Lettre de Guy Môquet : le Snes appelle à résister

Publié le par Adriana EVANGELIZT

La lettre de Guy Môquet que Sarkozy a lu le jour de son investiture nous avait beaucoup interpellée. Nous n'y avions pas vu un geste anodin. C'était bien calculé. Cela signifiait Préparez vous au sacrifice Français irréductibles... et cela signifiait aussi les guerres où il allait nous entraîner pour sacrifier nos soldats à des causes qui ne sont pas les nôtres. Mais celles des idéologues sionisto-neo-conservateurs. Nous avons toujours su que Sarkozy était dangereux pour notre pays car nous savons depuis toujours qui est derrière lui. De sinistres criminels.

Lettre de Guy Môquet :  le Snes appelle à résister

Le principal syndicat d'enseignants du second degré appelle "l'ensemble de la communauté éducative" des lycées à "refuser" de participer à "la cérémonie commandée" par Nicolas Sarkozy, le 22 octobre prochain.

Le Snes-FSU, principal syndicat d'enseignants du secondaire, appelle mercredi 2 octobre "l'ensemble de la communauté éducative" des lycées à "refuser" de participer à "la cérémonie commandée" par Nicolas Sarkozy, le 22 octobre prochain dans les lycées, autour de la lecture de la lettre du jeune résistant communiste Guy Môquet.


Le chef de l'Etat avait souhaité, le jour de son investiture, que la lettre de Guy Môquet adressée de sa prison à ses parents, avant d'être fusillé par l'occupant allemand, le 22 octobre 1941, soit lue le 22 octobre dans le cadre d'une journée de commémoration du souvenir.

Dans sa publication "l'Université syndicaliste", parue mercredi, le Snes a demandé "comment accepter que l'école devienne le lieu de création factice d'une Union sacrée par le biais d'une cérémonie commandée?".
"Certains ont déjà pris leur décision: ils ne liront pas la lettre ce jour là", a annoncé le syndicat.

"Recours à l'émotion"

"Il n'est pas défendable de fonder l'enseignement sur le recours à l'émotion, ni d'obéir à une prescription du Président, venant perturber une progression pédagogique construite selon une logique précise s'inscrivant dans le respect des programmes", a-t-il estimé.
"Le Snes ne peut cautionner une entreprise commémorative décidée par le seul chef de l'exécutif. Il n'accepte pas que les enseignants y soient associés malgré eux, ne serait-ce qu'en suspendant leurs cours pour accompagner les élèves à une cérémonie qui aurait lieu dans l'établissement", a-t-il ajouté.
"Face à cette situation inédite, une autre position" est "tenable", selon le Snes: "le refus collectif de l'équipe éducative".


Aussi le syndicat a-t-il appelé "l'ensemble de la communauté éducative des établissements concernés à construire collectivement ce refus" et "à l'expliciter auprès  des parents d'élèves". (avec AFP)

Sources Nouvel Observateur

Posté par Adriana Evangelizt

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