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DELOCALISATION ET CHOMAGE

Publié le par Adriana EVANGELIZT

Alors ci-dessous quelques articles pour montrer la situation de l'emploi en France où l'on licencie pour délocaliser à l'étranger. Bien sûr nous aurions pu mettre une liste infinie de "suppression d'emploi" pour cause de délocalisation. Et nous pensons sincèrement que ce n'est vraiment pas la peine que Dominique de Villepin se casse la tête à essayer de trouver une solution miracle qui n'existe pas tant que perdurera cet énorme problème. en 2003 et 2004, France Telecom a supprimé 25 600 emplois et il y en aura 8000 autres qui passeront à la trappe cette année soit un total de 33 600 de personnes qui vont se retrouver au chômage. Mais lorsque l'on veut demander un renseignement à Wanadoo, on poireaute 1 h... on paye un max bien sûr la communication  et en plus, les personnes qui nous répondent sont en Tunisie. Nous avons engagé la conversation avec l'un d'entre eux... nous lui avons demandé combien il était payé. Il m'a répondu l'équivalent de 1500 francs. Ce à quoi, je lui ai répondu que c'était une honte d'exploiter les gens comme le faisait France Telecom. J'ai quelques amis qui travaille dans cette société et ils disent que tout cela est fait exprès pour brader la boîte aux investisseurs privés. Alors franchement, Sarkozy peut se vanter de trouver 250 emplois on ne sait plus où... quelle importance si d'un autre côté personne ne fait rien pour stopper ce désastre de délocalisation.

Nous avons noté aussi que de nombreuses sociétés qui débauchaient du personnel sont américaines mais installées en France. Nous pensons fortement que ces cessations d'emploi ne sont pas un hasard. Nous parlons sur d'autres sites que nous possédons de la stratégie américaine vis à vis de l'Europe et de la France. Tout cela est parfaitement alambiqué. Car les USA avec Bush et sa clique de rapaces en tête, ne sont pas nos amis. Il serait grand temps que le monde ouvre les yeux là-dessus. Ils sont en train de nous concocter quelque chose dont nous reparlerons plus tard. Croyez-le, la troisième guerre mondiale n'est plus qu'une question de mois... le 11 septembre était déjà une prémisse qui ne faisait que reproduire le Reichtag d'un certain Adolf. Ce dernier a envahi la Pologne sans crier gare comme Bush a fait envahir l'Irak...nous pourrions vous donner la liste des ressemblances dans le déroulement des évènements. Non pas que Bush soit le cerveau qui tisse le canevas, il en est incapable. Il ne fait que dire ou faire ce que de sombres instances lui soufflent. La principale raison de la fausse élection de Bush étant sa malléabilité. "On te hisse président mais tu fais ce qu'on veut." C'est aussi simple. L'heure est grave, bien plus grave que de nombreuses personnes ne le pensent.

 

SUPPRESSION DE 3000 EMPLOIS A ST

 

NON AUX 3000 SUPPRESSIONS D’EMPLOIS ! IMPOSONS UNE AUTRE POLITIQUE A ST !

Le 16/5/2005 à 14H30 la direction au cours d’une brève communication téléphonique aux Délégués Syndicaux Centraux, a annoncé une « restructuration supplémentaire » mondiale «hors Asie » qui réduirait les effectifs de 3000 personnes d’ici mi 2006. Ceci inclurait les restructurations entamées depuis janvier 2005 et les réorganisations des 8 pouces. La direction a indiqué que le détail par pays serait connu d’ici « 2 à 3 semaines ». Ceci confirme nos inquiétudes exprimées dans notre communiqué du 15/5. A noter que seule l’Asie n’est pas concernée, ce qui confirme notre analyse. L’Europe va donc être fortement touchée, d’où la nécessité d’une REACTION FORTE ET RAPIDE SUR TOUS LES SITES .

COMMUNIQUE SYNDICAT CGT STMICROELECTRONICS France 15/5/2005

Discours catastrophistes du Top Management, annulation et report sine die de plusieurs investissements industriels (Milan, Rousset, Catane…), abandon de multiples projets, rumeurs persistantes de sureffectifs, importantes provisions plombant les comptes du premier trimestre, remontée soudaine de l’action… tout laisse à penser que la direction de STMicroelectronics est sur le point d’annoncer un plan de suppression d’emplois massif au niveau mondial.

Nous craignons que l’Europe ne soit durement touchée, et qu’aux suppressions d’emplois déjà entamées en Allemagne, Belgique… se rajoutent des centaines de postes détruits dans chacun des deux berceaux de ST, la France et l’Italie. D’autres régions du monde pourraient aussi être atteintes.

Nous avions hélas raison de dire que la fermeture de Rennes, au profit d’une délocalisation vers Singapour, n’était pas un fait marginal, mais bien le début d’un processus grave.

Nous assistons à l’accentuation du tournant pris par la direction à partir de 2001 : soumission accentuée aux critères financiers et gestion en fonction des résultats trimestriels, délocalisation de la production et de la R&D avec pour seul critère « les bas coûts de main d’œuvre », pression sur les statuts sociaux et les salaires, précarité, etc.

