
"DIALOGUE SANS COMPLAISANCE"
Pour le président français, la crise autour de l'Iran est "sans doute la plus grave qui pèse sur l'ordre international". "La France maintient avec les dirigeants de l'Iran un dialogue sans complaisance, qui s'est avéré utile en plusieurs occasions", glisse-t-il aussi dans ce discours, où une part belle est accordée aux questions du Proche-Orient.
S'agissant du Liban, M. Sarkozy souligne que l'"amitié" de la France envers ce pays "n'est pas dirigée vers un groupe ou un clan". Il ajoute que, si la Syrie "s'engageait clairement" pour favoriser "une sortie de crise par le haut" au Liban, "alors les conditions d'un dialogue franco-syrien seraient réunies".
Alors que le ministre français des affaires étrangères, Bernard Kouchner, s'est rendu le 19 août à Bagdad, M.Sarkozy parle dans ce discours de "la tragédie irakienne", ajoutant que "la France est et demeure hostile à cette guerre".
En Irak, "il n'y aura de solution que politique", souligne M. Sarkozy, et cela "implique que soit défini un horizon clair concernant le retrait des troupes étrangères". Ce thème d'un retrait américain, et aussi le terme de "guerre", n'avaient pas été évoqués par M. Kouchner lors de son voyage à Bagdad.
Comme il l'avait fait lors de sa campagne électorale, M. Sarkozy se déclare "ami d'Israël". "Je ne transigerai jamais sur la sécurité d'Israël", insiste-t-il, ajoutant que cette amitié l'"autorise à dire aux dirigeants israéliens et palestiniens que la France est déterminée à prendre ou à soutenir toute initiative utile" pour la paix.
Certains passages du discours de M. Sarkozy font écho aux préoccupations de son prédécesseur, Jacques Chirac. Notamment lorsqu'il parle de "prévenir une confrontation entre l'islam et l'Occident" – une des solutions étant selon lui que la France aide "les pays musulmans à accéder à l'énergie nucléaire" – ou encore lorsqu'il évoque la lutte contre le réchauffement climatique et les nouvelles pandémies.
A d'autres moments, le président français tranche nettement avec l'approche chiraquienne. Par, exemple lorsqu'il met en garde contre "les risques d'un monde multipolaire antagoniste" qui "dérive vers le choc de politiques de puissance".
La Russie, constate M. Sarkozy, "impose son retour sur la scène mondiale en jouant avec une certaine brutalité de ses atouts", tandis que la Chine "transforme sa quête insatiable de matières premières en stratégie de contrôle, notamment en Afrique".
"COMITÉ DE SAGES"
Dans ce monde-là, "il n'y a pas de France forte sans l'Europe, comme il n'y a pas d'Europe forte sans la France". Pour répondre à la question "quelle Europe en 2020-2030 et pour quelles missions ?", notamment à propos de la place de la Turquie, M. Sarkozy propose la création d'un "comité de sages" qui remettrait des conclusions avant juin 2009.
"Si cette réflexion essentielle sur l'avenir de notre Union est lancée, la France ne s'opposera pas à ce que de nouveaux chapitres de la négociation entre l'Union européenne et la Turquie soient ouverts dans les mois et les années à viennent", affirme le chef de l'Etat français, dans ce qui semble constituer un assouplissement de sa position sur le dossier turc.
Nicolas Sarkozy plaide pour un "renforcement de l'Europe de la défense", qu'il considère comme un mouvement "complémentaire", et non pas comme une "compétition", pour l'OTAN. "Opposer l'Union à l'OTAN n'a pas de sens : nous avons besoin des deux", dit-il, évoquant comme "principal souci, la sécurité du monde occidental".
Le président français rompt avec la méfiance qu'éprouvait Jacques Chirac à l'égard de l'Alliance atlantique, en appelant à une "rénovation de l'OTAN et de sa relation avec la France".
Concernant l'Afghanistan, M. Sarkozy affirme que le "devoir de l'Alliance atlantique", ainsi que celui de la France, est d'"accentuer les efforts". "J'ai décidé de renforcer la présence de nos formateurs au sein de l'armée afghane", dit-il, "car c'est elle qui doit, au premier chef, livrer et gagner le combat contre les talibans".
Les doutes qu'il avait exprimés lors de sa campagne électorale sur la présence militaire à long terme des Occidentaux dans ce pays ne sont pas mentionnés. Mais le président français commente aussi : "Nos actions en Afghanistan seraient vaines si le Pakistan demeurait le refuge des talibans et d'Al-Qaida."
Revenant à plusieurs reprises, dans ce discours, sur la "menace de confrontation entre l'islam et l'Occident", M. Sarkozy présente son projet d'"Union méditerranéenne" comme un élément de réponse apporté par la France à ce qu'il considère comme l'un des "principaux défis auxquels le monde est confronté".
Pour ce projet réunissant les pays européens du Sud et le Maghreb, le président français propose de "bâtir autour de quatre piliers" : l'environnement, le "dialogue des cultures", l'économie, la sécurité. Il souhaite "une première réunion de chefs d'Etat et de gouvernement au premier semestre 2008".
Enfin, à propos du dossier du Kosovo, qui illustre "la complémentarité entre l'Union européenne et l'OTAN", le président français lance un "triple appel" : "aux Serbes et aux Kosovars pour parvenir à une solution mutuellement acceptable"; aux "Russes et Américains, pour qu'ils comprennent que ce dossier est d'abord un dossier européen"; et "aux Européens, qui doivent afficher leur unité".
Sources Le Monde
Posté par Adriana Evangelizt