Les machines à voter maintenues dans 77 communes

Publié le par Adriana EVANGELIZT

Les machines sont maintenues dans 77 communes alors que le conseil Constitutionnel a préconisé de les retirer. La conspiration sarkozyste continue pour piquer les voix des électeurs. Mais celui qui gagne en trichant est tôt ou tard obligé de rendre sa coupe ou de la boire jusqu'à la lie...

Les machines à voter maintenues dans 77 communes

Malgré de nombreuses erreurs constatées et en dépit des problèmes d'organisation lors du premier tour de l'élection présidentielle, dimanche 22 avril, la plupart des communes équipées en machines à voter ont décidé de les maintenir pour le scrutin du 6 mai.

Sur les 81 communes qui ont eu recours au vote électronique, seules quatre ont choisi de les retirer pour revenir à un vote papier. Il s'agit du Perreux-sur-Marne (Val-de-Marne), Noisy-le-Sec (Seine-Saint-Denis), Saint-Malo (Ille-et-Vilaine) et Ifs (Calvados). Dans ces villes, les élus ont pour la plupart renoncé au vote électronique à cause des très longues files d'attente qu'il a provoquées.

"RENONCER PROVISOIREMENT"

Le nombre de machines à voter dans ces cas était souvent insuffisant par rapport au nombre d'électeurs. Le code électoral impose en effet la présence dans chaque bureau de vote d'"un isoloir par 300 électeurs inscrits" et d'"une seule urne". Or, la machine électronique étant considérée comme une urne, à la différence des bureaux de vote traditionnels, il n'y avait donc, dimanche, dans la plupart de ces communes, qu'un seul isoloir : la machine elle-même. Seule une "mise en réseau" des machines entre elles au sein d'un même bureau de vote, aurait permis d'avoir plusieurs isoloirs.

En ce sens, ces quatre communes suivent l'avis du Conseil constitutionnel. En publiant les résultats du premier tour, le 25 avril, celui-ci a préconisé de "renoncer provisoirement" aux machines électroniques "lorsque des problèmes sérieux se sont produits, le 22 avril, (pannes, bouchons, polémiques...)". A Reims, où la mairie a reconnu un décalage de 281 voix entre le nombre de personnes ayant émargé et le nombre de bulletins recensés, la préfecture de la Marne a autorisé la ville à utiliser de nouveau les machines.

Sources Le Monde

Posté par Adriana Evangelizt

Publié dans Elections danger

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