Menaces de guerre en Iran: Moscou inquiet, Kouchner crie à la "manipulation"

Publié le par Adriana EVANGELIZT

Quel menteur et quel hypocrite ce Kouchner ! Il a fait le même coup lorqu'il avait dit de virer Maliki, les gens avaient soit-disant mal compris. Et là, il réitère. On attend vos explications Kouchner sur votre conduite en Israël où vous lisiez les réponses de Livni pour savoir ce qu'il fallait dire. Et là, avec l'Iran, vous n'avez fait que répercuter les leçons des Sionistes qui ne sont bons qu'à déstabiliser le monde. Et Sarkozy le couvre en plus. On a honte d'être Français ! Vous êtes la honte du pays, messieurs ! Non seulement du pays d'ailleurs. Vous déshonorez la France dans le monde entier. Vous la couvrez de boue. Mais nous le savions. Nous le savions. Il y a longtemps que nous savons qui vous êtes.

Menaces de guerre en Iran:

Moscou inquiet, Kouchner crie à la "manipulation"

Le chef de la diplomatie française Bernard Kouchner a dénoncé mardi à Moscou une "manipulation" de la presse qui aurait mal compris ses déclarations sur les risques de guerre avec l'Iran et a appelé à la "négociation" et à des "sanctions" pour éviter le "pire".

De son côté, la Russie s'est dite inquiète après l'évocation d'un scénario militaire à l'encontre de l'Iran, un pays qu'elle défend sur la scène internationale et avec qui elle entretient d'importantes relations économiques.

"Comme d'habitude avec les journalistes, ils prennent une phrase et on ne sait pas ce qu'on a dit après", a critiqué le ministre français des Affaires étrangères sur l'antenne de la station de radio Echo de Moscou, au terme d'une visite de deux jours à Moscou.

"On m'a posé la question: cela veut dire quoi s'attendre au pire? j'ai dit le pire ce serait la guerre, je n'ai pas dit le mieux ce serait la guerre", s'est défendu le ministre français.

"On se retrouve à la tête d'un maelström. On dit: Bernard Kouchner veut la guerre, mais ce n'est pas vrai. C'est une manipulation. Je ne veux pas la guerre, je veux la paix", a martelé M. Kouchner.

Le chef de la diplomatie française a déclenché une vague d'inquiétudes et de critiques en déclarant dimanche que le monde devait se "préparer au pire", c'est-à-dire à la guerre avec l'Iran.

Arrivé lundi soir dans la capitale russe, il a rencontré mardi matin son homologue Sergueï Lavrov. Si les deux hommes ont montré une bonne entente sur le plan personnel, ils n'ont pas pu cacher leurs divergences sur le dossier nucléaire iranien.

"La Russie s'inquiète devant les multiples informations selon lesquelles des actions militaires sont sérieusement envisagées contre l'Iran", a réagi M. Lavrov.

Le ministre russe a mis en garde contre les "conséquences possibles" d'une telle opération dans la région, en renvoyant au précédent de l'intervention américaine en Irak. Il a également rappelé que l'accord trouvé dans le dossier nucléaire nord-coréen montrait qu'une solution était possible si toutes les parties faisaient des efforts.

Tout comme la Russie, la Chine, autre membre permanent du Conseil de sécurité de l'Onu, s'est élevée contre les "menaces incessantes" d'intervention militaire en Iran.

"Tout doit être fait pour éviter la guerre (...) il faut négocier, négocier, négocier, sans relâche, sans crainte de rebuffade", a déclaré M. Kouchner en répétant qu'il privilégiait le processus diplomatique.

"J'ai dit que le pire serait la guerre (...) On ne peut pas faire plus pacifique (que moi) mais il ne faut pas se voiler la face", a-t-il toutefois ajouté, réitérant ainsi que la guerre serait l'ultime issue, selon lui, si des sanctions se révélaient insuffisantes pour convaincre Téhéran de suspendre son programme nucléaire.

M. Lavrov s'est prononcé contre des sanctions unilatérales, en dehors du cadre de l'ONU, suggérées notamment par M. Kouchner au niveau de l'Union européenne (UE).

"Si nous nous sommes mis d'accord pour travailler collectivement, dans le cadre du Conseil de sécurité de l'ONU, à quoi bon des sanctions unilatérales?", s'est-il demandé.

Le ministre russe a appelé dans l'intervalle à poursuivre les "négociations avec l'Iran" et souhaité une reprise "au plus vite" des contacts entre le secrétaire du Conseil suprême de la sécurité nationale iranien Ali Larijani et le représentant de l'UE pour la politique étrangère, Javier Solana.

Notant des divergences avec son homologue russe, M. Kouchner a insisté sur la nécessité de nouvelles sanctions afin de montrer à l'Iran la détermination de la communauté internationale et de pousser ce pays à revenir sur son programme d'enrichissement d'uranium.

Les sanctions montrent "le sérieux, l'intérêt que nous attachons à la résolution pacifique du problème", a-t-il dit.

Le président iranien Mahmoud Ahmadinejad a déclaré mardi qu'il ne prenait "pas au sérieux" les déclarations du chef de la diplomatie française.

Sources AFP

Posté par Adriana Evangelizt


Publié dans Bernard Kouchner

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