La priorité absolue au développement en Asie et la chasse aux coûts ont atteint le potentiel de ST en Italie et en France, cœurs de l’entreprise. Il s’en est suivi un affaiblissement de la R&D, de l’innovation, de l’outil industriel.

La « nouvelle » direction de ST n’est nouvelle qu’en apparence : C.Bozzotti, A.Dutheil, P.Geyres etc. sont aux commandes depuis au moins quinze ans ! Au lieu de corriger sa politique, la direction pratique la fuite en avant vers l’Asie et veut imposer une saignée qui met en danger l’avenir de l’entreprise.

Les difficultés de ST existent. Elles ont été soulevées dès 2003 par les syndicats et niées par la direction. Aujourd’hui elles sont au contraire exagérées pour justifier les mesures prévues. La situation financière de ST est bonne, ses capacités industrielles et d’innovation restent très fortes. L’entreprise a les moyens de surmonter ses difficultés en changeant de cap.

Il faut se fixer des objectifs à long terme, abandonner la gestion purement comptable. Donner les moyens aux équipes de conception et industrielles. Les sites européens, notamment français et italiens, doivent bénéficier d’un nouvel élan, en investissements, en emplois, en « social ». Dans les pays dits « a bas coûts », l’effort doit être mis sur le développement du statut social des salariés.

C’est la voie inverse que choisit la direction.

Les pouvoirs publics – en tant qu’états actionnaires déterminants de ST et en tant que décideurs des subventions accordées à ST – français, italiens, et européens ont un rôle clef. Pour la France, la responsabilité de M.Devedjian ministre de l’industrie et proche de M.Sarkosy, est engagée.

Le 10 mai, la CGT et la CFDT de ST-FRANCE se sont réunies avec les syndicats italiens pour organiser une ACTION COMMUNE de défense des emplois. Dans les circonstances difficiles qui nous attendent, elle est particulièrement nécessaire. La CGT appelle les salariés de tous les sites de ST-France à réagir SANS ATTENDRE avec le maximum d’énergie et de combativité contre les projets de la direction. Pour s’opposer aux suppressions d’emplois et pour une politique de développement.

http://cgt.byrad.org/index.php/2005/05/16/41-suppression-de-3000-emplois-a-st-hors-asie

 

GESPEC ANNONCE 90 SUPPRESSIONS EN FRANCE ET DELOCALISE AU MAROC

La direction de Gespac, spécialisée dans la fabrication de cartes électroniques, a annoncé vendredi aux syndicats la suppression de 90 des 160 emplois de son usine de Vailhauquès (Hérault), a annoncé samedi le représentant syndical FO.
Les salariés ont décidé d'appeler à la grève illimitée à partir de lundi, a ajouté Martine Ferrandès, déléguée FO, en précisant que "les syndicats n'ont pas obtenu quelque négociation que ce soit sur des indemnités de départ".

Depuis le 13 avril, les salariés avaient décidé de placer sous surveillance les deux dernières machines encore sur le site, accusant la direction de vouloir "délocaliser en douce" l'activité au Maroc. Sur les sept machines utilisées à Vailhauques, cinq ont déjà été transférées au Maroc, où a été créé il y a une dizaine d'années un atelier de production "low cost" (aux coûts peu élevés, ndlr).

Sources : BLADI NET

 

Altadis : emprunt géant pour financer les acquisitions

Le groupe de tabac envisage prochainement d’émettre un emprunt obligataire de 1 milliard d'euros afin de refinancer le crédit relais contracté lors du rachat de la Régie des tabacs du Maroc, effectué en juin dernier. Par ailleurs, Altadis a publié lundi un bénéfice net en hausse de 8% au premier semestre, à 220 millions d’euros. Le groupe est ainsi « conforté dans son attente d’une croissance significative de sa profitabilité en 2003 ». Il a pourtant annoncé en juillet la suppression de 1300 emplois en France et en Espagne, et ce d’ici juillet 2005.

Soources : L'EXPANSION

 

FRANCE TELECOM ANNONCE 8 000 SUPPRESSION D'EMPLOIS

FT vient d'annoncer 8000 suppressions d'emploi pour l'année 2005, dont 5500 en France. Cette annonce vient s'ajouter aux 12 500 emplois supprimés en 2004 et 13 100 en 2003.

En France, il y aura 8 500 départs, et 3 000 recrutements. Mais pour 1 800 d'entre eux, il s'agit d'emplois à temps partiel (à 30% généralement) d'étudiants pour le secteur commercial.

Dans les faits France Télécom remplace de l'emploi stable par des emplois à temps partiel de salariés qui n'ont pas vocation à rester dans l'entreprise.

Pour la fédération SUD ce type d'emplois n'est pas à même de résoudre les manques d'effectifs, les nécessités d'ouverture de nouvelles boutiques. De plus, la masse de nouveaux produits et services nécessite formation et qualification difficiles à donner à des personnels employés à 30%.

En lien ci-dessous le communiqué intégral et la voix du SUD qui traite principalement de ce sujet.
- Communiqué : FT annonce 8000 suppressions d'emploi pour 2005 (
click !)
- Voix du Sud : compte rendu CA et IG des 26 et 28 janvier 2005 (
click !)

