Raffarin critique Villepin

Publié le par Adriana EVANGELIZT

Raffarin critique Dominique de Villepin dans sa gestion de la crise du CPE. Les conseilleurs ne sont pas les payeurs, nous le savons. Avant de critiquer les autres, Raffarin ferait mieux de regarder son bilan. Nous n'y voyons absolument rien de positif et nous pensons même que sa gestion de la crise de la "canicule" fut plus que morbide. Souviens-toi du vase de Soissons...

Lorsqu'il dit que le Premier Ministre protège le président, il nous semble que grâce à lui le Président fut plus que fragilisé. C'est tout de même surprenant comme l'on a la mémoire courte dans ce milieu. Mieux, il va jusqu'à passer la pommade à Nicolas Sarkosy... préparerait-il ses arrières au cas où...??? Il nous semble que passé un certain âge tout homme politique devrait prendre sa retraite...

Raffarin critique la gestion de Villepin


L'ex-Premier ministre dresse jeudi un bilan très mitigé de la gestion de la crise du CPE par son successeur. Il estime notamment qu'il faut "protéger" le président.

Jean-Pierre Raffarin, Premier ministre de Jacques Chirac de 2002 à 2005, jette un regard très critique sur la gestion de la crise du CPE par son successeur Dominique de Villepin. Dans une interview dans l'édition du jeudi 20 avril du magazine Le Point, l'ex-Premier ministre estime qu'il n'est pas bon de "surexposer" le Président de la République.


Dans cette interview, le sénateur Raffarin déclare ainsi que toute réforme sociale doit "emprunte(r) le chemin des partenaires sociaux" et que le Premier ministre doit "protège(r)" le Président de la République.


Jean-Pierre Raffarin insiste sur le fait que "la réforme tranquille restera toujours possible en France", tout en soulignant que "le dialogue social exige du temps". Par ailleurs, "il n'y a pas de réforme sans alliance et pas de pouvoir sans partage, une réforme sociale emprunte le chemin des partenaires sociaux", "toute action a besoin d'alliés", indique-t-il.

"Chirac a trouvé le chemin"

Selon l'actuel sénateur de la Vienne, "le président Jacques Chirac a trouvé le chemin étroit de la sortie de crise".

"Il doit rester en position d'arbitre, ce n'est l'intérêt de personne de le surexposer", ajoute-t-il, notant que "le Premier ministre protège le président, il ne peut donc lui demander un excès de protection pour lui-même".


Jean-Pierre Raffarin poursuit en en déclarant qu'"on peut toujours surmonter une crise en dessinant un nouvel horizon et en s'appuyant sur ses atouts". "Le premier ministre doit réussir son action gouvernementale, avant toute autre perspective. Le président de l'UMP doit l'y aider", note-t-il.

Quelques louanges à Sarkozy

Revenant sur la position de Nicolas Sarkozy, Jean-Pierre Raffarin souligne par ailleurs que ce dernier "doit préparer les échéances à venir". "Il est heureux, ajoute-t-il, que Nicolas Sarkozy ait choisi la transparence pour préparer la présidentielle de 2007".


L'ex-Premier ministre va jusqu'à louer aussi le rôle joué par le ministre de l'Intérieur pendant la crise : "Son énergie a été utile à la sortie de crise, il a joué son rôle de chef du parti majoritaire", affirme-t-il.

L'ex-Premier ministre : "Son énergie a été utile à la sortie de crise, il a joué son rôle de chef du parti majoritaire", affirme-t-il.


Quant aux rivalités à l'intérieur de la majorité, il fait valoir que "les débats sont légitimes, pas les divisions" et que "l'unité de la majorité reste la condition de son avenir".

Sources : NOUVEL OBSERVATEUR

Posté par Adriana Evangelizt

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