La justice américaine autorise l'extradition de Noriega vers la France
Et un petit cadeau de l'ami Bush. Il est clair qu'il vaut mieux encore juger un malandrin qui vient de faire 17 ans de trou plutôt que de juger les criminels qui donnent l'ordre d'assassiner chaque jour en toute impunité. Il est clair que c'est Noriega qui a zigouillé plus d'un million d'Irakiens, par exemple...
La justice américaine autorise l'extradition de Manuel Noriega
vers la France
Un juge fédéral américain a approuvé, mardi 28 août, l'extradition de l'ancien dictateur panaméen Manuel Noriega vers la France, où il a été condamné à dix ans de prison. Incarcéré aux Etats-Unis depuis 1992, Manuel Noriega doit être libéré pour bonne conduite le 9 septembre.
L'ancien homme fort du Panama avait été capturé lors d'une intervention militaire américaine en 1989 et condamné à quarante ans de prison pour trafic de drogue, avant de bénéficier d'une remise de peine pour bonne conduite la ramenant à dix-sept ans.
En cas d'extradition vers la France, Manuel Noriega devra à nouveau être jugé. En 1999, le tribunal correctionnel de Paris l'avait condamné par contumace pour blanchiment d'argent de la drogue via des banques françaises, ainsi qu'à une amende de 11,2 millions d'euros. Des mandats d'arrêt contre lui et sa femme avaient également été délivrés.
"PRISONNIER DE GUERRE"
La décision du juge William Turnoff confirme celle prise, vendredi, par un autre magistrat fédéral, William Hoeveler, qui avait rejeté l'argument des avocats de Noriega selon lequel sa qualité supposée de "prisonnier de guerre" impliquait un rapatriement dans son pays d'origine à sa remise en liberté.
L'extradition de Manuel Noriega vers le Panama est aussi demandée par la justice panaméenne, qui souhaite qu'il purge une peine de prison de quinze ans pour meurtre. "Je peux vous assurer que vous n'avez pas fini d'entendre parler de cette affaire", a déclaré, mardi, Frank Rubino, l'avocat de Manuel Noriega, assurant qu'il allait faire appel de la décision judiciaire.
Sources Le Monde
Posté par Adriana Evangelizt