Première visite à Washington de Bernard Kouchner en pleine crise iranienne

Publié le par Adriana EVANGELIZT

Voilà, Kouchner est chez lui, il pourra faire la bise à Rice et dire OK OK OK, vous faites pas de bile, même si on dire le contraire en France, tout est prêt pour l'Iran... sur mon blog de poésie Sarko-Kouchner : tracas, famine, patrouille... il y a des limites à se foutre de la gueule du monde !

Première visite à Washington de Bernard Kouchner

 en pleine crise iranienne

Le chef de la diplomatie française Bernard Kouchner se rend mercredi à Washington pour sa première visite officielle aux Etats-Unis au moment où la crise du nucléaire iranien accélère le rapprochement franco-américain en cours depuis l'élection de Nicolas Sarkozy.

Personnalité atypique issue du parti socialiste, très populaire au sein d'un gouvernement de droite, M. Kouchner arrive avec un a priori favorable de Washington: il incarne à la fois la nouvelle fermeté française vis-à-vis de l'Iran et une volonté de dépasser la brouille irakienne.

La question de l'adoption de nouvelles sanctions contre l'Iran au Conseil de sécurité, ou, faute d'accord, en dehors de l'ONU dans le cadre européen, doit être au coeur de ses entretiens vendredi avec son homologue américaine Condoleezza Rice.

Le même jour, les cinq membres permanents du Conseil de sécurité (Chine, Etats-Unis, France, Grande-Bretagne, Russie) doivent se réunir au niveau des directeurs politiques dans la capitale américaine pour envisager un troisième train de sanction contre Téhéran.

M. Kouchner a estimé dimanche que le monde devait se "préparer au pire", c'est à dire à la possibilité d'une "guerre" avec l'Iran. Il a demandé des sanctions européennes, tout en appelant à "négocier jusqu'au bout" pour éviter que Téhéran ne se dote de l'arme atomique.

Le chef de la diplomatie française a déclenché une vague d'inquiétudes et de critiques après ces propos. Il a dénoncé mardi à Moscou une "manipulation" de la presse qui aurait mal compris ses déclarations

Comme d'habitude avec les journalistes, ils prennent une phrase et on ne sait pas ce qu'on a dit après", a critiqué le ministre français des Affaires étrangères sur l'antenne de la station de radio Echo de Moscou, au terme d'une visite de deux jours à Moscou.

"On m'a posé la question: cela veut dire quoi s'attendre au pire? j'ai dit le pire ce serait la guerre, je n'ai pas dit le mieux ce serait la guerre", s'est défendu le ministre français.

Il avait également mis en garde les entreprises françaises contre tout nouvel investissement dans ce pays, une attitude qui rejoint un souhait ancien des Etats-Unis. Washington s'en est félicité lundi, saluant "le sérieux de la position française".

Le 27 août, le président Nicolas Sarkozy avait donné le ton en déclarant que la politique de "sanctions croissantes" vis-à-vis de Téhéran avait pour but de "permettre d'échapper à une alternative catastrophique : la bombe iranienne ou le bombardement de l'Iran".

L'option de nouvelles sanctions contre l'Iran en dehors du cadre de l'ONU, reflétant la crainte que la Russie et la Chine ne s'opposent au troisième train de sanctions envisagé, ne pouvait que plaire à Washington.

D'autant plus que la visite de Bernard Kouchner intervient après une série de gestes français vis-à-vis des Etats-Unis qui ont instauré une nouvelle donne dans les relations franco-américaines, après une période de défiance sous la présidence de Jacques Chirac, qui s'était vivement opposé à l'intervention américaine en Irak.

Sa visite à Bagdad fin août -la première d'un membre du gouvernement français depuis la chute de Saddam Hussein en 2003- avait été saluée avec chaleur à Washington.

Lors de la guerre en Irak, il était allé à contre-courant de l'opinion dominante en regrettant que la France se soit désolidarisée des Américains. "Si nous avions continué à être à leur côté, nous aurions pu éviter la guerre", avait-il déclaré.

Aux Etats-Unis, "il est remarquablement placé pour dire +moi j'incarne autre chose que ce que la politique française a incarné dans le passé+", estime François Heisbourg, président de l'International institute for strategic studies (IISS) de Londres.

En souhaitant un rapprochement avec l'Otan ou en redéployant des avions français opérant en Afghanistan à Kandahar (sud) au lieu de Douchanbé (Tadjikistan), Paris vient également de marquer sa volonté de rester solidaire des Américains.

M. Kouchner a toutefois cherché à se démarquer des critiques, en assurant que "la diplomatie française ne prend pas ses ordres à Washington".

Après sa visite à Washington, le ministre doit participer, ainsi que de nombreux chefs d'Etat et de gouvernement ou ministres des Affaires étrangères, à l'assemblée générale de l'ONU à New York. Plusieurs réunions l'y attendent: sur le Darfour, dont il a fait l'une de ses priorités, le Kosovo ou, dès samedi, sur l'Irak.

Sources AFP

Posté par Adriana Evangelizt

Publié dans Bernard Kouchner

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J
Kouchner l'agent du lobby sioniste en france s'en va chercher ses nouvelles directives chez ses boss de washington à savoir Bush (le cow-boy cocainomane) et sa pute Rice ... les grands pots du hongrois sarko ("notre" président à 52%).
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