Sources : http://www.hns-info.net/article.php3?id_article=5797

Possible suppression de 2500 postes chez IBM France

Tout n'est encore que rumeurs pour l'instant, mais IBM France pourrait bien se préparer à licencier 2500 de ses employés.

En quinze ans, c'est la quatrième vague de licenciements pour l'entreprise en France. Cette année, l'annonce aurait été faite au comité central d'entreprise (CCE), qui s'est tenu le 8 mars dernier. La direction d'IBM n'a pas souhaité commenter l'information à l'AFP, qui l'interrogeait à ce sujet. Mais la société n'a pas non plus démenti l'information.

Selon la CFDT, environ 1300 salariés chargés de la programmation pour les clients pourraient être déplacés dans une filiale du groupe, 500 autres partiraient en pré-retraite, les 500 derniers partiront "volontairement". La direction d'IBM étudierait aussi la possibilité de délocaliser une partie de ses activités d' "infogérance" en Europe de l'Est.

La décision définitive arrivera au prochain CCE, mi-avril. Pour l'instant, IBM France emploie encore 11000 salariés.

Sources : PC IMPACT

 

Hewlett-Packard : la CGT craint 500 suppressions d'emplois en France

Le représentant CGT du site Hewlett-Packard (HP) de Grenoble craint la suppression d'"au moins 500 postes" sur les quelque 5.200 salariés du groupe informatique américain en France, qui a annoncé mardi d'importantes réductions d'effectifs. Les chiffres précis concernant les suppressions de poste en Europe et en France devraient être connus le 8 septembre lors d'un comité central d'entreprise européen.

"On peut s'attendre au moins à 500 suppressions de postes. Les derniers plans sociaux nous ont montré que la France était plus particulièrement touchée que les autres pays", a déclaré Laurent Viallard, délégué syndical central CGT, qui travaille sur le site de Grenoble.

La branche HP-Centre de compétence, qui emploie environ 2.700 personnes sur ses sites de Grenoble, l'Isle-d'Abeau (Isère) et Sophia-Antipolis (Alpes-Maritimes) "devrait être la plus touchée, puisque HP semble vouloir épargner la branche commerciale", a-t-il ajouté.

Le groupe informatique a annoncé mardi dans un communiqué son intention de supprimer 14.500 de ses 150.000 emplois, afin de "simplifier la structure de l'entreprise, réduire les coûts et permettre de mieux se concentrer sur les clients".

"La situation économique du groupe au niveau mondial est excellente, nous réalisons un milliard de dollars de bénéfices tous les trois mois. Ces suppressions d'emplois n'ont aucun sens", a affirmé M. Viallard.

"Depuis plusieurs semaines, le climat est détestable. Toutes les décisions ont été reportées à septembre, et les effets d'annonce se succèdent pour déstabiliser les salariés", a-t-il dénoncé.

"En 2003, lors de la fusion avec Compaq, tous les départs avaient été volontaires et accompagnés de fortes incitations financières. Mais aujourd'hui, les salariés qui pourraient faire l'objet d'un tel programme sont moins de 300 en France, et personne ne sait comment seront choisis les autres", a-t-il conclu.

SOURCES : http://fr.news.yahoo.com/050719/202/4iauy.html

 

Lucent va supprimer au moins 410 emplois en France

L'équipementier télécoms Lucent Technologies, annonce un projet de suppression d'au moins 410 emplois en France, sur un effectif total d'environ 1.300 personnes

Lucent Technologies a annoncé mercredi un projet de suppression d'au moins 410 emplois en France, sur un effectif total d'environ 1.300 personnes, dans le cadre d'un nouveau plan mondial de restructuration.

Dans un communiqué, l'équipementier télécoms américain évoque une réduction d'environ 550 postes, dont une partie sera transférée dans le cadre de la cession, annoncée le 1er août, au canadien SR Telecom, de l'activité WAS (wireless access solutions, téléphonie sans fil fixe), division, qui conçoit des produits de raccordement d'abonnés par voie radio pour zones à faible densité.

Une porte-parole de Lucent a déclaré à Reuters que cet accord devrait être finalisé fin août et qu'on ignorait à ce stade combien des quelque 140 employés de la division WAS seraient repris par SR Telecom. Elle a ajouté que Lucent n'était pas encore en mesure d'indiquer si les suppressions d'emplois prévues s'accompagneraient de la fermeture de sites.

L'équipementier américain de télécommunications a déjà supprimé plus de 10.000 emplois au niveau mondial depuis janvier et annoncé le mois dernier qu'il en supprimerait entre 15.000 et 20.000 autres dans le but de renouer avec les bénéfices après des pertes massives.

Dans son communiqué, Lucent déclare qu'il « prévoit d'engager rapidement la procédure de consultation avec les instances représentatives du personnel et de mettre en place dans le cadre d'importants dispositifs d'accompagnement, afin de favoriser le reclassement rapide de ses salariés ». (source : Reuters)

Sources : NET ECONOMIE


Publié dans LICENCIEMENTS

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