Clearstream : DDV à nouveau entendu par les juges
Va-t-on arriver au bout du calvaire ? Va-t-on voir le bout du tunnel ? Mais surtout doit-on faire confiance aux juges chargés de l'affaire qui nous semblent fort diligentés... DDV devrait demander un changement de juges. Prendre Halphen, par exemple... au moins lui est intègre. La preuve, on lui retire des affaires, c'est bon signe. Les Français ont besoin de bons juges et non de chevaux de troie oeuvrant pour le pouvoir.
Dominique de Villepin à nouveau entendu
par les juges dans l'affaire Clearstream
Dominique de Villepin est arrivé, jeudi 11 octobre, au pôle financier du Palais de justice de Paris pour être à nouveau entendu par les juges dans le cadre de l'affaire Clearstream.
"J'ai indiqué aux juges lors de ma première audition qu'il ne s'agissait pas d'une affaire politique mais d'une affaire internationale et industrielle", a déclaré l'ancien premier ministre à la presse à son arrivée dans les locaux, rue des Italiens à Paris (IXe arrondissement). "Je vais leur expliquer que la réponse de l'Etat a été la meilleure possible", a-t-il ajouté.
Dans une nouvelle note de dix-neuf pages accompagnée d'une vingtaine d'annexes présentant sa ligne de défense, M. de Villepin, mis en examen notamment pour "complicité de dénonciation calomnieuse", s'attache à montrer qu'il a agi en toute transparence.
"J'évoque le dossier avec le premier ministre [Jean-Pierre Raffarin] et le président de la République [Jacques Chirac] dès les premiers jours de juillet, la saisine de la DST s'impose à tous", écrit-il dans sa note aux juges, transmise aux parties civiles. M. de Villepin se défend également de tout cloisonnement ou d'enquête parallèle. La "mission d'évaluation" qu'il a confiée le 9 janvier 2004 au général Philippe Rondot, et dont il dit ne pas avoir ensuite été tenu informé, a cessé dès la saisine de la DST, affirme-t-il.
"Je lui ai fait valoir le 19 juillet et à nouveau le 27 juillet que, s'il disposait d'éléments particuliers, il devait les adresser à la DST", raconte l'ancien premier ministre dans sa note. Avant juillet, Dominique de Villepin rappelle avoir informé "en termes généraux le président de la République" de la mission du général Rondot. Une fois l'affaire révélée et la DST saisie, le premier ministre et le président ont été "tenus informés des développements du dossier".
"DU VRAI ET DU FAUX"
L'enquête administrative de la DST s'est orientée "très vite", selon lui, vers "l'hypothèse d'un "montage" complet ou partiel, mais sans être en mesure d'en décrire le mécanisme". "Les doutes émis par la DST, comme par le général Rondot [sur la véracité des listings, NDLR], indiquant qu'il y avait sans doute 'du vrai et du faux', n'ont été étayés que plus tard", ajoute-t-il.
Dominique de Villepin revient également dans sa note sur la "tension" avec Nicolas Sarkozy, qui avait affirmé à la fin de l'été 2004 qu'un "rapport d'enquête de la DST l'innocentant avait été occulté". Démentant à nouveau cette information, M. de Villepin estime que "s'il n'y a pas eu d'inspiration politique au moment des faits, force est de constater qu'il y a eu, par contre, exploitation politique de ce dossier à partir du mois de juillet, quand on a voulu désigner le président de la République et moi-même comme boucs émissaires".
Sources Le Monde
Posté par Adriana Evangelizt