Cecilia affirme que seule des contreparties médicales ont eu lieu
Cécilia a dit : "On ne m'empêchera jamais d'essayer d'aider ou de soulager la misère du monde, dans quelque pays que ce soit"... C'est tout à ton honneur Cécilia. On t'embrasse. Et on préfère toi que ton mari, ami des golden boys, des friqués et tutti quanti... et on te dédie un poème... Femmes... ah les femmes... quel mystère.
Seules des contreparties médicales pour libérer les infirmières
affirme Cécilia Sarkozy
La femme du président de la République Cécilia Sarkozy a déclaré dans un entretien au quotidien régional l'Est républicain de mardi, que la France n'avait offert que des "contreparties d'ordre médical" pour libérer les infirmières bulgares détenues en Libye.
"A mon niveau, il ne s'est agi que de contreparties d'ordre médical", a affirmé l'épouse du chef de l'Etat. "J'ai offert à l'hôpital de Benghazi des médecins chargés de former leurs homologues palestiniens, des équipements, des traitements contre le sida et des visas rapides pour que ces cas urgents puissent venir se faire traiter en France", a-t-elle poursuivi.
Mme Sarkozy a notamment cité le cas du "petit" Ramadan Mohamed Saleh, "qui a été opéré du coeur à deux reprises et qui doit subir une nouvelle intervention". "Dès que l'hôpital de la Timone, à Marseille, donnera son feu vert (...), lui et sa famille auront leurs visas", a-t-elle raconté.
"Je compte tenir mes engagements, je suis l'évolution de tous les enfants contaminés", a poursuivi Cécilia Sarkozy. La femme du président de la République, qui s'est dit "choquée" que "certains médias utilisent ainsi un drame humain et la souffrance des femmes, d'enfants et des familles" a également indiqué qu'elle ne souhaitait pas se rendre à une audition de la commission parlementaire sur la libération des infirmières bulgares. "Celle-ci n'est pas constituée comme cela a été expliqué, je crois que ce n'est pas ma place", a-t-elle commenté.
Mme Sarkozy a expliqué la réussite de son intervention par le fait qu'elle est arrivée sur place "en tant que femme, en tant que mère, sans forcément (s')attarder sur la complexité des relations internationales, mais avec la ferme intention de sauver des vies". "Je me suis concentrée sur la libération des infirmières et et sur ces enfants qui vivent un enfer depuis huit ans. Avant d'aller en Libye je n'avais pas mesuré ce qu'enduraient les enfants malades, je pensais d'abord aux infirmières bulgares et au médecin palestinien", a-t-elle raconté. "On ne m'empêchera jamais d'essayer d'aider ou de soulager la misère du monde, dans quelque pays que ce soit", a poursuivi la première dame.
Les discussions avec le colonel Khadafi se sont faites "en anglais et en tête-à-tête, sans interprète", selon Cécilia Sarkozy. "Je pense qu'il a compris qu'avec moi, il pouvait faire un geste humain susceptible d'améliorer son image", a-t-elle estimé. "Mais je n'ai pas eu de discussions qu'avec lui. J'ai négocié sans relâche avec tous les dirigeants libyens concernés par le dossier", a observé la femme du président de la République.
Cécilia Sarkozy, qui n'a pas exclu de retourner en Libye prochainement "si cela est nécessaire", a dit "ne pas avoir de rôle particulier" dans la République. "Chacun a le devoir de s'engager quand il le juge nécessaire. Là, je l'ai fait avec mon coeur et ma détermination", a-t-elle souligné. Mme Sarkozy s'est rendue deux fois en Libye lors de la phase finale des négociations ayant mené le 24 juillet à la libération des infirmières et d'un médecin bulgares détenus depuis huit ans.
Son intervention avait provoqué de nombreuses polémiques, des négociations avec le colonel Khadafi étant déjà en cours à l'échelon européen. L'opposition avait demandé, et obtenu, la création d'une commission d'enquête parlementaire pour éclaircir les conditions de libération des infirmières bulgares. Le secrétaire général de l'Elysée, Claude Guéant, actif dans ce dossier, avait affirmé début août que la possibilité d'une contrepartie à leur libération est un sujet qui n'avait "jamais abordé dans nos discussions".
Sources AFP
Posté par Adriana Evangelizt